Phœnix Hogwarts
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 Les affaires reprennent... [Karl]

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Ambre Stevens
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Elève de 5ème année
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Ambre Stevens


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MessageSujet: Les affaires reprennent... [Karl]   Les affaires reprennent... [Karl] EmptyVen 27 Mar - 1:41

    L’année avait commencé relativement bien pour Ambre. En fait, si j’insiste sur le fait que cette vérité soit relative est parce que malgré le fait que tout aille mal, Ambre s’en sortait plutôt bien. Disons qu’il n’y avait rien de totalement catastrophique. La jeune fille avait réussi en ce début d’année scolaire à éviter deux choses avec lesquelles elle avait prit l’habitude de flirter l’an passé, c'est-à-dire, Apollinaire et les emmerdes. Peut-être peut-on considérer Apollinaire comme des emmerdes et donc peut-être que la phrases précédente est en perte inutiles, mais pour Ambre, Apollinaire, même si il ressemble au reste, est un cas à part. Aujourd’hui, samedi, avait lieu le premier match de Quiddich. Il s’agissait d’un simple entrainement entre les équipes des Gryffondor et de Serdaigle, mais toute l’école s’était invitée à l’événement. Rares étaient ceux qui comme Ambre trainaient dans les couloirs. En fait Ambre serait peut-être allée voir jouer ses camarades si elle n’avait pas eu mieux à faire. Le jeune Gryffondor avait une mission qu’elle devait réaliser ce jour-ci où la voie était libre, ou certainement que l’occasion ne se représenterait pas avant un bon mois. Ambre ne pouvait pas attendre un mois. Trois semaines étaient passées depuis la rentrée et Ambre, entre la reprise des cours, les devoirs et les premiers ennuis techniques n’avait pas eu le temps nécessaire pour s’occuper de cette affaire qui trainait depuis le début de l’année.

    Ce matin là, Ambre s’était habillée simplement, une jupe courte, des bas foncés et un débardeur noir. La jeune fille était contente que le soleil soit au rendez-vous, ce qui lui permettait de porter des vêtements légers. Légers, élégants, raffinés, sans jamais être vulgaires. Ambre avait démêlé ses cheveux foncés et ne parvenant pas à les rendre tels qu’elle l’aurait désiré, elle attrapa un chouchou noir qu’elle utilisa pour capturer sa chevelure derrière son crâne. En quelques pas rapides, elle se retrouva hors du dortoir, et quelques autres, hors de la salle commune de Gryffondor. Elle avait sept étages à descendre. Ce fut rapide. Le château était désert, et les escaliers la laissèrent passer sans opposer de résistance [Je ne me souviens plus si dans le livre les escaliers bougeaient ou pas]. Un fois dans le couloir du rez-de-chaussée, Ambre se promena quelques secondes pour vérifier que personne ne la suivait, puis tranquillement, elle se faufila vers le bureau du concierge. Son visage impassible ne laissait rien paraitre de l’angoisse qui se développait au plus profond de ses entrailles.

    Devant la porte, Ambre espéra très fort que tout se passerait bien et se surprit même à vouloir que la porte s’ouvre sans faire de difficultés. Le concierge n’était pas là. Déjà un bon point. Ambre sortit sa baguette. Elle tenta un Alohomora qui ne fonctionna pas.

    En même temps, c’était à envisager.

    Et Ambre l’avait envisagé. Elle sortit de sa poche gauche un couteau magique offert par son père l’année précédente. Sur le coup, Ambre s’était demandé à quoi cela pourrait lui servir, et pourtant, le temps démontra que le canif était d’une grande utilité. Avec une agilité digne d’elle-même, Ambre incrusta le couteau dans la serrure et ouvrit la porte. Elle se glissa à l’intérieur et son premier réflexe fut d’observer le petit bureau dans lequel elle avait passé plusieurs heures en retenus. Elle connaissait ses moindres recoins, mieux que personne. Enfin personne si l’on excepte le concierge lui-même. Ambre avait dés sa première année provoqué la colère et la haine de l’homme à cause de son caractère qui faisait polémique.

