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| | | Sally in Pink Painting ? [Intrigue > PV Hades] |  |
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Sally Jenkins
:: Serdaigle ::
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| Sujet: Sally in Pink Painting ? [Intrigue > PV Hades] ![Sally in Pink Painting ? [Intrigue > PV Hades] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) Lun 13 Avr - 15:09 | |
| On se demande parfois comment font certains pour se perdre après quelques années d’anciennetés au sein de l’éole. Sally Jenkins se le demandait aussi, avant qu’elle se fasse berner par un escalier farceur. Poudlard, c’était trop grand et trop chiant, question orientation. Non seulement il y avait trop de couloirs, mais en plus il fallait se débrouiller pour trouver l’infirmerie. En effet, Sally avait un mal de tête qui lui tapait sur le système depuis ce matin. Or, nous sommes l’après-midi, et la jeune Serdaigle n’est pas vraiment patiente, pour ne pas dire qu’on faisait rarement mieux question empressement. En sachant qu’elle savait que l’infirmerie était au premier étage, elle ne semblait pas savoir qu’elle se trouvait au quatrième. Un petit désavantage, n’est-ce pas ? Et pas question de compter sur un professeur ou une quelconque personne pour lui faire remarquer qu’elle s’est planté de couloirs. Tout le monde était en train de profiter du soleil éclatant qui régner sur le parc, à l’extérieur, en ce moment même. Encore un jour où Sally ne rêvait que d’une chose, que la journée se termine, et vite.
Chantonnant, la jeune Serdaigle se massait la tempe en marchant rapidement. Son mal de tête était du à sa continuelle remise en question. La pauvre fille réfléchissait trop. Mais aujourd’hui, il faut dire qu’elle avait du mal à se concentrer et qu’elle en prenait pour son grade. Tournant vers la gauche sans vraiment se demander si c’était par là qu’elle pourrait découvrir un escalier, la jeune fille fixait le sol, ses yeux verts à demi-fermés. Sally était fatiguée. Même quand elle souhaitait simplement atteindre l’infirmerie, il fallait qu’elle trouve le moyen qu’il lui arrive quelque chose. Hasard, coup du sort… Poisse ouais. Absolument pas superstitieuse de nature, elle commençait à se demander si Merlin n’avait pas quoique ce soit contre elle. Il fallait qu’elle s’arrête, qu’elle réfléchisse un peu. Elle n’a aucun sens de l’orientation, mais ce ne doit pas être bien compliqué de se retrouver dans ce foutoir d’école.
Sally releva alors la tête, puis elle soupira fortement. Mais bordel, où se trouvait-elle encore ? A croire qu’elle n’avait jamais mis les pieds dans cette partie du quatrième étage, surtout qu’elle venait régulièrement à la bibliothèque. Comme si elle avait le temps de se promener… Sally devait finir trois devoirs, et il était déjà trois heures de l’après-midi. Non, vraiment, elle détestait aujourd’hui. Pour une fois qu’elle pourrait avoir du temps libre, on trouvait une façon de tout lui reprendre. Sourcils froncés, mains sur les hanches, jupes froissées et pull attachés par les manches sur son bas-ventre, Sally se remit à avancer, tout en lançant des coups d’oeils à certains tableaux. Quelques habitants somnolaient, d’autres bavardaient sans faire attention à elle et des femmes lisaient tranquillement autour d’une table. La jeune Serdaigle songea alors que la vie d’un tableau, cela ne doit pas être forcément très marrant. Bien que pratique, pour jouer les commères des bas quartiers (sauf que les histoires d’adolescentes trompées et de fiches perdues ne sont pas forcément très captivantes). Mais Sally se stoppa brusquement. Un tableau venait d’attirer son attention. A l’écart de tous les autres, elle venait d’y voir son reflet dans le miroir d’une coiffeuse disposée dans une chambre de petite fille, rose bonbon et peluches de lapins. Relevant un sourcil, se rapprochant encore un peu, Sally fit un léger sourire sarcastique ; elle avait halluciné, et ce que représentait le tableau lui paraissait pitoyable. Etant enfant, elle n’avait jamais eu de chambre aussi moche et gamine, et tant mieux pour elle. Ca lui donnait presque envie de vomir, ce lit à baldaquin blanc, ces tableaux d’ours joyeux et cette tapisserie de fleurs affreuse… Fermant les yeux, Sally soupira de suffisance, et se retourna pour reprendre sa route.
Mais sans s’y attendre, Sally se cogna à ce qui semblerait être un mur. Plaquant sa main contre son front, Sally retint un gémissement de douleur. Le coup n’arrangeait absolument pas son mal de tête encore bien présent, qui lui brouillait alors la vue. Surprise de s’être ridiculisée seule, Sally rouvrit les yeux, encore abasourdie par la proximité des murs dans ce couloir qui lui avait paru bien large, avant de retenir, cette fois-ci, un cri de stupeur et d’angoisse.
La tapisserie de fleurs lui faisait face, et un tableau était accroché à quelques centimètres de son nez. Ce dernier représentait un couloir, et gisait à terre un pull blanc… Sally baissa la tête, remarquant l’absence de ce dernier sur sa taille. Elle avait basculé dans la pièce peinte la plus moche de toute l’école ! Comment avait-elle fait ?! Fulminant, Sally détesta cordialement la magie à cet instant précis. La Serdaigle se retourna, jetant un coup d’œil noir dans la pièce aux couleurs ternes et floues. Si elle devait passer la nuit ici, elle aurait encore le luxe d’avoir un lit décent… si l’adjectif convient. Sally se fouilla. Aucunes traces de sa baguette. Quelle cruche, elle l’avait laissé dans son dortoir. C’était bien sa veine ! Tout ce qu’elle pouvait espérer, c’était que quelqu’un vienne l’aider, bien qu’elle détestait crier au secours. Tapotant le tableau qui représentait le couloir aux tableaux, Sally marmonna un juron avant de hurler pour elle-même :
« Bordel, ça arrive qu’à moi ce genre de truc ! » | |
| | | | Hades A. De La Corde
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| | Sujet: Re: Sally in Pink Painting ? [Intrigue > PV Hades] Mar 21 Avr - 18:23 | |
| Trois. Deux. Un. Bombe larguée. Une giclée d'eau glacée parvient sur une tête blonde, qui hurle aussitôt. Tout le deuxième étage l'a entendu, et sûrement plus. Ce que l'on peut également entendre, un peu moins fort cela dit, c'est un rire. Pas un rire sadique – quoique – digne d'un lord noir, mais plutôt un rire d'adolescent qui vient de faire une farce à quelqu'un d'autre. Bah, oui, Hades ne rit pas pour rien, non plus. Et le spectacle est assez amusant ; du moins, assez pour que le fantôme rigole comme un dragon rugit lorsqu'il est en colère. Il suffit de voir Dolly, pour cela. Cette pauvre victime en bave toujours, avec lui. Comme quoi, être mort, ça peut servir. On peut embêter sans aucune gêne, sans risquer de finir cramer par la faute d'un gros truc vert, marron, même bleu, qui crache du feu, si vous voyez ce que je veux dire... Certes, certains sorts peuvent parfois être douloureux, et les soins inutiles puisqu'on ne peut les appliquer, mais c'est fun, quand même. Enfin bref ! Retournons à nos hiboux. Shido, trempé, certainement glacé, vu comment il tremble. Les rares élèves qui sont dans le château, et précisément au deuxième ne trouvent rien de mieux à faire que de regarder le blondinet. Il faut dire que ce n'est pas tous les jours que cela arrive. Et puis, voyons le bon côté des choses Shido, il fait chaud, ça te rafraichie ! Comment ça, non ? Pourquoi sors-tu ta batte ? Pas la peine d'être violent, tu sais. Il faut le dire, si tu veux qu'Hades s'en aille. Et pas deux fois.
Sitôt dit, sitôt fait. Notre ami spectre se – comme on dit de nos jours – casse, histoire d'éviter un mauvais sort. Et le plus loin possible, tout en riant. Il se dit qu'il vient d'accomplir sa bonne action du jour, même si le Poufsouffle, quant à lui, en accomplira une mauvaise. Par sa faute ? Non, pas du tout. Hades n'y est pour rien. C'est jusque Shi' a euh, un mauvais caractère, voilà tout. Puis, ce n'est pas comme si il allait commettre un meurtre, hein... Hein ? Hum, oublions le hors sujet. Notre cher fantôme se ballade dans le château. C'est pratique, il n'a pas besoin d'emprunter les escaliers qui sont, aujourd'hui, très volatils. Il se marre en voyant les quelques élèves s'énerver sur ces derniers, car la direction n'est jamais la bonne. Ce qu'il fait, il leur passe devant, en leur tirant la langue, tel le gros gamin qu'il est. Ça l'amuse beaucoup de les voir virer au rouge et de les voir crier après ces pauvres marches. Il compatit, ça ne doit pas être amusant tous les jours de devoir bouger selon les désirs de petits élèves ridicules et impolis. L'ectoplasme n'aimerait pas ça non plus, et réagirait de la même manière. N'empêche, c'est vraiment dommage que les escaliers ne puissent pas parler. Il garde cette idée précieusement dans sa tête, peut-être que quelqu'un pourrait y remédier. Ce serait drôle, de les voir parler. Hades imagine déjà la tête des élèves, et sourit à l'avance.
Ses pas volant l'ont mené dans un endroit bien vide. Le quatrième étage, en salle des tableaux. Pourquoi ici ? Il y a sûrement quelque chose à faire, comme embêter quelques personnes dans quelques peintures que ce soit. Mais ce n'est pas marrant. Lorsqu'on le voit passer, les personnages s'enfuient. On se demande pourquoi, hein... Il les observe néanmoins, au cas où ses chères victimes joueraient à cache-cache. Mine de rien, ils sont vraiment tous moches les tableaux d'ici. Le spectre se rappelle des œuvres d'art chez ses parents, lors de son enfance. Ils étaient beaucoup plus jolis, et moins peureux. Petit, il jouait et parlait beaucoup avec les gens qui y étaient représentés. Mais plus maintenant, ce n'est plus de son âge. Il avance encore, sans vraiment essayer de prendre le temps d'admirer certains tableaux qui, pourtant, auraient pu mériter un semblant d'attention.
Un cri se fait entendre. Il s'arrête brusquement et tourne la tête dans sa direction. Là, par terre, il voit quelque chose. Un truc blanc, il ne voit pas quoi encore, un vêtement peut-être. Il se rapproche. Oui, c'est bien un vêtement. Une sorte de pull très à la mode chez les jeunes en ce moment. Ça change de son époque, ça c'est sûr. Mais personne à côté. Haussement de sourcil. En plein perplexité, il ne songe pas à regarder sur le mur. Pourquoi, après tout. Ce n'est pas comme si...
« Bordel, ça arrive qu’à moi ce genre de truc ! »
Comme si il y avait quelqu'un d'autre dans le tableau. Il en sursauterait presque. C'est qu'elle a crié, la voix, et pas qu'un peu. Et comme il était à côté, ça fait beaucoup plus peur. Il relève la tête. Et là, c'est l'explosion totale. Imaginez, quelqu'un de l'école, qui n'a pas du tout l'air ravi d'être coincé dans une peinture aussi horrible que les chambres pour fifilles. Cela ne vous fait pas rire ? Et bien, Hades, si. Et il ne s'en gêne pas du tout. Il ignore comment est et réagit la personne, mais il rit à en pleurer – même s'il ne peut pas. Il ne peut plus s'arrêter tellement la vague de fou-rire est énorme. Sa réaction doit très certainement vexer la personne coincée dans cette euh... Œuvre ? Qu'importe, de toute façon, si elle connait le fantôme de loin, même très loin, elle doit savoir à quoi s'en tenir avec lui. Son rire s'estompe. Il fait semblant d'essuyer des larmes imaginaires et se redresse. Là, il peut voir qui est l'imbécile qui s'est laissé avoir par un tableau – comment, il ne le sait pas, et de toute façon, ne préfère pas le savoir. Ce qui compte, c'est que ça ne lui arrive pas également !
