Hidalgo de Mercure
Contes et Légendes Mythologiques // Centaure
 Humeur : 
 Baguette Magique : *
Statut Sorcier : *
Animal de Compagnie : N'en a pas
Nourriture Favorite : 
 
Feuille Phoenixiene
Gallions: 52
RP: 15
Journal à Notes:
 | Sujet: Chiron et ses Descendants - Hidalgo de Mercure  Dim 10 Mai - 2:17 | |
|  Carte d'Identité
 Nom : de Mercure. De là où il vient, les Centaures n’ont pas de nom de famille propre, ils prennent le nom de leur horde.
Prénom : Hidalgo
Âge : 27 ans. L'enfance d'un Centaure se balaie d'un coup d'aile, mais l'âge adulte s'étend longuement. On raconte qu'un Centaure de cet âge a le passé rempli d'un adulte humain d'une quarantaine d'années.
Date de Naissance : 16 Avril
Situation familiale : Il fut un temps où Hidalgo eut une compagne et un jeune poulain pour fils. Ils furent cependant tués lors d’une attaque de la horde de Mercure, à laquelle ils appartenaient, et de laquelle il réchappa, seul. Depuis, il n’a plus eu une seule relation.
Poste demandé : Professeur de Contes et Légendes Mythologiques
Description Physique
Hidalgo est un Centaure altier, à l’allure fringante et élégante. La robe de son corps équin est d’un noir d’encre, juste une ligne blanche court le long de sa colonne vertébrale et dévale son poitrail muscles. De puissants muscles se dessinent le long de ses jambes dont les sabots sont recouverts de longs fanions blancs. Quelques crins blancs se mélangent aux crins noirs de sa longue queue fournie traînant légèrement derrière lui, au contraire de ses cheveux, qui demeurent d’un noir uni sur toute leur longueur. Hidalgo aime les porter longs, et lâchés ; sa frange lui retombe souvent devant les yeux dont la couleur avoisine le turquoise, quoiqu’un peu plus sombre que le joyau. Son torse humain, plutôt fin, de proportion parfaite par rapport à son corps équin, n’est pratiquement jamais découvert : Hidalgo aime, en effet, porter un long manteau de couleur mauve foncé, dont les longueurs retombent élégamment sur son dos à la limite de sa croupe. Son visage, autoritaire au premier abord, est découpé dans un séduisant ovale ; il porte, à l’oreille droite comme autour du cou, une croix en argent.
Caractère
Hidalgo est un Centaure qui aime entretenir le mystère autour de lui, un peu à l’image de ses congénères, à la seule différence peut-être qu’il ne répugne pas le contact avec les humains. Pas que la race humaine l’est fasciné, mais il s’est toujours intéressé à elle. D’une nature joueuse et taquine, il est cependant d’un tempérament calme, construit par l'effort, détonnant avec une réputation de pseudo voleur qui a parfois tendance à le rattraper, pour une raison X ou Y. Doué d’une patience d’ange, glanée par l'expérience, il peut faire face à des situations agaçantes sans révéler une seule pointe d’irritation, dans la limite du supportable ; pour peu que cela attaque ses valeurs ou tout autre sujet défendu, il passe de l’ange au démon et n’hésite pas à casser l’image du calme et discret Centaure Hidalgo, dévoilant un peu plus de sa vraie nature, profonde, qu'il essaie de réfréner au possible, mais qu'il lâche de temps à autre - cette nature, celle dont il a été doté à sa naissance, avant sa rencontre avec sa compagne, est d'être quelqu'un d'impulsif. Pour autant, Hidalgo est quelqu’un de solitaire, qui a du mal à nouer des liens, plus par traumatisme du drame enduré antérieurement que par absence de nature sociable. Devenu craintif, il fuit plus ou moins les relations proches, persuadé qu’il apporte le malheur, pour autant, il n’empêche pas, parfois, qu’on l’approche. Même s’il ne le montre pas, même s’il fait tout pour paraître plus sûr de lui, plus « adulte », selon lui, il est toujours soucieux, anxieux, l’emmenant parfois dans de sombres pensées lui assombrissant le moral. Il ne parle quasiment jamais de son passé.
L’animal est cependant très rancunier. Fierté de Centaure sans nul doute, il n’apprécie que très moyennement la trahison, lui qui a été élevé dans le respect des autres et la loyauté de sa horde. Rien n’est plus précieux que ce qui soude un groupe, et quelqu’un qui ne respecte pas ses engagements mérite le mépris. Hidalgo ne se venge pas, il méprise et ignore. De même, il fait preuve d’une certaine susceptibilité quand on vient critiquer sa nature hybride. Etant extrêmement fier de ce qu’il est, il ne supporte pas qu’on vienne mettre en valeur, auprès de lui, une autre race, réduisant la sienne au silence. Enfin, doué d’une certaine intelligence, il aime découvrir et étudier, ce qui fait de lui un Centaure à la connaissance étendue.