    Après un sourire, la grande jeune fille ferma la porte en un petit clic discret. Clic, jolie onomatopée. Ambre passa sa mèche rebelle derrière son oreille et se faufila derrière le bureau en bois. Du chêne peut-être. Elle ouvrit un premier tiroir. Des papiers, des potions, des jouets, des balles, des bijoux, des objets non identifiables,… Un vrai trésor de guerre. Pourtant, rien qui ressemblait à ce que recherchait Ambre.

    Il est forcément ici.

    En fait, rien ne disait qu’il était ici, mais l’espérance qu’avait la jeune fille dans le fait de trouver ce qu’elle cherchait entraînait l’affirmation par forcément. Ambre ferma le tiroir, ouvrit le suivant. Un cahier rouge. La jeune fille n’était pas d’une nature curieuse, et élégante, elle ne regarda rien qui ne lui appartenait pas. Elle souleva le cahier rouge et découvrit avec contentement son petit cahier noir. Dans un soupire de soulagement, elle attrapa le cahier et le serra dans sa main. Clic. Tiens, la même onomatopée que le bruit de la porte. Le bruit de la porte ? Ambre leva la tête, fourra dans sa poche arrière le cahier à couverture noire et vit entrer le nouveau bibliothécaire dans le bureau.

    Ce n’est pas bon signe cela. Pas bon signe du tout.

    Sans bouger d’un centimètre, la figure impassible, Ambre dévisagea l’intrus. Qui, au passage n’était ni plus ni moins intrus qu’elle, mais bon, Ambre n’avait pas vraiment le temps de philosopher. L’homme était nouveau et ne connaissait pas vraiment Ambre qui ne passait pas beaucoup de temps à la bibliothèque, mais elle avait eu à faire à lui tout de même, et cela ne présageait rien de bon.
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Karl Hudson
Bibliothècaire
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Karl Hudson


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MessageSujet: Re: Les affaires reprennent... [Karl]   Les affaires reprennent... [Karl] EmptyVen 27 Mar - 16:33

    Une belle journée montrait le bout de son nez, c’était agréable mais Karl s’en moquait totalement. Le jeune homme n’avait pas pour habitude de passer son temps libre dehors bien au contraire. Le seul souci, c’est qu’aujourd’hui les élèves étaient tous au terrain de Quidditch et donc, pas à la bibliothèque. Des souvenirs revenaient dans l’esprit de notre bibliothécaire… Quand il était lui-même élève, le vol était une de se s passions. D’ailleurs, il avait une bonne place dans l’équipe de Poufsouffle… Mais pas question d’assister à un match d’entraînement. On ne verrait Karl que pour les matchs entre les meilleures équipes. Que pouvait-il bien faire ? Pourquoi ne pas espionner quelques élèves qui traînent dans les couloirs ? Surtout qu’il pouvait être très discret et silencieux. C’est décidé, le jeune homme sortit de sa bibliothèque puis regarda attentivement autour de lui, faisant appel à ses sens. Il ne remarquait personne alors en une seconde, un chat prit la place de Karl. Celui-ci s’étira et fit le dos rond avant de descendre les quatre escaliers. Le félin allait commencer par le rez de chaussée.

    Le chat noir pourvu de quelques taches blanches sur le bout des pattes, l’extrémité du museau ainsi que celle de la queue marchait paisiblement, voyant défiler les salles de cours. Le minou se décrocha la mâchoire en baillant, rien ne l’intéressait et rien d’intéressant se passait. Sa queue fouettait l’air jusqu’à ce qu’il entende de son ouïe très développée, des bruits de pas. Rapidement, le félin se mit à courir puis se mit en hauteur au moment où l’intrus passait près de lui. Hum… Intéressant, mademoiselle Stevens, il ne fallait pas en attendre moins d’elle. Comment pouvait-elle être à Gryffondor, il lui manquait quelques qualités… Et puis son côté « je me mets toujours dans les pires situations » était digne d’un Serpentard. La suivant discrètement, il s’arrêta en même temps qu’elle au niveau du bureau du concierge. Karl avait toujours le même avis sur le concierge, on devait le changer mais la générosité du directeur était telle qu’il faut attendre sa mort à ce vieux débris. Stevens sortit sa baguette, lançant un petit sort qui fit rire intérieurement le matou. Celui-ci se mit alors à se lécher la patte avant droite pour faire passer le temps. En effet, si Stevens pensait y arriver avec des sorts basiques, elle en mettrait du temps.