Voilà une très jolie fille, cela l'esprit ne peut pas le nier. Yeux verts, cheveux châtains, plutôt bien proportionnée. Pas mal, oui. Tout de suite, il se fit un peu plus charmeur. Un léger sourire vient orner ses lèvres translucides, tandis que sa main droite se pose sur la hanche correspondante. Tout compte fait, il est bien intéressé de savoir comment cette inconnue est arrivée dans cette erreur et horreur de la nature.
« Qu'est-ce que j'entends de la bouche d'un si joli bout ? C'est à toi, ce truc blanc, à terre ? »
Il désigne de l'autre main, d'un geste tout à fait détaché, le bout de tissu juste à côté de lui. Attendant la réponse, il observe plus en détail le tableau et, naturellement, ce qu'il contient, en s'attardant bien sûr, sur les jolies choses. Cette fille lui plaisait bien. Rester à voir si elle était aussi jolie de l'intérieur que de l'extérieur. Car il faut être bête pour se laisser avoir par une mocheté pareille. D'ailleurs, il ne savait pas que l'on pouvait être aspiré par les peintures. Est-ce une nouvelle particularité ? Il sait qu'il n'est plus très moderne, mais quand même.
« Au fait, ma jolie, comment tu as fait pour te retrouver là dedans... ? »
Parce que la seule explication logique, c'est qu'elle soit elle-même passé dedans ! Un sort, sûrement. Hades ne voit rien d'autre. Mais quel est l'intérêt de cette peinture ? Voir l'intérieur du lit ? Prendre les poupées ? Un sujet de recherche pour un cours quelconque ? D'ailleurs, qui est-elle, au juste. Une jolie fille, c'est bien. C'est encore mieux lorsqu'on connait au moins son identité. Autant lui demander. De plus, comme il ne s'est pas également présenté, ce sera une bonne raison d'engager la conversation de ce côté.
« Pardonne mon impolitesse. Tes yeux remplis de colère m'ont tellement perturbé que j'en ai oublié les bases. Je m'appelle Hades. Ravi de te rencontrer, ma jolie. J'imagine que toi aussi, tu as un prénom, sûrement aussi beau que la personne qui le porte, non ? »
Dernière édition par Hades A. De La Corde le Mer 29 Avr - 23:39, édité 1 fois | |
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| | Sujet: Re: Sally in Pink Painting ? [Intrigue > PV Hades] Mer 22 Avr - 22:57 | |
| Poudlard, c’était vraiment trop magique. Parfois, Sally se demandait si elle ne serait pas mieux en dehors de cette école de merlin. De toutes ces manifestations surnaturelles, la jeune Serdaigle s’en passerait bien, quelques fois. Et aujourd’hui, on peut dire qu’elle aurait tout donné pour que cet abruti d’escalier la conduise ailleurs, quitte à tomber sur une bande de Serpentard brusques. Ça l’effrayait moins de se faire cerner par des débiles que de devoir supporter le rose de cette peinture vraiment affreuse où elle était désormais prisonnière. Apparemment, si cette toile avait une quelconque intelligence, elle avait bien compris les moqueries que Sally lui avait lancées du regard. En plus, son beau pull blanc tout neuf était en train de s’imprégner de la poussière du couloir qui lui faisait face. Horrible, surtout qu’elle commençait à se les geler, la pauvre.
Bref, par habitude, Sally était très débrouillarde, pour ne pas dire qu’elle ne supportait pas la moindre aide dans une situation où elle aurait très bien pu s’en sortir toute seule. Malheureusement, la mésaventure où la jeune fille était la principale victime ne semblait pas si facile à régler. Non seulement elle commençait à avoir froid, mais faim aussi. Un petit ventre sur patte, la cadette Jenkins ? Oui, un peu quand même, il faut l’avouer. Tout ceci pour dire qu’elle en avait assez. Elle n’est pas très patiente. Mais soudain, Sally fut surprise par un éclatement de rire. Occupée à cet instant-là d’inspecter la pièce ternie et un peu floue, elle se demandait si ce n’était pas le tableau qui se fichait d’elle, pour lui payer son affront. Pas le moins du monde effrayée, il faut dire que lorsqu’elle se rendit compte que c’était dans le couloir qu’on se foutait d’elle, elle ressentit une vague de colère la submerger. Elle détestait qu’on se paie sa tête librement. En même temps, qui n’aurait pas ri ? Alors quand elle s’approcha de nouveau du tableau donnant sur « l’extérieur », la jeune Serdaigle découvrit un jeune homme dans le couloir. Génial, mais pas vraiment. Le seul point positif est que s’il tient à la vie, elle pourra le faire chanter et l’obliger à aller chercher un professeur ou une quelconque personne assez maligne et ayant le minimum de sérieux pour la sortir de là. Malheureusement pour elle, celui-ci était… déjà mort. Adieu donc, le moyen de pression.
Attendant que l’ectoplasme qui ne lui était pas inconnu se calme et prenne la parole, elle croisa les bras en levant un seul sourcil. Elle contenait sa colère, prête à exploser si l’esprit lui disait un mot de travers. D’ailleurs, la première question qu’il posa était évidente. Bien entendu que c’était à elle, bougre d’idiot ! En fait, elle ne prend même pas la peine de répondre, toujours aussi indignée par le nom qu’il lui a donné. « Si joli bout ». Ben voyons. Et quel droit avait-il de traiter son pull de truc ?
« Au fait, ma jolie, comment tu as pour te retrouver là-dedans… ? »
Et Sally se permit de « pêter son câble ». On peut dire qu’elle n’a aucun sang-froid, la gamine. Puis voyons, il lui a dit « ma jolie »… l’idiot. Sait-il qu’il risque de mourir une seconde fois à cause de son soi-disant air charmeur ? Bon nombre de personnes savent que ce genre de séduction laisse Sally Jenkins de marbre.
« Non mais t’es pas un peu dingue toi ? Tu crois que je suis assez idiote pour vouloir passer dans ce truc pourri et rose en plus ? Et puis, ton « ma jolie », tu le gardes pour les autres pimbêches qui roucoulent à chaque fois qu’un garçon passe. »
Reprise de respiration. C’est fou ce qu’elle parlait vite, la Jenkins. Comment ? Oui, elle aurait pu être plus douce. Mais depuis quand l’était-elle ? Non seulement elle était en colère, mais en plus elle s’était souvenu de la réputation de ce fantôme qui se prenait encore pour un vivant, à draguer et emmerliner les autres. Hors de question de se laisser avoir, comme elle s’était faite si bien avoir par cette toile fantastiquement moche… bien qu’il fallait qu’elle s’avoue que pour un cadavre translucide, il était assez mignon. Mais pour l’instant, ceci n’avait absolument aucunes importances. Et c’est là qu’il se présenta, alors que Sally était perdu dans une réflexion profonde. Hades, hein ? Comme le maître des Enfers. Peut-être que c’était de lui alors, que parlaient certaines filles de son dortoir. Et Sally qui pensait que ces idiotes étaient intéressées par la mythologie, et donc par autres choses que la nouvelle coiffure d’un charmant garçon. Bien qu’au summum de sa frustration, Sally se radoucit quelque peu. « J'imagine que toi aussi, tu as un prénom, sûrement aussi beau que la personne qui le porte, non ? », Qu’il disait, l’esprit. D’habitude, c’était Sally qui se vantait. Mais là, on lui adressait un compliment, quoique très mal placé vu la situation et les précédentes réactions qu’avait eu le fantôme. Et puis, tes yeux remplis de colère… Niéniénié. Genre. Enfin, peut-être que ça ne se voyait pas, mais Sally fut légèrement surprise, bien qu’après tout, elle pensait qu’il livrait ce genre de phrases à toutes les filles.
« Sally Jenkins, pour ma part. Maintenant que tu t’es bien marré et que tu connais mon fabuleux prénom, tu pourrais gentiment aller appeler de l’aide, histoire que je passe la nuit dans mon dortoir et pas dans cette soi-disant œuvre d’art ? »
Bien qu’elle avait espéré qu’un vivant passe, elle comptait bien sur la présence de Hades. Après tout, maintenant qu’il était là, il lui serait d’un grand secours. Enfin, si on peut dire ça. Il ne manquerait plus qu’il se fasse aspirer dans l’œuvre, celui-là. Même si ce serait réellement dommage, ça donnerait l’occasion à Sally de se venger rapidement. | |
| | | | Hades A. De La Corde
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| | Sujet: Re: Sally in Pink Painting ? [Intrigue > PV Hades] Jeu 23 Avr - 17:41 | |
| Bon, apparemment, elle l'a assez mal pris. Mais ce n'est pas de la faute à Hades ! Il n'y peut rien si cette pauvre jolie jeune fille est coincée dans cette chose horrible et moche que l'on appelle tableau. Et puis, quelle idée de se balader ici par ce temps ! Bon, on ne demande pas ce que lui fait ici. Il ne peut pas profiter du soleil, alors qu'il soit enfermé, ou dehors, c'est exactement la même chose. Et puis, lui ne risque pas de tomber dans un tableau. Et même si cela lui arriverait, étant un fantôme très intelligent – et surtout un fantôme, en fait – il pourrait tout simplement en sortir, comme s'il traversait un simple mur. Ça, ce n'est pas donné à tout le monde, hein. Donc l'inconnue ne pourra pas sortir comme cela. Qu'est-ce que c'est bête... pour elle ! D'ailleurs, il ne l'a pas remarqué tout de suite, mais elle est vraiment mignonne quand elle est en colère. Parce que oui, elle doit sûrement l'être. L'éclat dans ses jolis yeux verts ne doit pas être de l'admiration, loin de là. Enfin, pas après ce que le spectre a fait. Peut-être que lorsque tout cela sera fini... C'est beau de rêver, mon vieux.
Soit, maintenant que la demoiselle a remarqué – parce que oui, elle ne semblait pas l'avoir remarqué en premier lieu – grâce, ou à cause du fou-rire du fantôme, il faudrait peut-être l'écouter. Elle va d'ailleurs exploser, et pas de joie. En même temps, moi je la comprends, Hades est tellement nul question social. C'est vrai. Je le sais, c'est moi qui l'ai créé. Enfin bref. Il peut comprendre qu'elle s'énerve, mais ce n'est pas nécessaire de parler aussi durement. Il a un cœur, tu sais, petite. Même s'il ne bat plus à proprement parler, les sentiments sont toujours là. Hum, moi, je baratine ? Mais non, c'est vraiment vrai. Mais pas dans ce cas. Il ne l'a connait pas. Il ne peut pas être blessé par ce qu'elle lui reproche. Même, ça le fait sourire. Si c'est pas beau la joie.
« Non mais t’es pas un peu dingue toi ? Tu crois que je suis assez idiote pour vouloir passer dans ce truc pourri et rose en plus ? Et puis, ton « ma jolie », tu le gardes pour les autres pimbêches qui roucoulent à chaque fois qu’un garçon passe. »
Elle marque plus d'un point, là, Hades. Rembarré en beauté, le fantôme ne trouve pas tout de suite ses mots. Normal, ça a beau ne pas être la première fois qu'on l'envoie bouler, c'est toujours aussi surprenant. Pas qu'il se croit irrésistible, mais c'est un peu ça. D'habitude, les filles sont à ses pieds. Pas de vantardises, juste du réalisme. Certes, il y en a quelques unes - notamment les profs – qui ne se gênent pas pour lui dire leur façon de pensée. « Oh Hades, par pitié arrête ton cinéma, c'est vraiment pitoyable ! Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, tu es mort, espèce d'imbécile. ». Mais ce n'est pas de sa faute, d'abord. C'est la faute au monstre qui l'a bouffé ! Il est sûr que c'est Dolly, en plus. Certain ! Il n'y a qu'elle pour lui faire chier, jusqu'à le tuer. Bon, oké, ça ne tient pas tellement la route, mais chut. Ça pourrait le vexer.