Intérêts
Hidalgo est doué d’une curiosité naturelle, aime apprendre. Déjà jeune, il apprenait beaucoup auprès des anciens, aimait les écouter parler des histoires du passé, les contes fantastiques. Il étudiait aussi avec avidité la communauté humaine, passant au-delà des a priori de sa race envers la leur. Autrement, il aime énormément galoper à en perdre haleine, ainsi que s’occuper des créatures magiques. Enfant de la nature, il respecte beaucoup ceux qui ne sont pas des ressortissants de la race humaine, s’en occupe souvent, aime leur compagnie. Après tout, il fait aussi partie de ce que les humains appellent les créatures magiques.
Histoire
Il y a vingt-sept ans, Hidalgo est né dans la horde de Mercure, alors qu’ils parcouraient les vastes forêts noyées d’Ecosse. Que ce soit pour des raisons astrologiques ou parce que leurs habitudes et autres principes les rapprochaient beaucoup du dieu romain Mercure, Hermès pour les grecs, la horde, depuis des générations, avait adopté le nom de Mercure et lui faisait honneur par de fréquents vols, minimes le plus souvent, juste parce qu’ils ont en commun le goût du jeu. Parfois se mettant à dos les Elfes, ils étaient connus dans le monde des Centaures et personne ne faisait vraiment attention à leurs frasques dans la mesure où ce qu’ils attrapaient n’avait qu’une importance moindre ou alors parce qu’ils remettaient, quelques semaines plus tard, les choses en place. Nomades de nature, ils n’avaient pas besoin de s’encombrer de tout ce qu’avaient, en général, les autres hordes de Centaures sédentaires.
Hidalgo a été élevé dans la plus grande simplicité, dans le plaisir de galoper à corps perdu et surtout dans le respect de leurs règles sacrées, dont celle de ne jamais trahir le groupe. Solidaires, ils avaient pour ordre de s’entraider mutuellement, pour n’importe quelle charge leur incombant ; respectueux, ils se devaient de se respecter entre eux et surtout aux anciens, plus importants que les chefs de horde. Hidalgo prenaient très à cœur chacune de ces règles et les observaient scrupuleusement. Ses parents étaient fiers de lui, jusqu’à ce qu’il se retrouve orphelin. A l’âge de huit ans, sa mère mourut d’une étrange maladie, et son père quitta la horde, incapable de continuer à la suivre. Il s’exila, puisqu’il n’avait qu’un choix limité, et laissa Hidalgo à la horde. Il fut choyé, comme tout enfant : le principe était simple, le poulain n’appartenait pas qu’à ses parents, il était également l’enfant des autres.
Hidalgo vécu heureux, entouré de sa horde devant compter dans la quinzaine de Centaures, sans compter les différentes allers et venues. De sa vie de jeune poulain, Hidalgo dû voir arriver une demi-douzaine de Centaures, compagnes ou compagnons, et des naissances. Plusieurs naissances. Et puis celle qui devint sa compagne. Elena. C’était la fille d’un couple qui n’était pas intégré à la horde quand il était né, ils ne sont arrivés que quand il avait dans les douze ans. En réalité, il s’agissait plus de la mère d’Elena, dont le compagnon avait décidé de quitter leur ancienne horde, les excluant elle et sa fille. Désaccordés depuis ce jour, Elena et sa mère avaient longtemps parcouru seules l’Ecosse, jusqu’à tomber sur la horde de Mercure où la mère d’Elena trouva un nouveau compagnon. Elena trouva le sien.
A l’origine, Hidalgo était un Centaure si chargé d’énergie qu’il ne cessait de galoper, souvent inconscient des dangers, les bravant sans une once d’hésitations, se retrouvant souvent dans des situations embarrassantes ou amusantes pour les autres de sa horde, jouant avec tout et n’importe quoi, avec n’importe qui. Les anciens, bien que le jeune poulain mette du piment dans leur vie déjà bien remplie, étaient excédés par un tel comportement, d’autant que la vantardise faisait partie des défauts du jeune garçon. La seule chose que trouvait les anciens fantastiques était sa curiosité naturelle, et ses innombrables questions aux anciens qu’il adorait écouter parler. La simple rencontre avec Elena produisit des effets tels qu’ils n’avaient jamais été envisagés par les anciens, ni par personne d’autre. Hidalgo se calma, se rangea, fit tout pour plaire à la délicieuse Elena, archétype même de la fille modèle. Quand ils eurent l’âge requis, ils s’unirent sans même, au préalable, en discuter ; c’était couru d’avance. Hidalgo était sûrement l’un des Centaures les plus heureux au monde, davantage lorsque vint au monde son premier enfant, un jeune poulain qu’ils baptisèrent William. Il aurait sûrement aimé que cela continue ainsi.