    Cependant, une chose inattendue se passa, Stevens sortit un couteau de sa poche. Mais ce n’était pas un simple couteau, celui-ci ouvrit la porte rien quand s’incrustant dans la serrure. Un objet magique ? Hum… Karl ne se rappelait pas d’ne avoir observait de près, juste de l’avoir vu en image et en théorie dans les livres. Mais la question n’était pas là, pourquoi l’adolescente se donnait tant de mal pour entrer dans le bureau de ce cher concierge ? Karl n’avait entendu que des rumeurs sur certains élèves dont sur Stevens mais le bibliothécaire n’était pas du genre à croire les rumeurs. Le jeune homme ne croit ce qu’il croit et puis, il était lui-même un fraudeur aux yeux du ministère. Mais bon, ici, il fallait montrer le bon exemple et les élèves devaient respecter le règlement. Une petite leçon pour Stevens de sa part allait peut être s’imposer.


    ° Que viens-tu donc chercher Stevens… °

    Sautant à terre, alors que la porte se refermait derrière l’élève, Karl reprit sa forme humaine tant que les couloirs étaient vides. Maintenant, il était légèrement moins discret mais c’était suffisant pour surprendre la jeune fille. C’était ennuyant, toujours un élève pour brouiller la tranquillité mais en même temps, quand c’est trop tranquille, il s’ennui. Karl était un jeune homme paradoxal, tout l’ennuyait. Laissant couler une ou bien deux minutes en étant à l’affût des bruits, il décida d’entrer par la porte. Un bruit de la clenche qui était tout sauf discret se fit retentir. Une seconde après, il était dans le bureau avec Stevens, il prit soin de ferme la porte derrière lui puis il s’adossa à celle-ci en croisant les bras. Mimant un air surpris, il s’en suivit d’un sourire simple qui était entre la moquerie et la sympathie.

    « Et bien… Si je pensais vous voir ici mademoiselle Stevens… Quelle coïncidence n’est-ce pas ? Surtout que la dernière fois que l’on s’est rencontré, vous m’aviez l’air très agitée. »

    Second sourire, en effet, il lui avait fait plusieurs remarques sur son attitude dans la bibliothèque. Maintenant, Karl était impatient de voir comme la demoiselle allait s’en sortir. Il imaginait déjà tout les bobards qu’elle pourrait inventer alors qu’il sait presque tout. Seul problème, qu’est-ce qu’elle pouvait bien chercher. Passant sa langue sur ses lèvres, il l’observait tout en réfléchissant aux questions qu’il pouvait bien poser. Stevens avait l’air impassible, elle essayait de cacher ses émotions mais elle devait être inquiète intérieurement. Hormis cela, elle était très élégant et plutôt jolie, il faut l’avouer mais là n’était pas le sujet du moment… L’esprit de Karl était en train de s’évader. Ses yeux verts plongèrent dans les siens puis il lui demanda naturellement.

    « Qu’étiez-vous en train de faire ? Je vous conseille de me dire la vérité… Après, je ne vous garanti rien sur mes réactions. Un objet important que vous aurez suspendu notre concierge adoré ? Ou bien voulez-vous lui faire une farce ? Si c’est le cas, je veux bien vous aider, le mieux serait de lui faire faire une crise cardiaque pour qu’on renouvelle le post… Mais étrangement, vu votre tête, je sis persuadé que ce n’est pas ça. Alors, une explication mademoiselle ? »