« Tu m'en vois parfaitement navré, ma belle. Je ne voulais en aucun cas te vexer, tu sais. Mais on ne sait jamais, quelques fois que tu aurais pu avoir un goût prononcé pour les fleurs et le rose... Quant à ce merveilleux petit surnom que je t'ai trouvé, je ne vois pas pourquoi je devrais le garder, puisqu'il est pour toi ! Ce n'est pas très gentil de refuser les cadeaux des autres. »
Tout cela, avec le sourire à la fois innocent et charmeur. Il le sait, à coup sûr, elle ne pourra pas résister, héhé. Il est tellement orgueilleux, ça le perdra un jour. Enfin, façon de parler, vu qu'il est déjà mort. Et ça n'a pas l'air de le freiner pour autant. C'est la vie, que voulez-vous. Il n'a pas pu profiter de la sienne, il profite de la mort. Il n'y a rien après, alors il a tout son temps. C'est cela l'avantage, le fantôme peut tout remettre au lendemain. Et aucunes contraintes ne lui sont soumises. Qu'est-ce que c'est bien, d'être mort. Bon, bien sûr, il y a certains inconvénients. Comme ne plus manger. Le goût de la nourriture lui manque affreusement parfois. Et aussi les plaisirs charnels. Ne me regardez pas comme cela, je n'y peux rien ! Ce fut un homme, quand même, en pleine possession de ses moyens. Il ne s'est pas privé, croyez-moi. Et non, il n'y aura pas de détails, inutile d'insister. Après, c'est moi qui passe pour la perverse de service... Hum. Revenons au sujet principal, à savoir, la belle inconnu qui ne l'est désormais plus. Bah oui, entre-temps, elle a quand même répondu à la question de ce cher Hades.
Elle a l'air moins féroce, aussi. Peut-être que les compliments ont marché. Après tout, une fille, c'est simple et facile à flatter. Surtout lorsqu'on est sincère. Sally Jenkins. Ainsi donc, elle s'appelle comme ça. Ça va, c'est franchement potable comme prénom. L'ectoplasme aurait très bien pu imaginer d'autres identités. Genre, Gertrude, Ginette ou Alice, un truc qui collait bien avec le tableau, quoi. C'est un peu méchant, sur le coup, là. Mais bon, il aurait très bien pu s'agir de cela. N'empêche que ce n'est pas le cas, donc pas de soucis à se faire ! Ce serait la honte d'aborder une Roberte, non ? Nous sommes bien d'accord, alors. Qu'est-ce qu'elle demande, de l'aide ? Si le fantôme se remet à rire, ça fait quoi, au juste ? Non, parce qu'elle est tellement drôle là. Genre, Hades, demander de l'aide à quelqu'un. Faut pas rêver, non plus. Déjà, les gens s'enfuiraient, et puis, personne ne le prendrait au sérieux. C'est vrai que « Y'a quelqu'un qui peut m'aider ? Ce n'est pas pour moi, hein, mais pour une nana qui est bloquée dans un tableau. », ça fait tellement sérieux venant de lui.
« Désolée, ma jolie, mais je ne pense pas pouvoir t'aider. On ne me croirait pas si j'expliquais la situation. Tu es tombée sur la mauvaise personne, en plus d'être tombée dans un tableau... Bon, okay, c'était pas très drôle. Tu ne peux pas sortir à l'aide de ta baguette, au fait ? »
C'est vrai ça, c'est une sorcière non ? Et puis, son interlocutrice ne va pas non plus lui reprocher de vouloir détendre l'atmosphère, si ? D'accord, c'est un peu sur elle, mais bon. C'est drôle, n'est-ce pas ? Hades n'est pas le seul fier de sa blague, si ? Ha, et bien, tant pis alors. Au moins, elle est faite. Le pauvre spectre sent que la miss est légèrement à deux doigts de lui hurler dessus. Pour une fois qu'il n'a rien fait, en plus. Il y a des jours où mieux vaudrait être vraiment mort, et pas sous une forme ancestrale. Il ne lui reste donc plus... qu'à attendre une personne normalement constituée, sachant trouver une solution ou appeler de l'aide. Pas comme lui, en fait. Tout ce qu'il peut faire pour le moment, c'est la faire patienter, en faisant connaissance avec elle, par exemple. Elle l'intéresse beaucoup, en plus. Donc, cette situation tombe à peu près à pic. Du moins, pour lui. En ce qui concerne la belle Sally, il suppose que non. Logique, en même temps. Qui aimerait se retrouver coincé là dedans, avec pour compagnie un si beau fantôme ? Moi.
« Mais si tu veux, on peut parler. Moi ça ne me gêne pas du tout, j'ai plein de temps devant moi ! Par exemple, quel âge as-tu ? Tu pètes souvent des plombs comme ça, quand on t'appelle ma jolie, ou c'est moi qui te fait cet effet ? »
Parle-t-il trop ? Sûrement. Mais bon, on lui pardonne. Regardez-moi ce si joli visage, avec ce si joli sourire en coin et ce regard lubrique brillant. | |
| | | | Sally Jenkins
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| | Sujet: Re: Sally in Pink Painting ? [Intrigue > PV Hades] Ven 24 Avr - 0:34 | |
| Sally et les mecs. Une grande histoire. Et pas d’amour, vous pouvez le croire. Oh la jolie rime.
Disons que la jeune Serdaigle n’est pas sensible au charme, vous voyez ? Elle déteste qu’on se fie aux apparences, qu’on décèle d’ailleurs quoique ce soit de vrai dans ce que vous portez. Pour elle, rien ne vaut que la communication pour apprendre à connaître son prochain. Mais bon, vu son sale caractère et sa répartie (ainsi que son humeur du moment), l’ectoplasme avait du courage de rester poli. Et puis, cette réaction cachait une certaine timidité, même si Sally ne l’avouera jamais. Bref, tout ça pour dire que Sally n’a eu qu’un seul et unique petit ami. D’une certaine manière, elle n’aurait jamais pu faire pire, puisque c’est, pour elle aujourd’hui, un terrible frimeur que la jeune fille douce et agréable qu’elle est a envie de démonter puis de le faire brûler à chaque fois qu’elle le croise dans un couloir. Ahem. Mais, car il y a un mais, Sally reste une fille, avec tout ce qui va avec…. Les hormones quoi ! Et une fille, ça reste facilement influençable, bien que Sally le soit beaucoup moins. Cependant, les compliments, ça, ça lui plaît énormément, bien que le « ma jolie » en soit un, elle n’aime pas beaucoup les surnoms, la Jenkins.
Les cadeaux ! C’est bien qu’il en parle, tiens. Sally déteste les cadeaux. Parce qu’elle ne sait jamais comment montrer que ça lui fait plaisir. Elle aime en offrir, en rapporter, mais elle ne supporte pas en recevoir. C’est sûrement pour ça qu’elle haie le jour de son anniversaire. Bien que ceci la touche beaucoup, Sally n’aime pas montrer justement que ça lui fait plaisir, et difficile de rendre la pareille avec un simple merci, c’est trop facile, trop limité... Pour elle, vraiment, alors, ce surnom ? Elle doute, puis se retient de sourire. Ok, il est à moitié pardonné, Hades. Non seulement elle commençait à se détendre, mais en plus cet imbécile de cadavre translucide allait réussir à la faire rire, si ça continuait. Sally adore les blagues idiotes, et elle sait qu’elle a un humour débile. C’est souvent elle, qui rie de ses propres histoires qui sont censées être drôles. Tiens d’ailleurs, elle adore celle du moldu et du sorcier qui rentre tous les deux dans un bar et…
« Désolée, ma jolie, mais je ne pense pas pouvoir t'aider. On ne me croirait pas si j'expliquais la situation. Tu es tombée sur la mauvaise personne, en plus d'être tombée dans un tableau... Bon, okay, c'était pas très drôle. Tu ne peux pas sortir à l'aide de ta baguette, au fait ? »
Esquisse de sourire, un ! Sally rie intérieurement, mais elle affiche un léger sourire. Elle espère quand même qu’il ne va pas croire qu’il peut l’avoir aussi facilement. C’est pas parce qu’il a un humour aussi pourri que le sien que ça y’est, hou ! C’est le grand amour, le coup de foudre en gros. De toute manière, elle n’y croit pas, Sally, à ces trucs là. C’est débile, ça sert à rien… ça pue en gros. Puis, elle le trouvait pathétique, ce Hades. Même s’il était totalement potable (même plus si elle devait être sincère), il l’a prenait vraiment pour une idiote. Enfin, c’est ce qu’elle ressentait, surtout après la question qui tue : La baguette. La baguette ! Comme si elle n’y avait pas déjà pensé, la Serdaigle. *Minimum de logique merci, même si la tienne est morte avec le battement de ton coeur, l’esprit.*. Et puis quel sort pouvait l’aider dans cette situation ? Si Sally l’avait d’ailleurs, elle aurait certainement déjà brûlé le lit, la tapisserie… bref, tout ce qui portait du rose et qui était « mignon ». L’ensemble de la pièce, oui. Même la petite chaise qui était devant la coiffeuse minable avec des fleurs était rose ! Le tableau était d’ailleurs vide. L’habitant de cette horreur était sûrement parti. Mais Sally ne voyait aucunes portes, aucunes sorties. Enfermée. Et elle détestait ça. Comment ? OUI. Comme beaucoup d’autres choses.
Pour en revenir à ce problème, Sally soupira fortement, montrant son mécontentement. Bien entendu. Elle venait de se souvenir des échos qui lui étaient parvenus à ses oreilles, sur l’attitude de ce Hades, en outre son air sans arrêt dragueur, l’ectoplasme était un grand farceur. Un idiot, en somme. Mais il faut avouer que Sally adore les idiots, enfin, une certaine gamme d’idiot hein (mais oui, mais oui, y’a plusieurs grades, que je vous dis !). Le genre d’idiot qui reste gentil. Bref, on ne va pas s’étaler dessus. Il ne fallait pas non plus qu’elle se laisse entraîner par ses réflexions, parce que ça risquait de durer. Sally ne devait pas s’éloigner de son principal problème, celui de sortir de ce tableau, et par ses propres moyens serait le mieux. Ensuite, si elle ne trouvait pas de solutions, il fallait qu’elle se débrouille pour que ce fantôme lui serve à quelque chose, et à quelque chose d’autre qu’un défouloir, bien qu’il fallait qu’elle avoue que personne n’allait le croire. Le seul espoir qui lui restait, était donc que quelqu’un de censé, un préfet, quelque chose comme ça, qui passe et qui la voit enfermée dans ce tableau de merlin. Sally finit par prendre la parole, en soupirant, les mains sur les hanches, l’air passablement irritée par elle-même.
« J’ai oublié ma baguette dans mon dortoir. Et puis je pensais pas me retrouver là-dedans quand je devais, à la base, me rendre à l’infirmerie. »
Voilà, elle était calmée. Sereine…enfin pas tellement. Mais on pouvait désormais lui parler sans qu’on craigne qu’elle nous saute dessus (bien que là, c’était matériellement impossible pour deux raisons : la première, la Serdaigle était enfermée dans un tableau. La deuxième, vous la devinerez sûrement : difficile de sauter sur un fantôme, mis à part si on veut se planter par terre et passer pour un idiot… ce que Sally ne supporte pas en fait.) Bien que Sally soit assez pipelette, elle fut assez surprise du flots de paroles que lui versait l’ectoplasme. Dire qu’elle croyait que tous ces morts n’étaient pas bavards, elle s’était plantée en beauté. D’ailleurs, en parlant d’infirmerie, c’était étrange, mais son mal de tête avait subitement disparu. Un point positif, au moins dans tout ce remue-ménage. Non seulement elle devait supporter l’autre là, mais le rose était omniprésent aussi. Alors le mal de tête n’aurait pas réellement arrangé les choses.
« Mais si tu veux, on peut parler. Moi ça ne me gêne pas du tout, j'ai plein de temps devant moi ! Par exemple, quel âge as-tu ? Tu pètes souvent des plombs comme ça, quand on t'appelle ma jolie, ou c'est moi qui te fait cet effet ? »
Elle aurait bien voulue oui, pendant une seconde. Mais là, il faut avouer qu’elle redevenait sèche et peu apte à être polie et agréable. L’effet qu’il lui faisait, il voulait vraiment le savoir ? Hades cherchait véritablement à mourir une seconde fois. D’ailleurs, dès qu’elle se sera sortie de là, elle lui ferait payer pour ça. Bien entendu, ses réflexions étaient limitées dans une pareille situation frustrante. Puis le temps, peut-être qu’il en avait lui, mais elle non. Sally n’oubliait pas tout le boulot qui l’attendait après. Oui, parfois, c’est vraiment chiant d’être vivant.
