Ptolémée d'Ys :: Serpentard :: Elève de 7ème Année
Humeur : Baguette Magique : Bois de cerisier, crin de chimère. Statut Sorcier : Sang mêlé Animal de Compagnie : Furet Nourriture Favorite :
Feuille Phoenixiene Gallions: 70 RP: 0 Journal à Notes:
| Sujet: La nuit à tendance à tout exagérer... [Sally] Mar 14 Avr - 11:36 | |
| Distraitement accoudé à la fenêtre du dortoir des serpentard, Ptolémée laissait son regard se perdre en direction de la forêt interdite. Son esprit, qui jusque là divaguait librement, se focalisa finalement sur cet endroit et ne pu s’en extraire. Ce lieu réputé dangereux et inaccessible, le fait que ce soit interdit d’y pénétrer… Fascinant. Le jeune homme soupira, il avait décidément du mal à retenir ce flot impétueux de pensées et un jour, ça ne tournerait pas à son avantage. Oui enfin, un jour. Et puis pas sûr d’abord. Coupant court au dilemme qui commençait à poindre, Ptolémée sorti de la salle et, empruntant un couloir, se mit à marcher en direction de la grande porte. Elle serait certainement fermée au vu de l’heure. Ah ces professeurs qui veulent retenir leurs élèves prisonniers… Ça ne poserait de toute façon pas un problème majeur pour le jeune homme.
Perdu dans de hautes réflexions sur la condition humaine –globalement-, Ptolémée ne se vit même pas exécuter le sort informulé pour franchir l’entrée. Il marchait en direction de la forêt lorsqu’il émergea de ses théories, sentant une présence non loin. Il balaya la nuit de son regard sombre. Rien à l’horizon, il pouvait replonger. Oui mais replonger dans quoi ? Voila qu’il avait perdu le fil de ses pensées. Un rien frustré, le jeune homme fut vite détourné de ce sujet par la proximité de la forêt. Ce genre de lieu lui avait toujours plu. Mélange de calme et de danger, définition parfaite de la nature, paradoxe en lui-même. Le halot de lune miroitait à travers les feuillages, le disputant aux ombres mouvantes sur le sol. Empruntant un semblant de sentier, Ptolémée pouvait discerner tous les troncs centenaires sans problème dans cette lueur. Se promenant tranquillement, dans sa bulle jusqu’au…cerveau –il vaut mieux pour lui- il aperçu justement une lumière non identifiée.
C’était là-bas, à une cinquantaine de mètres. La LNI se déplaçait, projetant des rayons jaunes sur les arbres les plus proches. Le jeune homme, irrésistiblement attiré, s’orienta en fonction. Un peu comme les papillons de nuit lorsqu’ils croisent un lampadaire, il alla à la rencontre de la…personne sûrement qui tenait la lanterne en question. Ceci dit, ce pouvait tout aussi bien être un « Lumos » lancé par un sorcier. Piqué de curiosité, Ptolémée s’approcha de la source. C’était une sorcière. Certainement une étudiante. La lumière de sa baguette lui conférait des reflets roux dans les cheveux tandis qu’elle avançait sur le sentier tête baissée, semblant chercher quelque chose.
Dans d’autres circonstances, c’est le genre de fille que Ptolémée aurait royalement ignoré. Mais étant donné que son cerveau survolté refaisait des siennes pour essayer de trouver des raisons à sa présence dans la Forêt Interdite, en pleine nuit qui plus est… Il était bien plus simple d’aller le lui demander. Ne doutant pas un instant de sa justification à lui –à vrai dire, Ptolémée n’y avait même pas songé- à savoir qu’il était là parce qu’il en avait envie, le jeune homme traversa le fourré pour se porter à sa rencontre. Ainsi, après les deux minutes de léger aveuglement pour que ses yeux s’habituent à la lumière trop vive, le beau serpentard pu la détailler à loisir –pour essayer de comprendre ce qu’elle faisait là surtout-. Ptolémée eut donc un aperçu du visage de la demoiselle, que des traits fins sublimaient –ben oui, il est aveuglé…noon, je rigole- et de sa…voix…très légèrement…perçante ?
-Bonsoir, que fais tu l…
Ce fut néanmoins un magnifique hurlement de frayeur –juste un poil trop aigu pour l’ouïe, nettement moins sensible maintenant, du serpentard. Le jeune homme, ayant envisagé ce cas de figure, ne sursauta pas et se tut, se contentant de la dévisager calmement. Un brin frustré peut être. Il prenait sur lui pour s’abaisser au rang d’une gamine –braillarde c’est le cas de le dire- et elle lui hurlait à la figure. Intéressant, mais encore. Ah, les joies du dialogue… enfin là surtout de l’entrée en scène. Les yeux sombres de l’égyptien scrutèrent la jeune fille. Elle s’était tue. Ça bien. Allait elle parler maintenant ? Quelle belle progression.
[désolé, post pourri mais pas vraiment d'inspi ^^'] | |
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