    Karl lui souriait gentiment, juste de la sympathie se dégageait de lui. Le jeune homme était loin d’être un bourreau mais il avait horreur qu’on le prenne pour un idiot. Et généralement, il s’arrangeait pour mettre la honte et humilier l’élève en question. Quand on touche à l’amour propre, on a de grande chance que ça marche. Peut être que Stevens allait lui raconter un mensonge, peut être qu’il ne fera rien aujourd’hui mais il s’en souviendra et le moment venu, elle regrettera, c’est sûr. Son regard parcourait le bureau du concierge, quelques tableaux et autres babioles inutiles et très peu de livres malheureusement. Ses yeux passèrent sur la fenêtre et il ne pu s’empêcher de faire une remarque.

    « Je ne comprend pas… Vous ne profitez pas de ce somptueux soleil ? Cela vous permettrait de prendre un peu de couleur, vous me semblez pâlotte… »

    Pourquoi cette remarque ? Pour faire croire à la jeune fille que son comportement et son expression trahissaient sa faute ? Pfff, Karl fait et dit n’importe quoi… Très souvent en plus.
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Ambre Stevens
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MessageSujet: Re: Les affaires reprennent... [Karl]   Les affaires reprennent... [Karl] EmptySam 28 Mar - 12:00



    Hudson, ainsi se nommait le nouveau venu, ferma la porte lentement puis se colla contre le mur. Ambre avait rencontré le nouveau bibliothécaire peu de temps auparavant, cela semble logique, mais immédiatement, elle avait comprit qu’il faisait un travail qui lui plaisait. Du moins, son amour pour les livres était présent dans tous les recoins de la bibliothèque, et cela plaisait à Ambre. Elle n’était pas vraiment une passionnée de littérature, même si certaines lectures l’intéressaient, mais elle aimait le travail bien fait. Pour cela, elle détestait le concierge qu’elle considérait comme un frustré de l’éducation retiré à la médiocrité d’un poste qu’il ne faisait pas correctement. Pas qu’Ambre ne considère le métier de concierge comme un emploi manquant d’intérêt, mais elle pensait que tout était noble si l’on mettait du cœur à le réaliser. Et Hudson faisait partie des gens qu’Ambre admirait pour leur élégance dans leur travail. La jeune fille retourna ses pensées vers le bibliothécaire qui je le répète, venait de fermer la porte et de s’adosser contre elle. Il prit alors un air surpris. Il parla de coïncidence, puis de sa dernière allée à la bibliothèque. Il y avait pourtant quelque chose qu’Ambre ne comprenait pas. Ses paroles sonnaient faux, cela était parfaitement clair. Sa surprise aussi était une mise en scène : Ambre repérait un mensonge à plus de vingt mètres. Mais pourquoi ? Pourquoi le bibliothécaire faisait-il semblant de se trouver là par hasard. Enfin plutôt, pourquoi mentait-il disant qu’il était surpris. Ambre fronça imperceptiblement les sourcils, pensive. Elle retrouva rapidement son visage neutre, et jura intérieurement sa faute. Depuis quand se montrait-elle à montrer ses émotions ?

    Hudson lui demanda ensuite de lui dire la raison pour laquelle elle se trouvait dans le bureau du concierge. Deux possibilités s’offraient alors à elle. Inventer un petit mensonge simple, mais lequel ? Elle pouvait inventer une histoire en quelques secondes, et la rendre vraisemblable en moins de temps encore. Elle pouvait aussi dire la vérité. Le calepin dans sa poche rechauffait sa peau. La couverture en cuir avait la faculté interessante de restituer la chaleur qu'on lui donnait tout en la multipliant. Ambre essaya de se concentre sur autre chose que sur le carnet. Elle pouvait dire la vérité, j'en étais à là. Pourtant, quelque chose la chiffonnait. Pourquoi avait-il menti ? Pourquoi avait-il dû jouer en entrant ? Serait ce qu’il était au courant de la présence d’Ambre dans la pièce ? Impossible. Comment aurait-il fait ? Il n’y avait personne dans le couloir et Ambre avait fait très attention à ce que personne ne la suive. Mais alors comment ? Comment était-ce possible ? Ambre songeuse, ne répondit pas immédiatement et Hudson en profita pour parler. Il faisait semblant de ne pas comprendre la raison de l’enferment de la jeune fille. Cette remarque était aussi totalement dénuée de vérité. Mais pourquoi ? Non, Ambre cessa de se demander pourquoi pour se centrer sur le comment. Il était clair que le bibliothécaire savait avant de rentrer dans la pièce qu’Ambre s’y trouvait. Y avait-il une possibilité quelconque qu’il ait pu l’apprendre par quelqu’un où quelque chose ? Le quelqu’un est `proscrire. Il n’y avait personne dans le couloir. Quelque chose est plus probable, mais totalement absurde. Enfin, pas à Poudlard.