« L’effet que tu me fais est égal à celui que me font deux mandragores en mutation, mon vieux, c’est-à-dire aucuns. Alors si tu veux pas que je pète vraiment mon plomb, celui qui pourrait détruire le peu d’humanité qui te reste, t’as intérêt à modérer tes paroles. On va tirer tout ça au clair avant de ‘parler’ : Je me laisserais pas si facilement avoir par tes jolies paroles de dragueur. Si tu veux qu’on ne te rejette pas, tu devrais aller voir les autres filles, les idiotes, les seules que tu arrives à embobiner. Sache que Sally Jenkins déteste qu’on la surnomme, et spécialement ‘ma jolie’ ! »
Elle passait vraiment du coq à l'âne. Sourire et colère de nouveau. Il était une fois une fille… qu'il faudrait vraiment tuer. Elle trouvait une raison de s'énerver alors qu'il n'y en avait aucunes. Genre il ne lui faisait aucuns effets ! Menteuse va. Surtout qu’elle adorait son regard, et celui qu’elle lui lançait la contredisait totalement. Un moyen de désamorcer la bombe, n’est-ce pas ? | |
| | | | Hades A. De La Corde
Fantôme de Gryffondor
Humeur :
Baguette Magique : J'en ai plus BWAHAHAHA.
Statut Sorcier : Sang-Pur Transparenté (H)
Animal de Compagnie : N'en a pas
Nourriture Favorite :
Feuille Phoenixiene
Gallions: 77
RP: 6
Journal à Notes:
| | Sujet: Re: Sally in Pink Painting ? [Intrigue > PV Hades] Ven 24 Avr - 19:30 | |
| Tiens, c'est bizarre, elle ne relève pas ce que Hades lui a dit. Lui qui pensait la faire réagir un peu, pour revoir ce vert re-briller de colère. Ce n'est pas drôle. Quoique, elle a l'air plus détendue, et c'est déjà ça de gagner. Le fantôme sait bien que son charme ravageur opèrerait ! Mais d'habitude, cela prend moins de temps. Un défi, cette jeune fille. Intéressant. Il sent qu'il va bien s'amuser, aujourd'hui, en sa compagnie. Enfin, si celle-ci ne décide pas de hurler au viol. Ce serait méchant de sa part. N'y voyez là rien de pervers ! C'est juste une expression, juste une expression... Puis, de toutes façons il ne pourrait même pas ! Et toc, cassé les gens, hein ? Enfin bref. Peut-être devrait-il faire quand même attention à ce qu'il dit. Parce que bon, pour le moment, elle a l'air d'apprécier ces flatteries, mais qu'en sera-t-il dans vingt minutes ? Il ne veut pas non plus lui faire peur. Il aimerait vraiment la connaître, en plus. Il sent qu'elle n'est pas comme les autres filles qui, en le voyant, en lui parlant, tombent raide dingues en gloussant. Cela se voit, qu'elle n'est pas comme elles. Déjà, ça se voit aux réactions qu'elle a eu précédemment. Puis, son caractère se différencie des autres que le spectre connait.
Ha ! Elle sourit. Pas beaucoup, certes, mais assez pour faire comprendre à l'ectoplasme que son but est atteint. Il a réussi à détendre un peu l'atmosphère, n'est-ce pas génial ? Elle est jolie aussi, quand elle sourit. C'est agréable. Hades l'observe encore. Il aime bien observer les gens. Généralement, ça les met mal à l'aise, et donc il a le dessus. Mais cette fois-ci, il ne pense pas que cela marchera sur elle. D'une part, elle n'en a pas l'esprit, d'autre part, ce n'est pas ça qu'il veut. Il n'a aucune envie d'avoir l'air hautain, ou méchant à ses yeux. Il veut juste essayer de la connaître, ce qui est bien rare chez lui. Cela cacherait-il quelque chose, monsieur le fantôme ? Du tout, pense-t-il. Du moins, pas pour le moment. Mais c'est vrai qu'il s'agit là de la première fois qu'il s'intéresse à quelqu'un comme cela. Probablement parce que Sally a quelque chose que le spectre aime bien chez les gens. Enfin bon, je me répète, et on ne pas s'attarder sur des choses que l'on est censé ignorer pour le moment, nah !
Etant attentif à tous ses faits et gestes, Hades remarque un petit changement moral. Venait-elle de se souvenir d'un truc désagréable ? Ça doit l'être, puisqu'elle soupire assez fort, et l'être transparent a le pressentiment que ça le concerne. En même temps, ils ne sont que deux, donc pas difficile de deviner ce à quoi elle pense. Elle n'a toujours pas répondu à sa question. Elle cherche donc la réponse. Logique, non ? Il est trop fort, il le sait, pas la peine de lui dire, sa tête pourrait enfler. Au sens figuré, bien sûr. Il serait trop moche, sinon. Imaginez le avec une tête grosse comme un ballon de baudruche. Ce serait tout bonnement horrible. Il ne pourrait plus aborder personne. Hum, ceci n'est pas une bonne idée, okay ? On ne touche pas à sa tête ! Perdu dans con débat intérieur, et sur l'horrible vision de lui version ballon, il a presque failli rater la réponse de sa très chère nouvelle amie.
« J’ai oublié ma baguette dans mon dortoir. Et puis je pensais pas me retrouver là-dedans quand je devais, à la base, me rendre à l’infirmerie. »
Oh. Elle a mal ? La pauvre. L'ectoplasme compatit. Lui ne sent plus rien niveau physique, donc l'infirmerie, il n'y va jamais. Il ne sait même plus à quoi ça ressemble. Hades se souvient vaguement des lits blancs, mais c'est tout. Enfin bon, il faut dire que comme ce n'était pas un de ses endroits préférés, il n'y va pas souvent. Et puis il n'a personne à aller voir là bas. Mais si la jeune fille sort d'ici, il pourra peut-être l'accompagner, qui sait. C'est une bonne occasion de se montrer et courtois, et de revoir cette jolie pièce qu'est l'infirmerie. Mais surtout pour l'accompagner, en fait. Le spectre ne perd jamais ses priorités de vue, c'est connu. Et il en a trouvé une autre, très compliquée à trouver, bien sûr.
« Oh. Tu as tes règles, c'est ça ? C'est bien comme ça que ça s'appelle, non ? Je suis certain que c'est pour cela que tu es si désagréable avec moi ! »
Hum, qui a dit qu'Hades était intelligent ? Je ne réponds pas présente, ce n'est pas moi. Enfin bon, il a toujours le mot de trop. Alors un de plus, ou un de moins, quelle différence cela fait ? Bon, okay, ce n'est pas forcément la bonne réplique à dire. Il a fait fort, elle va certainement s'énerver. Mais... C'est lui quoi ! On ne le change pas. Et puis, ce n'est ni vexant, ni méchant, hein ? Ça va te retomber dessus mon vieux, surtout avec une fille comme ça. Elle n'a pas non plus sa langue dans sa poche, tu l'as bien vu. Alors fais gaffe, tu vas t'en prendre, comme on dit maintenant, plein la gueule. Héhé. Moi, sadique ? Du tout. En fait, la remarque qu'il lui a adressé va faire des étincelles, il le sent. Déjà que là, elle recommence à se crisper. C'est dommage, lui qui croyait l'avoir calmée avec ses belles – et sincères, ne l'oublions pas – paroles.
Purée, ça fait mal, hein Hades. Se faire casser comme ça, ça ne t'arrive pas tous les jours. N'empêche qu'elle a tord. Deux mandragores en mutation, ça ne fait pas rien. C'est horrible comme vision. Serait-il horrible, lui, le tombeur translucide ? C'est bien la première fois qu'on lui dit cela. Ment-elle ? C'est possible, il n'est pas sûr. Après tout, c'est bien le genre de fille à être tellement fière qu'elle cache ses sentiments. Aucun moyen de savoir. Mais bizarrement, ses yeux ne parlent pas vraiment de ce qu'elle vient de dire. Débat intérieur dans ta tête de la jolie jeune fille ? Monsieur le fantôme créé encore des contradictions ? Hoho. Et puis, il n'a aucune envie d'aller voir les autres filles, maintenant qu'il en a trouvé une tout à fait à son gôut. C'est vrai, pourquoi irait-il ailleurs ? Il y a mieux ici.
« Tu me vexes, ma jolie. C'est moche, deux mandragores en mutation. Je ressemble vraiment à ce truc dégoutant ? Pour quelqu'un qui déteste les surnoms, je te trouve quand même bien conciliante. Ce n'est pas pour me plaindre, hein. J'aime bien, moi. »
Il espère juste qu'elle ne se renfermera pas, juste pour l'embêter. Elle en serait bien capable, haha. Ce serait embêtant si le fantôme veut lui parler. Et puis d'abord, il est très beau ce surnom ! A l'honneur de la propriétaire, a-t-il dit tout à l'heure. Et il le pense. Enfin, pas qu'il ne pense pas ce qu'il dit aux autres, mais là, c'est vraiment sincère, et pas forcément dans le but de la flatter ou de la draguer. Un peu, quand même, il doit l'avouer – et moi aussi – mais ce n'est pas que pour cela. Enfin bref, il était venu ici au départ pour embêter quelques tableaux. Là, on peut dire que c'est ce qu'il fait, sans pour autant le faire. Ne suivez pas la logique, il n'y en a pas. Il faudrait quand même trouver le moyen de la faire sortir de là. Ce n'est pas drôle de parler à une peinture, même si la jeune fille n'est pas normalement intégrée dedans. Et puis, il faut penser à elle. Rester toute sa vie dans un truc aussi immonde, c'est comme aller en prison. Plutôt mourir. D'un côté, elle rejoindrait Hades et... Stop les rêves, okay ?
« Sinon, ils sont jolis les lapins ? »
Hades. Ferme la pour voir. | |
| | | | Sally Jenkins
:: Serdaigle ::
Elève de 5ème Année
Humeur :
Baguette Magique : Baguette en bois de Coudrier contenant un échantillon de peau de Sombral.
Statut Sorcier : Sang-Mêlé
Animal de Compagnie : Furet
Nourriture Favorite :
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RP:
Journal à Notes:
| | Sujet: Re: Sally in Pink Painting ? [Intrigue > PV Hades] Ven 24 Avr - 21:59 | |
| C’est bizarre, mais dans tout cela, Sally a de plus en plus l’impression que Hades ne se fout pas de gueule, qu’il est sincère dans ses belles paroles. Mais, Sally et ses impressions… ça fait souvent deux, comme son soi disant sens de l’orientation. Bon, Sally en veut beaucoup aux escaliers. Enfin, comme je le disais plus haut, elle n’aime pas tirer des conclusions à partir de ce qu’elle voit de toute manière. Avec les humains en tout cas. Hades, pas humain ? En tout cas il l’a été, et même s’il est mort, ça reste un voile qui parle et qui drague. D’ailleurs, bien que Sally trouve ça ridicule que l’ectoplasme fasse comme s’il était vivant, ça l’amuse et puis ça l’adoucit d’une certaine manière. Parce que ça ne doit pas être marrant d’être mort, presque autant d’être vivant quelques fois. Dans les deux cas, ça fait chier. D’ailleurs, n’allait pas penser que Sally oublie son problème principal. Elle commence à saturer. Et l’autre là, il n’arrange surtout pas les choses… Elle rejette sa faute sur lui ? Juste un peu. Finalement, si ça continue sur ce chemin là, son mal de tête va revenir et elle va souffrir encore plus. Déjà que la faim la tenaillait. Oui, ce n’était pas son jour à la Serdaigle.