William n’avait, à l’époque, pas même deux ans. La horde de Mercure s’était rangée dans un coin de forêt pour y passer la nuit, les veilleurs s’alternaient et Hidalgo partait pour son tour. Il devait être dans les alentours de trois heures du matin quand il quitta la chaleur d’Elena et les petits ronflements de William. Son meilleur ami, Attila, l’attendait aux limites de leur camp, et ils étaient là, l’oreille aux aguets, une partie de leurs sens à l’affût, discutant paisiblement, à voix basse. Attila venait de s’unir, enfin, au troisième Centaure qu’il avait fréquenté. Une belle jument couleur de lune. Attila avait encore du mal à croire qu’elle avait accepté, et Hidalgo aimait bien se moquer de lui sur ce sujet. Gentiment, bien entendu. Et… paf. En l’espace d’un instant, tout s’était enchaîné dans un brouillard intense, des cavalcades, des hurlements, des pleurs, et une panique qui le rendait fou. Où était Elena ? Et William ? Attila avait déjà récupéré sa compagne. Mais la sienne ? Son fils ? Où étaient-ils ? Il y avait quelques uns de ses compagnons qui galopaient comme des fous, s’éloignant le plus rapidement possible du danger qu’il n’avait pas identifié. Et un bras qui retint le sien avec une force qui faillit le faire basculer en arrière, alors qu’il voulait les rejoindre. Un chef de la horde lui ordonna de rebrousser chemin. Hidalgo refusa, hurla le nom de sa compagne, de son enfant. La poigne se raffermit ; il fusilla du regard son supérieur, tenta de se dégager. La force d’Hercule, parce que tel était son nom, lui déboîta l’épaule.
« Ils ne sont plus là », assena-t-il.
Les défenses lâchèrent, Hidalgo le fixa d’un regard vide, tout retomba d’un coup. Les hurlements, il n’y avait plus rien. Le galop effréné non plus. Hidalgo ne su même pas comment il fit pour se retrouver, finalement, à l’autre bout d’une plaine et d’une autre forêt, trouvant refuge dans la horde de Vénus.
Il apprit quelques temps plus tard ce qu’il s’était passé. Riley avait été le premier a succombé. Pris par surprise alors qu’il tournait seul dans son coin, il avait été tué d’une seule flèche dans le cœur et l’assaut avait été donné. Or, Riley surveillait le flanc du camp dans lequel Elena et William avait pris place pour la nuit. Il n’avait suffit que d’une seconde pour que les membres de la horde de Mars, soûls, massacre sans état d’âme le tiers du groupe. Dont Elena et William, paisiblement endormis dans le coin.
« Nous ne nous battons pas, Hidalgo. Nous fuyons. »
Hidalgo n’avait que deux choix. L’exil, à l’image de son père, ou la mise à l’épreuve devant déboucher, au final, par l’accession au poste de chef de la horde, accompagné d’une nouvelle jument. Hidalgo décida rapidement. Il quitta, le lendemain de la mort de sa compagne et son fils, malgré les supplications d’Attila, affirmant qu’il serait un excellent chef, la horde.
Expliquer pourquoi votre personnage est à Hogwarts :
Seul, Hidalgo voyagea longtemps, partageant parfois le quotidien d’autres hordes, mais jamais suffisamment longtemps pour les intégrer plus longuement. Il écouta parler les Centaures plus vieux, les aînés, les plus jeunes aussi. Sur sa route, il croisa deux ou trois fois sa horde, découvrit qu’Attila était devenu père durant son absence, partagea quelques discussions avec les anciens, appris davantage de chose à leur contact. Plusieurs fois, il franchit les frontières de l’Ecosse et parcourut les landes d’Angleterre, toujours seul, ne s’attachant jamais. Il rencontra beaucoup de sorciers, des gens de diverses classes, des nobles, des moins nobles, des tolérants, des moins tolérants, des gens du Ministère, d’autres non. Il ne restait jamais au même endroit longtemps.
Et puis, il est arrivé dans la Forêt Interdite, il a rencontré les siens, vu le château. Et des élèves, aussi… des professeurs. Un sorcier appartenant au Ministère lui avait parlé de Hogwarts, et d’une manière ou d’une autre, il avait cherché l’école, par simple curiosité. Il s’est senti plus ou moins chez lui en arrivant ici, plus que n’importe où. Il fallait dire que c’était loin de là où étaient morts sa compagne et son enfant. Les Centaures du coin l’accueillirent, ils n’étaient certes pas aussi unis que les hordes qu’il avait connu, mais c’était déjà très bien. Hidalgo était bien, finalement. Indépendant, pas trop pourtant. Et il rencontrait des gens intéressants. Des créatures intéressantes, charmantes, ou moins, qu’importe.
Pourquoi avoir choisi ce métier ?
Hidalgo en connaît, des histoires. Des contes, des légendes de toutes sortes, et tout cela forme une vision qu’avait l’homme avant, du monde qui l’entourait. Des superstitions humaines, des sens bien cachés. Tout cela est d’un grand intérêt pour lui, et partager ses connaissances, même si cela n’a jamais été le but de sa vie, ne le repousse pas, bien au contraire. Il trouve même que les garder pour lui serait gâcher un si beau trésor, alors il a décidé qu’un poste de professeur, même si ce n’était qu’une matière optionnelle, était un excellent moyen d’apprendre aux jeunes humains les croyances d’antan, si riches, si belles, si… humaines.
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Entretien d'Embauche