    « Je suis venue récupérer un objet m’appartenant en effet. »

    La vérité ? Oui. Pourquoi ? Pour espérer avoir elle-même la réponse à sa propre question. Ambre regarda autour d’elle. Elle cherchait un indice, quelque chose qui lui ferait comprendre la situation dans laquelle elle se trouvait, une fenêtre, un miroir, un œil, n’importe quoi ! Alors, Ambre s’approcha du bibliothécaire. Elle passa de l’autre coté du bureau pour se placer à quelques dizaines de centimètres de lui. Les sourcils froncés, elle le fixa.

    « Comment avez-vous fait ? »

    Devant l’air interrogateur du bibliothécaire, Ambre se décida à développer sa question même si elle pensait vraiment qu’il avait compris. Il était intelligent, et Ambre n’avait pas besoin de s’expliquer pour que lui comprenne qu’elle-même était assez perspicace, même si elle manquait de courage pour la majorité des Gryffondors, et qu’elle avait la fierté et l’orgueil digne d’une Serpentard, elle avait tout de même le caractère d’une lionne, et même si elle ne brillait pas par son intelligence hors norme, elle avait une certaine force qui lui permettait dans les difficultés la fermeté et la constance dans la poursuite du bien pour surmonter les obstacles dans la vie. Ambre fit revenir ses pensées au moment présent. Elle développa alors rapidement sa pensée.

    « Comment avez-vous fait ? Il n’y avait personne dans le couloir. Je suis certaine qu’il n’y avait personne. De plus, j’ai pris garde à ce que personne ne me suive. »

    Ambre laissa passer un temps minime, voyant juste le sourire encore présent sur la face du bibliothécaire, elle répéta.

    « Comment avez-vous fait ? »

    Son ton de voix laissait entendre qu’elle voulait une réponse, et qu’elle ferait tout pour l’obtenir. Ambre fixa ses grands yeux foncés dans le regard vert du bibliothécaire. Ce fut un moment très étrange. Court, mais étrange. Deux paires d’yeux profonds s’inspectaient mutuellement. Ambre n’allait rien lâcher c’était quelque chose d’absolument certain. Elle aurait sa réponse, donnerait le prix nécessaire pour cela, sans hésiter.
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Karl Hudson
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MessageSujet: Re: Les affaires reprennent... [Karl]   Les affaires reprennent... [Karl] EmptySam 28 Mar - 19:38

    Le voilà dans le bureau du concierge enfermé avec une élève. Dans un autre contexte, cette situation aurait pu paraître… Etrange, mais laissons les pensées perverses de côté et concentrons nous sur la demoiselle. Elle venait d’être prise en flagrant délit mais elle ne le savait pas ou peut être pas. Karl avait tout vu depuis l’extérieur mais le savait-elle ? La seule question était les motivations de la demoiselle pour entrer ainsi et prendre tant de risques. Ah, les jeunes, toujours aussi irresponsable. Le jeune homme lui posait alors la question, ce qu’elle était venue faire ici. Certes, il avait mis un place une petite comédie pour lui faire croire qu’il ne savait rien mais malheureusement, il était mauvais acteur… Stevens, comme elle se nommait et comme il la connaissait, était plus ou moins connue pour ses faits durant l’année passée. Des rumeurs circulaient… Mais aujourd’hui, Karl s’en fichait royalement. Ce qui l’intéressait en fait, c’était le moyen qu’elle avait utilisé pour ouvrir la porte. Il voulait le regarder plus près ce couteau, voir l’enchantement qu’il possédait. Même si l’adolescente lui avait menti sur ce qu’elle était venue cherchée, il n’aurait rien dit ou fait de plus.