Ce qu’elle n’aime pas, peut-être, c’est l’assurance légendaire qu’à Hades. Celle dont toutes les filles parlent « Hades par ci, Hades par là. AAH Si Hades était vivant… ». Tss. *Si Hades respirait il vous aurait déjà toute sautées* Oh la perverse, la méchante, la très pas gentille. Ca lui rappelle Kurt, son ex, tout ça. Et ça l’agace vraiment. Bien qu’elle montre la sienne avec délectation, les mecs qui ont de l’assurance, de la confiance en eux, depuis qu’elle a rompu avec Kurt, c’est ce qui l’énerve le plus. Puis Sally n’aime pas qu’on n’impose pas des limites. C’est assez hypocrite de sa part de dire ça, puisque pratiquement toutes les limites, elle les dépasse. Elle sent le regard de Hades. Ca la dérange pas, elle s’en fiche. Ca la flatte, mais tout ceci, c’est tellement ignoré chez elle qu’elle ne s’en rend même pas compte. Tout ça pour dire que Sally est assez fière d’avoir rembarré ce cadavre translucide de malheur. Certaines filles la prendront pour une folle, une inconsciente, une idiote. Mais qu’importe ! Sally a l’habitude, voyez-vous ? Puis elle s’en moque. Si elle choppe une de ces nanas abruties, Sally l’humiliera tant qu’elle ne s’en remettrait plus. Huhu.
« Oh. Tu as tes règles, c'est ça ? C'est bien comme ça que ça s'appelle, non ? Je suis certain que c'est pour cela que tu es si désagréable avec moi ! »
Sally ne se retient plus. Elle éclate alors de rire, un grand rire franc et assez froid. Un rire qu’elle espère bien sarcastique et moqueur. La Serdaigle se tient à moitié le ventre, baisse un peu la tête, puis se redresse. Mais quel idiot. Elle qui pensait que les fantômes en avait appris de leurs erreurs. Il venait d’une autre époque, il était mort, il avait vu d’autres choses… mais non, Hades n’avait aucuns signes de maturité dans ses paroles. D’ailleurs, ça l’intrigue, cette mort. Tous les autres fantômes sont assez vieux, mis à part lui et un autre là, le jeune fantôme de Serpentard. Il faudra qu’elle lui pose la question plus tard, du genre : Dis, l’ectoplasme, t’as fais une fausse joie à qui et quand lorsque t’es mort, puis que t’es revenu ?
« Ne t’imagine pas des choses, Hades. Si je suis désagréable avec toi, c’est que t’es un petit emmerlineur translucide, si tu vois ce que je veux dire. En plus tu ne m’es même pas pratique. Et oui, c’est exactement ça. Je suis indisposée, pourtant, j’avais bien envie de me faire quelqu’un ce soir ! »
Tu ne m’es même pas pratique puisque personne ne te crois si tu racontes que je suis coincée dans un tableau, fait-elle comprendre, en plus qu’elle n’a pas ses règles avec son faux air déçu concernant une soirée au lit. Elle croise les bras, soupire, aussi énervée qu’il y a quelques instants. D’ailleurs, Sally en a marre d’être debout. Se tournant, faisant dos à Hades, elle s’éloigne du tableau qui donne sur l’extérieur, plongeant dans l’horreur du tableau rose. Elle tire une chaise, la dispose devant le tableau, puis s’assoit sans douceur. D’ailleurs, quand elle posa ses fesses sur le siège, il eut un étrange effet, comme si les couleurs s’étalaient, s’envolait. Bref, de toute manière, elle s’en fichait. Les coudes posés sur les cuisses, son menton pris entre ses deux mains, elle fit la moue, toujours aussi frustrée. Mais elle ne tarde pas à lever le regard vers Hades, parce que fixer une tapisserie rose, c’est pas franchement agréable pour elle.
« Tu me vexes, ma jolie. C'est moche, deux mandragores en mutation. Je ressemble vraiment à ce truc dégoûtant ? Pour quelqu'un qui déteste les surnoms, je te trouve quand même bien conciliante. Ce n'est pas pour me plaindre, hein. J'aime bien, moi. »
Si Sally était une bonne menteuse, elle se serait exclamée qu’il était bel et bien aussi moche que ses pauvres créatures, mais elle n’y aurait pas arrivé, c’était contraire à ce qu’elle pensait. Car malgré qu’elle soit énervée contre lui, qu’il joue le bon rôle de défouloir, Hades n’est pas mal du tout. En fait, il y a quelque chose de différent, outre le fait qu’il est transparent. Quelque chose qui se détache des autres garçons. Mais elle chasse ses idées. Il ne manquerait plus qu’elle en tombe amoureuse… elle avait oublié tout ça, ces sentiments, depuis longtemps. Et puis elle avait d’autres préoccupations qu’un futur amour impossible. AHEM. Bref, elle l’entend encore parler. Sa voix résonne dans sa tête. Des lapins ? En entendant parler d’eux, elle pense à son furet. Si Sally ne sortait pas très vite de là, il allait faire les pires bêtises, tant il était idiot. Soupirant de nouveau, elle fourre sa tête dans sa main et prend une nouvelle fois la parole, d’une voix lassée et étouffée.
« Ils sont horribles. Je sature. J’ai envie de sortir. »
Puis, juste pour elle, pour ne pas détruire son aspect de fierté, elle marmonne un truc, un juron, peut-être un peu trop fort. Sally, baisser les bras ? Non, mais là, il faut avouer que ça la lasse déjà d’être enfermée, sans sortie, sans baguettes. Dans cette salle, toute seule. Bien qu’elle paraisse désagréable, la jeune fille n’aime pas la solitude. Alors, d’une certaine manière, elle apprécie la compagnie du mort. Puis elle relève la tête, lentement, l’air toujours aussi passablement irritée. En plus ça y’est, elle a chaud. La vie d’un habitant de tableau n’est vraiment pas agréable. Sally se tient brusquement debout, approchant son visage à quelques millimètres du tableau donnant sur l’extérieur. Ses sourcils sont froncés, mais son regard est un peu désespéré.
« De ton temps, y’a pas eu un évènement de ce genre ? Un idiot qui s’est fait prendre par un tableau, quelqu’un coincé dans une gargouille ? Tu vas bien me servir à quelque chose, dis moi, que t'es pas mort pour rien ! » | |
| | | | Hades A. De La Corde
Fantôme de Gryffondor
Humeur :
Baguette Magique : J'en ai plus BWAHAHAHA.
Statut Sorcier : Sang-Pur Transparenté (H)
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Feuille Phoenixiene
Gallions: 77
RP: 6
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| | Sujet: Re: Sally in Pink Painting ? [Intrigue > PV Hades] Dim 26 Avr - 17:01 | |
| [J'ai honte. C'est tellement nul ce que je viens de pondre. Excuse ma médiocrité T_T.] « Ne t’imagine pas des choses, Hades. Si je suis désagréable avec toi, c’est que t’es un petit emmerlineur translucide, si tu vois ce que je veux dire. En plus tu ne m’es même pas pratique. Et oui, c’est exactement ça. Je suis indisposée, pourtant, j’avais bien envie de me faire quelqu’un ce soir ! »
Précédé d'un rire que le fantôme juge démoniaque. C'est vrai quoi, on ne devrait pas permettre à de si jolies filles de rire ainsi. Ça fait un peu peur, il doit l'avouer. Bon, okay, il l'a un peu – beaucoup – cherché aussi. Il n'a pas la prétention de dire qu'il n'a rien fait, ce qui serait faux. C'est maintenant qu'il se dit qu'il aurait mieux fait de réfléchir avant de l'ouvrir. Ce n'est pas impossible, non non, juste qu'il a du mal, là, il ne sait pourquoi. Mais qu'est-ce qu'il bête. Tu pensais à quoi, Hades ? Que ça allait la faire rire ? Stop les rêves, j'ai dit. Tu t'enfonces encore plus. Pour une fois dans ta... Mort, réfléchis à ce que tu vas dire, ce n'est pas compliqué. Oké, elle est jolie. Oké, elle a un caractère que tu aimes bien. Mais ce n'est pas une raison pour sortir n'importe quoi ! Imbécile. Le pire, c'est ce qu'elle a dit le blesse. Pas la dernière partie, mais la première. Il n'a vraiment pas pensé à mal. Sur le coup, ça lui semblait être une bonne idée. Ben oui, tout à l'heure, elle a sourit. Là, c'est autre chose. Il ne sait pas quoi répondre et ne préfère de toutes façons pas répondre. Qui sait ce qu'il pourrait encore dire comme conneries. Et elle se mettrait sûrement encore plus en colère. Et là, tous les espoirs pour sympathiser tomberont à l'eau. Chouette, hein. En même temps, quelle idée d'avoir un caractère aussi... Enfin bref. Juste détourner suffisamment les yeux pour que ne pas que la miss sache ce qu'il ressent, et le tour est joué.
Ce qui ne sert à rien, il faut le dire. D'abord parce qu'à son avis, elle s'en fout pas mal. Ensuite, la jolie méchante lui a tout simplement tourné le dos, pour fuir il ne sait où dans cet horrible tableau. C'est qu'il l'aurait presque oublié. D'un côté, ce n'est pas plus mal qu'elle y soit enfermé. Pas qu'il risque quelque chose, hein, mais sait-on jamais. Les vivants nous surprendront toujours. Les morts aussi, d'ailleurs. Mais c'est une autre histoire, ça. Le spectre se demande qui a bien pu peindre une pareille horreur. Un aveugle, certainement. Ou une mamie en manque d'amour. Tout est possible, dans le monde magique. Peut-être un elfe de maison... Bah, qu'est-ce que ça peut faire. Ce grand artiste doit être mort à l'heure qu'il est. Heureusement. Hades imagine déjà les autres chefs d'œuvre qu'il a pu faire. Splendide, vraiment. Il faudrait tous les brûler. Prochaine mission, peut-être. Il demanderait de l'aide s'il y pense encore après la fin de cette entrevue.
Ha, elle revient. Avec une chaise. Oui, bien sûr. Elle est vivante, elle. Elle ressent encore les courbatures, les maux de têtes, de ventre, la faim. Quelle chance, vraiment. Bon, okay, tout cela ne lui manque pas tellement. En même temps, à qui cela manquerait ? L'ectoplasme change lui aussi de position. Non pas parce qu'il a mal quelque part – ce qui est théoriquement impossible – mais pour plutôt se rapprocher du tableau. En fait, c'est plutôt pour ne plus voir le visage de l'élève. Il se place dos au mur, tout en faisant attention à ne pas s'y appuyer, il ne manquerait plus qu'il traverse le tableau, à droite du truc rose. Oh, il est beau le tableau d'en face. Ça change de l'horreur qu'il a eu sous les yeux. En fait, ne pas la voir, ce n'est pas une si bonne idée. S'il fait ça, il ne peut plus voir son visage, ses expressions, la colère pétiller dans ses yeux. Ouais, pas génial, alors qu'il adore ça. Il se bouge. Pas beaucoup, mais assez pour qu'il puisse la revoir, assise, le regardant. Quoi, qu'est-ce qu'il y a ? Il ne peut pourtant pas avoir de bouton sur le visage. L'acné fantomatique, ça n'existe pas, n'est-ce pas ? Elle ne relève pas non plus la remarque à propos des mandragores, et du reste. Perdue dans ses pensées, mademoiselle Jenkins ? Il aime bien la voir comme cela. Les yeux dans le vague, n'écoutant qu'à moitié. Ça change de son regard colérique, et ce n'est pas désagréable.
Elle n'a pas l'air en forme. Le fantôme oublie parfois que tout le monde n'est pas comme lui, c'est-à-dire, mort. Il a oublié aussi dans quoi elle se trouvait. Maintenant qu'il y repense, c'est vrai que ce n'est pas si drôle que cela. Hades n'aimerait pas tellement être à sa place. Il s'est foutu d'elle, c'est vrai, parce qu'au premier regard, c'est loin de ne pas être drôle. On ne revient pas là dessus. Peut-être a-t-il été un peu méchant, avec elle. Si c'est le cas, elle n'a pas l'air de trop s'en formaliser pour le moment. A l'avenir, il évitera les mauvaises remarques, pour lui, et également pour elle. Il pourrait très bien lui proposer de la rejoindre, mais mieux vaut rester sage. Elle pourrait péter un câble, et ça retomberait une fois de plus sur lui. Mine de rien, elle a les nerfs. L'ancien Gryffondor ne se savait pas tête de turc à ce point, huhu. Enfin, il peut l'excuser. Ce n'est pas facile d'être seule, avec pour seule compagnie des lapins en peluche et un fantôme insupportable.