    « Hum… J’espère que cet objet en valait le coup… Héritages d’un parent ? Cadeaux d’un ami proche ? Objet intime ? Si c’est pas le cas, il n’en valait pas la peine… Sauf si c’est un livre contenant des informations importante pour être plus puissant. »

    Karl adressa un sourire franc à la jeune élève mais sans développé plus son raisonnement. De toute façon, il allait encore partir dans des délires. Son imagination était bien trop débordante… A force de lire peut être. L’attitude de la Gryffondor était étrange, on aurait dit une jeune fille du public devant un spectacle de magicien qui cherchait partout un indice pour savoir comment il avait réussit son coup. Maintenant, elle s’approchait de lui, même un peu trop près selon Karl, à peine dix centimètres [oO]. Elle n’allait quand même pas lui sauter dessus ? Rah ! Encore ces pensées… Le silence se brisa alors quand elle lui demanda comment il avait fait. Le jeune homme fit une mine surprise puis enchaîna naturellement.

    « Comment… »

    Mais Stevens lui coupa la parole avant qu’il n’est pu terminer sa phrase. En effet, il avait bien compris ce qu’elle voulait savoir. Mais le bibliothécaire avait voulu faire le débile, celui qui ne comprend pas mais ça ne passe pas apparemment. Mince, quelqu’un se serait-il rendu compte qu’il avait un cerveau ? [=o] Comme si elle prévoyait le coup, Stevens développa tout de suite en disant qu’il n’y avait personne dans le couloir et que personne ne la suivait. Karl sourit légèrement, un brin de satisfaction du genre « et ouais, ça t’en bouche un coin hein ? ». Mais il n’allait pas avouait même avec un regard pareil. Quand on joue avec Karl, c’est lui qui maîtrise le jeu… Enfin, c’est ce qu’il pense et peut être pas la réalité. Comme pour appuyer son propos, elle lui posa une troisième fois la question, comment avait-il fait.

    « Comment j’ai fais ? Et bien… Il semblerait que ce soit de la magie non ? Vous savez Stevens, il ne faut pas se fier aux apparences si ce à quoi on voit. Hum… Je ne connais votre prénom, je crois… Je peux me permettre de vous le demander ? »

    Changer de sujet ? Oui et c’était juste parce qu’il voulait la connaître un peu plus. Il suffit de quelques informations pour cerner une personne et cela, Karl aimait le faire. Cependant, il avait l’étrange impression qu’elle ne lâcherait pas l’affaire sur le fait du comment. Embêtant mais d’un autre côté, il comprenait sa place dans la maison Gryffondor. Elle était du genre à s’accrocher. Intéressant, voyons voir quand elle en aura marre la petite. Mais Karl avait envie d’être direct avec elle et lui dit alors, sur le ton de la conversation comme si c’était normal.

    « En fait, je m’en fiche un peu que vous vous soyez introduit dans ce bureau et encore moins pourquoi. La seule chose qui a attiré mon intention est la manière dont vous êtes entrez. Vous accepteriez de me montrer ce couteau ? Je ne vais pas vous le voler, je ne suis pas comme ça. Sachez bien que si le directeur m’a choisit, ce n’est pas pour rien, je suis digne de confiance. Dîtes-vous que c’est pour assouvir ma curiosité. »

    En effet, ce n’était as la vraie raison mais elle devrait ne pas en demander plus. Après tout, elle n’était qu’une élève et puis, il pouvait le lui confisquer son couteau. Mais… Karl ne peut pas prendre ce risque, si l’affaire fait intervenir d’autre personne, on lui demandera comment il a fait pour la prendre en flagrant délit. Hum… Il pourrait facilement convaincre les autres mais bon, il ne voulait pas d’ennui.
    Avait-elle le choix ? Pas vraiment, elle devait toujours se douter que Karl avait un pouvoir sur elle comme la dénoncer ou autres. Mais elle semblait intelligente… Peut être qu’elle demanderait quelques choses en échange. Pourquoi pas, Karl pouvait aller assez loin pour venir à bout de ce qu’il voulait mais son secret reste son secret et il ne l’avouerait pas à une élève comme ça.


    « Alors, vous en pensez quoi mademoiselle ? Je vous offre un thé après si vous voulez… Je sens que c’est mon jour de bonté, profitez-en »

    Un petit message pour lui faire comprendre qu’elle pouvait demander quelque chose en échange mais bon, espérons qu’elle n’utilise pas cette méthode sinon, il s’en souviendrait pour le futur. Un sourire se profila sur ses lèvres puis de nouveau, ses yeux émeraude plongés dans ceux de l’adolescente, il comptait bien continuer à la défier à ce jeu, il voulait arriver à ses fins. Il ajouta une remarque.

    « Vos yeux sont magnifique, vous me donnez la chance de les découvrir en profondeur… Gryffondor n’est-ce pas ? Moi qui ai pensé un instant que vous n’étiez pas digne de cette maison… »

    Pourquoi pas l’énerver un petit peu, ce serait bien…
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Ambre Stevens
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MessageSujet: Re: Les affaires reprennent... [Karl]   Les affaires reprennent... [Karl] EmptyLun 30 Mar - 18:21



    Si ça valait le coup ? Ambre prenait des risques, mais jamais si cela ne valait pas le coup. Avoir des ennuis n’était pas quelque chose qu’elle appréciait forcément. Les ennuis finissaient toujours par la trouver, mais sans jamais lui demander son avis. Au grand désespoir de la Gryffondor qui aurait beaucoup aimé vivre tranquillement loin de tout ce qui pourrait la déranger. Malheureusement elle avait un jour souscrit à un abonnement longue durée de coups foireux. Bref, oui, ça valait le coup. Et tellement. Il y eut ensuite une série d’hypothèses bidon, puis Hudson parla d’informations importantes. Ambre sourit après un temps de pause et parce que le bibliothécaire lui souriait. Lorsqu’Ambre lui demanda comment il avait fait, il sembla surpris. Il sembla, L’était-il vraiment ? Ambre n’aurait su le dire. Avait-il compris la question ? Ambre pensait que oui, mais elle n’aurait pas parié une noise sur cet avis. Elle développa tout de même sans laisser à Hudson le temps de formuler sa réponse.

    Karl sourit, puis sans se faire prier, il élabora un semblant de réponse qui lui servit pour détourner agilement la conversation. Il semblerait que ce soit de la magie. Vraiment ? Oui, en fait, jusque là Ambre avait pu y parvenir sans l’aide du bibliothécaire. Ambre n’était pas très contente qu’il ne lui réponde pas. De plus, il lui demanda s’il pouvait se permettre de lui demander son prénom. Oui, il pouvait se permettre. Rien ne disait qu’Ambre se permettrait de lui répondre, mais essayer ne coutait rien.

    « Permettez-vous. »

    Elle laissa passer un temps, sans cesser de fixer les yeux de Hudson.

    « On m’appelle Ambre. »

    On m’appelle Ambre, étrange réponse direz-vous. Ambre était le nom que lui avaient donné ses parents à sa naissance, mais le fait de donner un nom à une chose est-elle suffisante pour qu’elle se mette à exister ? Aucun rapport ? C’est vrai, mais Ambre avait prit l’habitude de répondre par « on », non pas pour souligner son interêt pour les autres, mais justement sa distinction, le « je » et le « on », rien de plus. Elle trouvait vulgaire de toujours vouloir donner des appellations aux choses ce depuis qu’elle avait été amoureuse d’Apollinaire qu’elle trouva que le mot amour était vraiment mal pour décrire ce que c’était. Ah, je m’égare dans les pensées de cette jeune Ambre. Enfin, en tous cas, elle avait dit : On m’appelle Ambre.