C'est amusant la façon dont elle change subitement de comportement. C'est vrai, il n'y a même pas une minute, elle semblait complètement out, et là, elle a l'air révolté. Enfin, qui ne le serait pas dans son cas ? Mais le changement est drôle du point de vue du spectre. La suite l'est moins, en revanche. Il ne sait pas si c'est parce que son air vient de changer, ou si c'est à cause de son rapprochement assez soudain avec le bord du tableau qui lui fait cet effet, mais le fantôme sent que ce qu'il va être dit n'est pas très bon. Ha, les pressentiments, qu'est-ce qu'on les aime.
« De ton temps, y’a pas eu un évènement de ce genre ? Un idiot qui s’est fait prendre par un tableau, quelqu’un coincé dans une gargouille ? Tu vas bien me servir à quelque chose, dis moi, que t'es pas mort pour rien ! »
Euh. Joker ? Il pourrait bien lui dire que mis à part le fait qu'il se soit fait bouffer, il n'y a pas eu d'autres idiots. Mais cela revient à dire qu'il en est un, et à raconter sa mort, alors qu'il fait tout pour que personne ne découvre la vérité. Détruire tout son travail, même pour une aussi jolie fille, il ne faut pas rêver. Ce serait la honte. Vous y pensez à sa réputation ? La plupart des filles pensent qu'il est mort en héros. Ça craint. Et puis, il n'y avait pas de tableaux aussi moches de son temps. Quoiqu'il y a bien eu un imbécile qui a réussi à se pendre par le boxer sur le toit de la tour d'astronomie, lors de sa troisième année. Comment s'appelait-il déjà, Eric ? Lucas ? Oh, un truc du genre. Ce jour-là, Hades a bien rit. Le gars s'est fait charrier pendant tout le reste de sa scolarité. Enfin, il ne se souvient plus si ce pauvre garçon a changé d'établissement en cours de route ou non. Tant pis. Il se rapproche lui aussi. Il aime les surprises. Penchant son visage à juste quelques millimètres de celui de la jeune fille, sans pour autant tomber dans le tableau, il plonge ainsi son regard dans le sien. Oh, ses yeux sont encore plus beaux de près.
« Pas à ma connaissance, ma jolie. Il faut croire que c'est une première. Tu as de très jolis yeux, tu le sais ça ? »
Non pas qu'il espère la calmer avec ce compliment, mais il ne peut pas s'empêcher de le lui faire remarquer. Dans un chuchotement, qui plus est. Ça fait plus style, surtout qu'il n'avait pas besoin de parler fort, son visage étant tout juste en face du sien. Il s'efforce de ne pas regarder autres choses que ses yeux, mais malgré tout, son regard part se promener sur l'ensemble du visage de l'élève, pour terminer sur la vision de ses lèvres. Et là, blocage. Il se souvient de la dernière fois qu'il a embrassé quelqu'un. Il arrive à se souvenir des sensations. Incroyable ce que peut faire la mémoire lorsque l'on a très envie d'une chose, hein. Pour ta survie, Hades, évite et éloigne ta tête. Ce qu'il fait, après avoir écouté sa chère conscience. De l'air détaché qui le suit, il s'éloigne comme si de rien n'était, et se repositionner face au tableau.
« Hum. J'y pense, je ne t'ai pas encore demandé dans quelle maison et quelle année tu étais. » | |
| | | | Sally Jenkins
:: Serdaigle ::
Elève de 5ème Année
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| | Sujet: Re: Sally in Pink Painting ? [Intrigue > PV Hades] Lun 27 Avr - 14:09 | |
| Sally déteste. Sally haie. Sally méprise… ceux qu’elle aime souvent alors qu’elle ne devrait pas les apprécier.
Elle aime cacher tout ça. Se fondre dans une couverture de méchancetés, d’idiotie aussi. Elle n’est jamais sincère on dirait. A croire qu’elle ne le sera jamais. Bien que la Serdaigle soit vivante, il faut avouer qu’elle ne respire plus depuis quelques instants. Après tout, quelle idée de se lever, d’approcher ce tableau, et d’y voir soudainement un visage s’y approcher. Quoi, ce n’est pas extraordinaire ? Si, ça l’est. Surtout quand le visage, qui a beau être translucide, est hypnotisant. Et Sally déteste perdre le fil des ses mots. Rester bête. C’est déroutant et encore plus frustrant qu’autre chose. Alors là, pour une fois, elle s’avoue à elle-même que Hades est charmant. Elle a été froide avec lui, alors que rien ne le retient d’aller voir ailleurs. Il reste avec elle, il essaie de lui parler, et elle l’envoie merliner. Ce sera bien sa faute, s’il ne vient plus la voir après qu’elle soit sortie… si un jour elle sort de là. Mais Sally sait qu’au fond, le directeur ou un professeur va la sortir de là. Ce genre de truc, c’est obligé. Nous sommes bien dans un monde magique. Et bien qu’on ne fera jamais revivre les morts, on peut bien sortir une élève inconsciente d’un tableau à mauvaise humeur.
« Pas à ma connaissance, ma jolie. Il faut croire que c'est une première. Tu as de très jolis yeux, tu le sais ça ? »
Sally l’a vu. Sally a vu Hades regarder ses yeux, son visage. Cela l’avait gêné sans l’embêter réellement. C’était presque agréable. Trop court aussi. On ne la regarde jamais comme ça, Sally. On a l’habitude de rire et de la voir énervée. On sait qu’elle est idiote, qu’elle ne mérite pas grande attention. On l’aime bien Sally, mais c’est tout. Ce n’est pas le genre de filles a qui on fixe le visage pendant un long moment, ni le genre de filles à qui on serait prêt à tout faire… le genre de filles dont on tombe amoureux, pour résumer. Après tout, une boule de nerf, un truc qui lance des vannes, qui est jalouse de l’élégance de certaine et qui n’est pas très féminine, ça n’attire pas une vague de garçons. Sally n’aime pas qu’on lui prête attention, mais il faut l’avouer, qu’une fois de temps en temps, c’est revigorant. On se sent un peu plus important. Mais bien que Sally imagine bien que Hades n’en a rien à faire, ça lui plaît qu’il reste. Alors qu’elle l’insulte à moitié, qu’elle se plaint… Faut être mort pour supporter ça moi je dis.
Pour en revenir à ce qu’il disait… Ses yeux ? Ces trucs verts pas vraiment top ? Ceux de Ashley, sa sœur, sont plus beaux que les siens. En tout cas, ça la flatte. Si elle avait pu parler, elle lui aurait dit merci, et puis le "ma jolie", ne la même pas dérangé cette fois-ci. Elle lui aurait dit que les siens aussi, étaient sûrement très beaux avant… avant qu’il ne s’éteigne. Apaisée donc, Sally regard le regard transparent de Hades se baisser sur le bas de son visage. Si elle ne se trompe pas, il regarde ses lèvres. Ca doit être bizarre pour un fantôme de ne plus pouvoir embrasser quelqu’un. Sally n’avait qu’une envie ; c’était qu’il la rejoigne (ou qu’elle sorte) et qu’il soit vivant. Elle aurait pu vraiment toucher son visage. C’est étrange ce que la Serdaigle pense maintenant, alors qu’elle était énervée contre lui il y a quelques minutes. D’ailleurs, depuis combien de temps cela fait-il que la jeune fille est enfermée ? Ca ne passe pas vite, mais c’est mieux. Sally sait que si elle sort, Hades partira et ne lui prêtera plus attention… Elle secoua légèrement et subitement la tête, en même temps que Hades s’écarte et retourne où il était.
« Hum. J'y pense, je ne t'ai pas encore demandé dans quelle maison et quelle année tu étais. »
Son ton. Elle ne l’aime pas. Elle préfère de loin le chuchotement qu’il lui a offert avant. Et puis, qu’est-ce qu’on en a faire de sa maison à laquelle elle appartient ? En plus, elle a un petit peu peur qu’il se moque d’elle, bien qu’il ne pourra pas faire pire que tout à l’heure avec son rire après l’avoir découverte coincée. A première vue, Sally n’a rien d’une Serdaigle, pas d’une Gryffondor non plus, nii d’une Serpentard, et encore moins d’une Poufsouffle. Mais la jeune fille va prendre la peine de répondre, de prendre la voix détachée qu’il a lui-même. C’est plus simple, et puis, elle va se calmer un peu. Être polie n’est pas dans ses habitudes, mais elle peut faire un effort de temps en temps. Ca ne la tuera pas, huhu.
« Je suis à Serdaigle, en cinquième année. »
Sa voix est grave et déconne un peu. Elle porte sa main à sa gorge et la racle doucement. Sally a de plus en plus de la curiosité à l’égard de Hades. Elle aimerait savoir quand il est mort, comment aussi. Elle ne sait rien de lui, si ce n’est qu’il se prend parfois pour un vivant, d’après d’autre. D’après les autres, oui. Toujours et encore les autres. Pourquoi ne pas le découvrir un peu par elle-même ? Il est différent, elle le sait, comme je le disais plus tôt. Mais elle s’en rend de plus en plus compte. Et il n’y a pas que le cas de son air d’ectoplasme qui le met à part. Son air peut-être… Après tout qu’est-ce qu’elle en sait ?
« Et toi ?... Enfin je veux dire, dans quelle maison étais-tu ? Gryffondor j’imagine ? Et puis, tu as quel âge maintenant ? »
Une autre fille, moins douce, Sally en quelques sortes dans son état normal, aurait dit plutôt ‘T’es mort quand ?’. Cependant, la Serdaigle avait fait exprès d’être un peu plus douce. De faire comme lui-même le fait d’habitude : de le considérer un temps soit peu pour un vivant, de le mettre à l’aise. Elle lui devait bien ça après tout, non ? Et puis, quand ils auraient fait connaissance, ils essaieraient d’appeler à l’aide. Parce que c’est pas qu’elle aime les petits lapins et les fleurs de la tapisserie, faut pas rêver non plus.
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| | | | Hades A. De La Corde
Fantôme de Gryffondor
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| | Sujet: Re: Sally in Pink Painting ? [Intrigue > PV Hades] Jeu 30 Avr - 14:53 | |
| Une fille, de n'importe quel caractère que ce soit, est toujours sensibles aux regards des gens sur elle. Même la plus je-m'en-foutiste l'est. Et justement, la fille juste devant ses yeux l'est. Hades l'a vu dans ses yeux. Il aurait pu remonter jusque dans son cerveau pour voir qu'elle ne pensait qu'à ces deux pupilles translucides qui la regardaient. Il aurait pu voir qu'à ce moment là, seule cette vision comptait. Mais il ne peut pas, alors il ne sait pas à quel point le geste qu'il a fait a changé, quelque part, un peu les sentiments de la belle élève. Il n'a plus l'habitude de fixer les gens comme ça, sans aucune arrières pensées, sans aucun autre but que d'admirer la couleur d'un iris qui n'est pas comme le sien, sans couleur. Enfin bon, ce n'est pas comme s'ils avaient été bleu ou vert, les siens. Dans sa famille, tous les membres ont eu les yeux plutôt sombre, et il n'échappe pas à la règle. Je ne vous apprends rien en vous disant que ni le marron, ni le noir sont des couleurs qui ne sont pas claires. C'est en partie pour cela qu'il aime les yeux de son interlocutrice. Ils sont vivant, colorés.
Il est étrange de sentir, pour une fois depuis assez longtemps, le besoin d'être vivant. Je l'ai déjà dit, ça manque à notre très cher fantôme, parfois. Mais aujourd'hui, c'est différent. Ce n'est pas pour manger, ou pour sentir le vent lui caresser la peau, ni même pour prendre une douche. Non, il s'agit juste de contact, d'être à son contact. Depuis combien de temps date sa dernière étreinte, sa dernière poignée de main ? Il ne sait plus, il ne compte plus, en fait. Il aimerait, ressentir juste une dernière fois tout cela, pour tout garder en mémoire. Rien qu'une fois. Seulement, Hades, je te l'ai déjà dit, ce n'est pas bien de rêver. Qui voudrait vraiment de toi, dans l'état où tu es ? Qui t'aimerait sincèrement, dans l'état où tu es ? Personne, personne, et encore personne. Ce n'est pas de ta faute. Tu es mort trop tôt, tu subis juste les erreurs de ton imprudence. Quand on dit que la forêt interdite est dangereuse, ce n'est pas pour rien. Tu as compris, maintenant, n'est-ce pas. Tu n'y retournes plus, même réduit à la forme de spectre. Traumatisme, ça s'appelle. Il s'imagine souvent comment pourrait encore être sa vie s'il vivait encore. Par exemple, où aurait-il habité, avec qui, dans quoi travaillerait-il. Les choses essentielles de la vie, quoi.
Il faut arrêter d'y penser, Hades. C'est ce qu'il fait. En même temps qu'il s'éloigne, la jolie demoiselle en fait de même. Probablement a-t-elle enfin perçu cette proximité pour le moins étrange, que l'ectoplasme a créé. Il s'interroge. S'il n'avait pas bougé, l'aurait-elle fait, elle ? Elle ne semblait pas non plus vouloir casser cet échange. Trop tard pour les remords. Tu n'as qu'à être plus rapide que ton corps ne l'est. C'est vrai, tout à l'heure, pourquoi n'as-tu pas profiter de ce moment pour tenter une approche plus subtile ? Du genre, l'embrasser comme un fantôme le ferait. Certes, cela n'aurait rien changé, elle aurait sûrement été plus en colère et... Ha, je vois. Bon, tant pis. Ce qui est fait est fait. Puis, avec des si, on peut refaire le monde. Avec des si, mon vieux, tu serais encore en vie.
« Je suis à Serdaigle, en cinquième année. »
Elle mue ? Évitons de dire ça à voix haute. Ça ne pourrait que la remettre en pétard. Et ce n'est pas ce que veut le fantôme. D'accord, il aime bien lorsqu'elle se fâche – masochiste à l'intérieur, certainement – mais avoir une conversation civilisée et polie ne fait pas de mal non plus. Ainsi, elle est à Serdaigle. Ouais, ça va. L'ancien Gryffondor ne se serait de toutes façons pas vu draguer une Serpentard. C'est qu'il est censé être un anti-Serpentard, donc ça ne le fait pas. Enfin bon, il a déjà taper la discute avec des filles de cette maison, mais chut. Personne n'est censé le savoir, et Yuu Hei le charrierait pour ça. S'il sait encore compter, elle a 15 ans. Ou dans ces environs. Tant mieux. Il ne veut pas jouer les pédophiles. Quinze ans, le bel âge. Celui où l'on commence à se laisser aller, à se défouler, à se droguer et à bai... Hum. Bref. Il sourit en coin, prêt à sortir une nouvelle vanne qui va la mettre encore dans un état. Non, Hades, chut, chut, chut...
« N'empêche, t'es vraiment trop forte pour une Serdaigle. »
Je ne t'ai pas dit de la fermer ? T'es vraiment irrécupérable. Tant pis pour toi si elle se remet à te crier dessus et à te faire des remarques que tu n'aimes pas. Faut pas abuser non plus. Tu n'as pas remarqué qu'elle a fait un effort, pour te répondre normalement, sans te casser, ni même faire de remarque sur ton ma jolie ? Débile. Finalement, tant mieux, qu'il soit mort ! Ça lui évite de se faire tuer de nouveau, pour les conneries qu'il dit. Il n'y a plus qu'à espérer que la jeune Serdaigle ne réagisse pas excessivement mal. Il en doute, j'en doute également, mais bon. C'est de sa faute, après tout. Qu'il récolte ce qu'il a semé.
Voilà qu'elle lui retourne sa propre question. C'est étonnant. Personne ne s'en soucie, d'habitude. Ça... Change. C'est agréable, il sent une chaleur se propager dans son corps. On a souvent tendance à oublier que les fantômes ont vécu, eux aussi. Qu'ils avaient une vie, avant de devenir translucides. Et ça fait beaucoup de bien, de savoir qu'au moins une personne ne l'oublie pas. Même si c'est juste histoire d'être poli ou de faire la conversation. Qu'importe la raison, il ne va pas oublier de répondre.
« Oui, j'étais bien à Gryffondor, ma jolie. En dernière année, en plus. J'avais 18 ans, parce que j'ai doublé ma quatrième année, huhu. Maintenant, fais le calcul, et tu auras l'âge que je suis censé avoir. »
28 ans, en fait. C'est super jeune pour un fantôme. Quand on voit qu'il y en a qui ont plus de cent ans. Hades fait parti de la nouvelle génération de spectre, héhéhé. Et puis, l'avantage, c'est qu'il garde son apparence, à savoir celle de ses dix-huit ans. Il aura beau vieillir, il restera toujours jeune en apparence. Super, hein ? Bon, ça l'est moins pour les vivants, qui, eux, vieilliront au fur et à mesure du temps, mais on ne peut pas tout avoir. Entre vivant et mort, le choix est vite fait pour certains, obligé pour d'autres. L'être transparent se rapproche, comme il y a quelques instants, du tableau, sans pour autant avoir la tête aussi collé du bord. Il regarde Sally une nouvelle fois dans les yeux, et continue sur sa lancée.
« Mais ne me demande pas comment je suis mort. Il faudrait que je te tue, après te l'avoir dit. »
Et sur ces mots, sa main se lève, va traverser le tableau, et imite un révolver qui vient de tirer une balle. J'avoue, dite comme ça, la vision de la chose a l'air parfaitement stupide. C'est le cas. Hades n'est pas connu pour sa subtilité. Il essaie juste de détendre l'atmosphère avec son humour à deux mornilles. Ca, c'est connu. | |
| | | | Sally Jenkins
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| | Sujet: Re: Sally in Pink Painting ? [Intrigue > PV Hades] Jeu 2 Juil - 11:24 | |
| HJ : Désolée pour cet énorme retard, et pour cette pitoyable réponse x__x On dit toujours que les filles sont compliquées. Les garçons aussi. Mais les fantômes alors ? Ils le sont encore un peu plus. N’oublions pas qu’ils souffrent plus que les humains. Qui aimerait rester sur terre, regardant les autres s’éteindre, demeurer toujours, et puis redécouvrir avec anxiété son apparence, chaque jour, blanche et translucide ?
Sally ne pense jamais à la mort. Elle déteste tout ce qui est morbide, même si elle ne refuse jamais une bonne histoire pour faire frissonner. Et il faut avouer qu’elle est longtemps sortie clandestinement dans les couloirs la nuit, mais jamais la forêt interdite. Certainement qu’elle n’aime pas cet endroit, comme s’il était sacré. Certes, elle s’était souvent faite prendre, souvent à cause d’une cruche de fille qui avait insisté pour l’accompagner au devant du lieu. « Imagine qu’un beau garçon traîne lui aussi. Ce serait bête qu’il passe à côté de quelqu’un. ». Sally n’avait compris qu’après ce que sous-entendait la demoiselle. Elle disait, à quelque chose près, que Sally n’était pas une fille qui pourrait charmer quiconque. Cependant, elle s’en fichait cordialement. Elle avait un peu l’habitude, dirons-nous. Retournons à nos ectoplasmes ! Hades intrigue Sally, et elle le fait bien savoir.
« Oui, j'étais bien à Gryffondor, ma jolie. En dernière année, en plus. J'avais 18 ans, parce que j'ai doublé ma quatrième année, huhu. Maintenant, fais le calcul, et tu auras l'âge que je suis censé avoir. »
Certes, s’il le dit. Sally aimerait bien faire le calcul, mais elle ne sait plus exactement quand il est mort. Elle ne devine pas tout non plus, bien qu’elle fasse souvent croire qu’elle a toujours raison, soit qu’elle n’est jamais en tort. Oui ça revient au même, c’est pour cela que les gens rient à ses excuses idiotes. L’idiotie est omniprésente avec elle. Sally essaie de se remémorer la date de mort de Hades, car oui, elle avait déjà fait un tour à la Bibliothèque pour se renseigner. Sally aime faire des découvertes alors forcément, elle adore fouiller dans le passé de certains. Hades avait été très compliqué à découvrir : l’histoire avait fait bizarrement très peu de bruit. On n’indiquait pas la cause de la mort, la définissant de « soudaine et glorieuse »… c’était il y a dix ans. Oui, dix ans. La jeune Serdaigle fronça les sourcils, tenant son menton. Elle fixait l’ectoplasme. Maintenant, la question lui torturait l’esprit : Comment ce gars était mort ? Certaines filles disaient qu’il était décédé en sauvant quelqu’un… Bizarrement, ça n’étonnerait pas beaucoup Sally, bien que Hades soit un horrible petit vantard et dragueur. Vingt huit ans. Ca paraissait très loin pour Sally, qui n’en avait que quinze. S’imaginer à cet âge là lui était impossible, tandis que certaines filles s’inventaient des destins magiques, dans une villa au Bahamas et un mari au physique d’un top model.
Le voilà qu’il se rapproche. Etrangement, Sally sourit intérieurement, s’attendant à ce qu’il lui murmure encore quelque chose. Et justement, Sally se déçoit. Hades ne vient pas se coller comme à l’instant. Il fait passer son bras, imitant un revolver, visant son visage. Alors forcément, quand il l’abaisse, Sally fait sa moue, levant un sourcil, baissant l’autre. Pathétique. Elle prend la parole, réutilisant son ton habituel, celui qui est insupportable. Elle n’est pas contente, et la jeune fille sait très bien le faire comprendre, sans s’écrier haut et fort qu’elle aurait préféré milles fois qu’il lui fasse un nouveau compliment. Voilà qu’elle avait les mêmes espérances que les autres.
« Vingt huit ans, et pourtant l’âme d’un gamin de six. »
Elle pouvait parler, la gamine. Quinze ans et elle continuait à s’amuser des blagues les plus idiotes, à faire des tours tordus à certaines premières années, à dessiner sur les tableaux animés et à lancer des bombabouses dans le bureau des professeurs qu’elle n’aime pas. Certes, Sally n’est pas une excellente élève : disons que la magie, ça ne lui plaît pas tant que ça. Elle aime ce qui est vrai, logique… et pour elle les sortilèges en sont dépourvus, bien que la défense contre les forces du mal lui plaise énormément. Comme ce spectre là, qu’elle recommence à détester. La Serdaigle sait qu’elle le regrettera, un peu comme toujours. Elle se retourne, ne disant mot, sa jupe voletante. Qu’est-ce qu’elle détestait porter ce bout de tissu. Son mal de tête empirait aussi, alors qu’il avait momentanément disparu. A croire que s’énerver ne lui réussissait pas tant que ça. Sauf que Jenkins ne savait pratiquement faire que cela. Toujours dos tourné, la jeune fille fixe un lapin animé, gambadant dans la tapisserie. Elle sourit parce que finalement, la blague du revolver, c’est ce qu’elle aimait faire avec sa baguette petite. Sa voix résonne un peu dans la petite pièce, et sa tête se retourne un tout petit peu.
« Je prends le risque. Vas y, balance moi ton petit secret, De La Corde. Si tu refuses, c’est que tu as peur des préjugés. Ou simplement qu’on se foute de toi. »
Peut-être est-elle un peu dure. Après tout, il est en droit de ne pas vouloir lui révéler. D’ailleurs, il pourra même lui mentir. Mais s’il le faisait, Sally se sera trompé. Elle souhaitait qu’il relève un peu ce défi. Qu’il baisse son rideau de cette foutue fierté qu’elle-même affiche sans arrêt.