    Ambre ne souriait pas, elle n’avait pas encore eut sa réponse, et cela ne lui plaisait pas du tout. Elle continuer à fixer les yeux du bibliothécaire.
    Le couteau ? Donc cela confirmait qu’il l’avait vue entrer s’il avait remarqué l’objet. De plus, il ne devait pas se trouver très loin. Aurait-il pu se cacher dans un recoin du couloir ? Ambre passa dans sa tête limage et les possibilités de planques de ce couloir en particulier. Aucune. Ambre était perplexe. Hudson demandait à voir le couteau. Il essaya, pour la convaincre de donner des arguments convaincants, soit disant qu’il était digne de confiance, soit qu’il voulait juste assouvir sa curiosité. Bien, Ambre pourrait parfaitement le croire, même si elle avait du mal, mais il lui demandait d’avoir confiance en lui alors que lui n’avait pas un millimètre de confiance en elle. Et lui, ne lui laissait pas assouvir la curiosité de la jeune fille, alors pourquoi devrait-elle lui faire plaisir si lui ne faisait même pas l’effort minime de lui donner un semblant de réponse.

    Prendre le thé ? Non, très peu pour Ambre, elle n’était vraiment pas le genre d’élève qui cherchait des affinités avec le personnel. D’un autre côté, si elle essayait d’obtenir la confiance de l’homme ; elle pourrait plus aisément lui soutirer des informations. Pourtant, quelque chose lui disait qu’il ne serait pas simple d’obtenir sa réponse et que le thé ne ferait qu’empirer les choses. Pour elle du moins. Il avait l’air aussi décidé qu’elle à ne rien lâcher de l’affaire. Ambre continuait à le fixer. Elle allait répondre lorsqu’il formula une nouvelle remarque. Était-ce un compliment ? La forme en avait tout l’air, le fond un peu moins. Il la provoquait. Ambre détesta cela. Pourtant, elle ouvrit à Hudson un de ses sourires les plus francs. Faire l’idiote, elle adorait cela, surtout lorsqu’il s’agissait de se moquer en silence de son interlocuteur.

    « Vous savez Hudson, il ne faut pas se fier aux apparences… »

    Réaction au « Moi qui ai pensé un instant que vous n’étiez pas digne de cette maison ». Ambre continuait à fixer Hudson. Elle entrait dans son jeu. Il la provoquait, elle le provoquait. Elle aurait pu se défendre, mais attaquer lorsque l’on vous attaque est beaucoup plus judicieux, il fallait l’avouer. Elle eut un petit sourire moqueur presque invisible. Elle s’approcha un peu plus du bibliothécaire, dans la mesure du respectable naturellement, puis sourit vraiment cette fois-ci.

    « Mon couteau ? Je ne crois pas que cela va être possible. D’une part, je n’ai absolument aucune confiance en vous car vous n’en avez aucune en moi, et d’autre part, je ne fais jamais rien gratuitement. »

    C’était vrai, Ambre ne faisait jamais quelque chose si cela ne lui apportait pas un minimum de bénéfice personnel. Peut-être une fois, elle avait aidé quelqu’un sans rien lui demander en échange, mais là tout de suite, l’exemple ne me vient pas en tête. C’est que c’est loin, il faut me comprendre.

    « Pour ce qui est de l’invitation, je l’accepte si vous avez autre chose que du thé et seulement si vous me promettez une chose. Ensuite, on verra pour le couteau. »

    Ça faisait beaucoup de demandes en une seule phrase. Certainement que Hudson refuserait, mais il fallait dire qu’à présent, il lui serait plus simple d’obtenir ce qu’elle voulait puisque le bibliothécaire lui avait avoué son intérêt pour son couteau. Ambre continuait de fixer les yeux de l’homme. Ne jamais baiser le regard, c’est signe de faiblesse. Ambre ne put s’empêcher de sourire une fois de plus.
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