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| | | | Hades A. De La Corde
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| | Sujet: Re: Sally in Pink Painting ? [Intrigue > PV Hades] Mer 15 Juil - 0:53 | |
| [Pas grave pour le retard <3. J'adore ton post moi. En revanche le mien...u_u] A-t-il omit d'énoncer l'année où il est mort ? Ha oui, c'est bien possible. L'a-t-il fait exprès ? C'est possible aussi. Après tout, elle est très mignonne quand elle réfléchit, la petite Jenkins. Mais si, avec ses sourcils froncés et sa jolie main sur son menton, Hades en mangerait, s'il pouvait. Il en profite pour la regarder encore une fois à la volée : il n'a pas l'intention de se lasser du spectacle. Il est certain que s'il tentait une approche comme tout à l'heure, la demoiselle ne remarquerait rien du tout. En tout cas, pas avant que le fantôme fera un bruit quelconque, qui la sortira de sa léthargie. Mais il ne va le faire, cela lui couperait la vue qu'il a d'elle. Il n'a pas eu depuis longtemps le temps d'observer une fille comme il se doit : avec un regard d'homme. Oh, certes, ce n'est pas les flirts qui lui manque, mais en général, il n'a pas tellement le temps d'apprécier la vue que la nature lui offre. En général, les discussions qu'il a avec les jolies filles ne durent pas plus d'une demi-heure. Entre les cours, les repas, et leurs amis, ces demoiselles n'ont pas vraiment de temps en plus à consacrer à un pauvre être translucide en manque d'affection...
Il secoue la tête. Hades ne doit pas commencer à se perdre dans ses pensées, sinon, il va rater le retour à la normale de son interlocutrice, et donc la fin du spectacle. Bien que l'interlude n'ait pas durée plus que quelques minutes, l'ectoplasme a eu le temps de mémoriser certains détails, comme par exemple le fait qu'il y ait des reflets marrons dans ses jolis yeux verts, ou qu'elle aborde plusieurs trous aux oreilles. Fixant ses derniers, il s'amuse à les compter. Cinq en tout, dispersés sur les deux oreilles. Le fantôme se souvient que lui en a – ou avait – aussi. Il amorce un geste avec son bras, avant de se rappeler qu'il ne peut de toutes façons pas les sentir. Sa bouche se tord légèrement en une petite grimace agacée, et re-fixe son attention vers la jeune fille qui a enfin trouvée l'âge qu'il a. Dommage, il va devoir arrêter son inspection. Il pourrait tout aussi bien continuer, hein. Cela ne le gêne aucunement. Mais ce n'est pas dit que la jeune fille soit ravie d'être l'objet de ses attentions les plus... Détaillées ?
« Vingt huit ans, et pourtant l’âme d’un gamin de six. »
Elle n'a pas tout à fait tord, la demoiselle. Enfin, tout est relatif bien sûr. Après tout, il n'est peut-être pas si guilleret que ce qu'il montre. Peut-être se comporte-t-il de manière différente lorsqu'il est seul. Y a-t-elle pensé ? Sûrement pas. Et elle a raison. Genre, il va être tout triste une fois seul. Et puis quoi encore ! C'est vraiment mal le connaître. Il n'est pas de ce genre, même si parfois, cela lui arriver d'être un peu mélancolique. Heureusement, ça ne dure jamais assez longtemps pour que les autres puissent le voir. Sa réputation en pâtirait. Il regarde sa voisine dans les yeux, longtemps. Presque jusqu'à la mettre mal à l'aise. Il se rapproche juste un peu plus du tableau, tout en laissant son regard transparent au sien, si vivant. Au final, elle a trouvé l'âge que le fantôme avait, sans même une question à propos de sa date de mort. Chapeau. Au moins, elle n'a pas volé sa place à Poudlard.
Ce qu'il a prévu de faire, c'est de lui sortir une phrase toute clichée, avec une bonne dose de sous-entendus qui la ferait rougir. Et sitôt ce but atteint, il repassera son bras dans le tableau et lui touchera, à sa manière, la joue du bouts des doigts. Oui, c'est un super plan qu'Hades a là ! En revanche, ce qu'il n'a pas prévu, c'est que la Serdaigle se retourne... Toucher un dos, c'est moyen, n'est-ce pas... ? Il sourit, désabusé, sans pour autant être vexé de s'être pris involontairement un vent. Ce n'est pas grave, ce n'est pas grave. Il se recule alors, tout doucement, pour ne pas faire de bruit. Ha. Oui, c'est vrai, il ne peut plus en faire. Un haussement d'épaules de sa part indique qu'il n'en a que faire. De toutes façons, la jeune fille lui aurait sans douté crié dessus, et n'aurait rien senti mis à part un frisson... Hum. Bref.
Il pose un temps son regard vers la jupe qui se soulève légèrement. Oh, intéressant la vue. C'est qu'il s'est presque penché pour y voir mieux. Mais bon, pas sûr que son interlocutrice apprécie. Qui sait si, juste lorsqu'il regarde, elle ne se retournerait pas et BANG ! Un sort en pleine face. Non merci, vraiment. Il se positionne bien droit, prend un air tout innocent, et se décide à lui répondre.
« Et n'oublions pas dix-huit ans en physique ! »
Le grand sourire qu'il affiche ne présage rien de bon. De toutes façons, tout ce qu'il fait ne présage jamais rien de bon. Il est juste fier de sa réponse. Il lui en faut peut pour être fier de lui, même s'il ne s'agit que d'une sorte de masque pour imiter les dires de la jeune fille. Elle ose le provoquer ? Et bien... C'est raté, mwahaha. Il n'est pas du genre à s'insurger pour des détails pareils. Cela, on lui dit à chaque fois, que sa mentalité ne doit pas dépasser celle des gosses. Enfin bref.
Le pire, voyez-vous, avec les filles, c'est qu'elles essaient TOUJOURS de vous provoquer par les moyens les plus... Classiques. Mais qui marchent. Parfois. Pas toujours, cela dit. Prendre - de façon figurée, bien sûr - les gars par les cou... Euh, testicules est tout à fait le genre de cette fille. Enfin, il le suppose. "Oui, t'es pas capable de faire çaaaaa, t'es pas un vrai mec !". Vrai, c'est un fantôme. Mais bon, on ne peut pas toujours avoir raison, hein. Cela dit, les paroles de la jeune Serdaigle l'ont, et c'est peu dire, un peu piqué dans son orgueil. Gryffondor un jour, Gryffondor toujours. Cela dit...
« Moi, avoir peur ? Si tu penses que j'ai peur de l'avis des autres, tu te trompes, ma jolie. Je veux bien te le dire, mais un secret est fait pour rester secret... Cependant, si tu as quelque chose à échanger... Pourquoi pas ? »
Bon, inutile de préciser qu'il bluff un peu. Il n'est pas insensible à l'avis des autres - qui ne l'est pas ? - mais voilà une bonne occasion de tester Sally. Il lui sourit d'un air plus charmeur que les autres fois, en s'attardant sur quelques légers détails de son physique, pour bien la mettre mal à l'aise. C'est qu'il aime ça, le Hades. | |
| | | | Sally Jenkins
:: Serdaigle ::
Elève de 5ème Année
Humeur :
Baguette Magique : Baguette en bois de Coudrier contenant un échantillon de peau de Sombral.
Statut Sorcier : Sang-Mêlé
Animal de Compagnie : Furet
Nourriture Favorite :
Feuille Phoenixiene
Gallions: 67
RP:
Journal à Notes:
| | Sujet: Re: Sally in Pink Painting ? [Intrigue > PV Hades] Mar 4 Aoû - 22:30 | |
| désolée pour le retard. et la réponse pas tip-top x_x
Sally apprécie de plus en plus la présence de ce cher Hades. Bon, ça, bien entendu, elle ne l’avouera pas avant très longtemps. Peut-être sur son lit de mort si elle ne la pas oublié d’ici là. C’est dur de ne pas oublier quelqu’un pareil quand même, mais le temps fait toujours des folies. Il l’intrigue quand même beaucoup. Sally est curieuse et le fait bien savoir. D’ailleurs elle a récolté un long monologue de la part d’une fille de sa maison mais plus jeune qu’elle, pas plus tard qu’hier, parce qu’elle avait eue l’audace de lui demander à la jeune fille ce qu’elle faisait à écrire frénétiquement sur ce pauvre bout de parchemin. Parchemin qui, je souligne, était d’un rose bonbon et qui sentait la barbe à papa, et qui servait de support pour une lettre d’amour. Une lettre d’amour, s’il vous plaît. Sally ne savait même pas que ça se faisait encore. Ca doit dater du temps d’Hades ça. Et encore, il a l’air trop… direct et semblable à elle pour faire ce genre d’idioties. En tout cas, pauvre parchemin. Paix à son âme.
« Et n’oublions pas dix-huit ans en physique ! »
Très amusant Hades. En temps normal ça aurait fait rire Sally Jenkins. Mais là, bizarrement, le moindre truc qu’il dise l’énerve. Elle le prend au pied de la lettre et donne un sens inverse à ce qu’il dit. Porterait-il un grand intérêt à l’apparence ? Est-ce si important que ça ? S’il était vraiment ainsi, Sally se demanda alors ce qu’elle faisait à lui adresser la parole, et ce qu’il faisait encore là. Après tout, Poudlard regorgeait de nombreuses jolies filles qui passaient leurs matinées… non leurs journées à surveiller leurs visages, vêtements, ongles, sourcils, pieds, tout ça pour tout enlever le soir et recommencer le lendemain. Un travail qui est tout à leur honneur, mais ceci reste une corvée pour Sally. Après tout, le style, on l’a ou on ne l’a pas, si après tout celui-ci existe. D’ailleurs Sally ne l’a pas du tout ! Tout ceci reste tellement superficiel que ça l’agace un peu.
« Moi, avoir peur ? Si tu penses que j'ai peur de l'avis des autres, tu te trompes, ma jolie. Je veux bien te le dire, mais un secret est fait pour rester secret... Cependant, si tu as quelque chose à échanger... Pourquoi pas ? »
Sally ravala difficilement sa salive après s’être retournée complètement, ses bras se croisant sous sa poitrine, ses joues s’empourprant quelque peu. Elle qui ne rougissait jamais, ça changeait. Et ça la gênait. Le regard que Hades lui lançait la mettait terriblement mal à l’aise. Qu’entendait-il donc pas quelque chose à échanger ? Cependant, l’esprit de Sally fuse et elle commence à perdre son attitude qui la met totalement en infériorité. Elle a une fierté à tenir, la Serdaigle. Elle a bien compris avec le regard de Hades ce qu’il attendait d’elle. Ou alors est-ce qu’une blague… Peut-être se perdait-elle complètement dans un piège mesquin de la part de cet ectoplasme. Cependant, elle était bien trop énervée pour y réfléchir plus sérieusement. Mais que fout-elle à SERDAIGLE, bordel ?
Elle se rapproche, affichant un léger sourire bien sarcastique. A quelques centimètres du tableau, elle arrête de sourire, se mord la lèvre inférieure… avant d’exploser. Sally est outrée, vexée, blessée, elle essaie de le cacher bien sûr. Mais ses yeux, comme d’habitude, disent le contraire. Croyait-il vraiment qu’elle était comme les autres ? Ca y’est, elle le déteste. Comme tous ceux qui arrive à l’atteindre.
« Non mais tu te prends pour qui, hein ? C’est pas comme ça que tu m’auras, mon vieux. Soit tu es vraiment idiot ou soit tu le fais exprès. Dans les deux cas, tu me diras hein, tu restes un piètre imbécile. En fait, j’en ai absolument rien à faire que tu sois mort, pourquoi tu es mort et comment tu es mort. A la fin, le résultat reste le même : tu reste un défunt. Et si tu veux draguer et revoir l’anatomie d’une jeune fille, il y en a toute une flopé qui t’attende. »
Elle le fixe, et sous entend de nouveau des pimbêches. Jenkins est déçue. Fait-elle un contresens ? Un hors sujet ? Elle s’emballe, comme d’habitude ! Qu’ais-je donc mériter pour subir un tel comportement de sa part ? En tout cas, c’est Hades qui s’en prend plein la tête de nouveau. Bref, elle n’a qu’une envie, c’est de sortir d’ici. Sa colère explose sûrement pour la dernière fois, et même si elle se trompe sur ce « quelque chose », Sally s’est vidée définitivement de toute sa frustration.
« Tu peux me demander n’importe quoi, mettre ma vie en péril avec un stupide défi, me pendre à un arbre pendant dix jours, arrêter de parler, faire le phoque, et même tomber amoureuse pendant un laps de temps défini –bien que ça reste presque impossible pour ce cas- ! Mais je ne me rabaisserais jamais à CE niveau... à TON niveau. »
Les hommes. Tous les mêmes. | |
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