[ Pv Barthélémy] Une histoire de balais ...

CONTEXTE: FIN D'APRES MIDI, SOLEIL COUCHANT, BIENTÔT L'HEURE DU REPAS EN FAIT.

Les petites chaussures à talons claquaient sur le sol avec une force surprenante pour le gabarit qu'elles trimbalaient, le bruit raisonnait dans tout le couloir mais Juliette se fichait bien de se faire remarquer. Elle était furieuse... Non, pire encore, Juliette n'était pas simplement furieuse, elle était triste. Oui, Juliette triste parce qu'elle avait perdu son balais, son super Brossdur11. LE Dernier cris, la pointure en matière de Brossdur (et son père ne jurait que par les Brossdur). Elle l'avait perdu, voila, elle avait eu le malheur de le poser à un moment, pendant 15 malheureuses petites secondes pour s'entretenir avec un tableau qui semblait en savoir long sur son école et PAF! Plus de brossdur !
Alors bien sur ça l'énervait, ça l'agaçait ! Mais pire que tout, et encore plus surprenant elle en avait les larmes aux yeux. Pas des larmes de rage, mais des vrais larmes de peine,

" Mais mais mais mais ... Où il a bien pu passer !? Il a pas pu disparaitre comme ça ?! C'est pas possible ?! "

Elle était dans un état de nerf profond, elle était en train de littéralement "péter un câble". Elle tenait beaucoup à ce balais, c'était un cadeau de son père qui était quand même DIRECTEUR DUNE ENTREPRISE DE BALAIS. C'était pas rien ça !

"Bon et bien en tant que fille de directeur d'entreprise de balais je veux et j'exige de pouvoir retrouver mon balais quand je me tourne 5 secondes pour parler à quelqu'un ! "

Elle souffla d'exaspération, et s'arrêta en pleins milieu du couloir pour reprendre ses esprits. C'était parfaitement idiot de marcher comme une furie de cette manière! Est ce que cela allait arranger les choses? Non! Non, ce qu'il fallait c'était réfléchir posément. Comment se faisait il que son balais ait pu disparaitre?
première hypothèse:

* C'est un élève qui m' l'a piquer dans mon dos. *

Ca ne tenait pas vraiment la route, Juliette s'en serait quand même aperçut, et c'était CA le pire ! Elle avait gardé un oeil dessus, vous pensez bien! On ne laisse pas comme ça un balais de ce prix sans surveillance. Et bien il semblait que la vigilance de Juliette n'était pas suffisante, la prochaine fois elle devrait trouver un système d'antivol plus efficace. Passons, deuxième hypothèse:

* Il a disparu comme par magie, c'est un mauvais sort qui a été fait sur se mur et comme par hasard, c'est à moi que ça arrive! *

Peu probable aussi, voir assez saugrenu. Sans compter que dans les deux cas il y ait de grandes chances pour qu'elle ait perdu son balais définitivement. Un dernière hypothèse restait:

* Un elfe de maison. Un particulièrement stupide qui aurait voulu le ranger on ne sait ... *

...Où? Non, la question ne se posait pas, Juliette avait bien une idée. C'était son dernier espoir de retrouver son balais dans l'après-midi pour
voler un peu sur le terrain.
Ses jambes démarrèrent comme un moteur et elle cria à sa grenouille qui depuis tout à l'heure sautillait partout telle la démente (parfois Charlyn donnait l'impression d'être l'expression de l"état psychique de Juliette),

" Grimpe !"

Sous entendu, grimpe sur moi que ça aille plus vite. Mais cette idiote de grenouille ne savait pas sauter très haut. Juliette se retourna, rouge de honte ou d'agacement (plutôt d'agacement, mais bon ... ),

"Merde, mais Cha' t'es la plus incapable de toutes les grenouilles de la terre et de l'univers entier ! "

Elle l'attrapa et sans plus de cérémonie la jeta sur son épaule. La petite grenouille ainsi malmenée s'accrochait tant bien que mal à sa maîtresse qui traçait déjà à travers le couloir cheveux au vent.
Le placard à balais n'était pas très loin, Juliette s'arrêta devant et tendit sa petite main vers la poignée, assez fébrilement il faut l'avouer et finalement n'y tint plus et l'ouvrit d'un coup d'un seul. Le placard à balais s'avérait plus grand que prévu. Juliette entra donc dans cette sombre caverne et au bout d'une petite dizaine de pas, dans le coin en haut à droite elle vit ... Son balais.
Son super Brossdur11 qui gisait comme un vulgaire outil de ménagère dans ce misérable placard,

*Mais où les elfes ont-ils la tête.*

Bien sur elle essaya, mais Juliette du vite se rendre à l'évidence: elle ne pouvait pas attraper ce balais toute seule. Agacée par tout ce temps qu'elle perdait pour rien, elle ressortit du placard et interpela le premier type un peu grand qui passait:

"Dis donc toi ! Tu peux venir m'aider deux minutes ! J'ai un soucis avec ma taille. "

"Dis donc toi ! Tu peux venir m'aider deux minutes ! J'ai un souci avec ma taille. "

Moi ? Je viendrais peut-être si j’étais dans un bon jour et encore, ce n’est même pas sûr. Deux minutes ? Retarder mon diner de deux minutes ? Je le ferais… pas. Un souci avec ta taille ? Tes parents ne t’ont jamais dit de manger de la soupe ?

Il va falloir me parler différemment si tu veux mon aide petite.

Mauvaise pioche sembla-t-il ... Juliette était tombé sur un rustre prétentieux. Avant de chercher à l'amadouer elle regarder rapidement autour d'elle pour voir si ça ne valait pas mieux de s'intéresser à quelqu'un d'autre, mais heure du repas oblige ... No one at all.
Juliette due donc se rendre à l'évidence, elle devait changer d'attitude si elle voulait récupérer son magnifique Brossdur. Bien entendu elle nota la manière qu'avait se garçon d'appuyer sur le petite. Cela n'avait pas une réelle importance, elle savait bien qu'elle était petite, et ça ne l'avait jamais vraiment complexé en fait. C'est la raison pour laquelle elle avait énoncé son problème sans la moindre hésitation.
Elle se racla la gorge en se disant qu'il valait mieux jouer le jeux. Son visage se renfrogna donc instantanément, et elle avança vers le bonhomme avec un pas décidé. Son nez était retroussé et elle avait cette petite moue craquante qui vit encore sur tout les visages des enfants de son âge.

Elle se posa devant le type et leva la tête en braquant son regard droit dans ses yeux,

" C'est vrai que je suis petite, mais c'est normal ... Parce que ... j'ai que onze ans ... "

Elle pris un air plus triste tout à coup, comme si elle regrettait de n'avoir que onze ans. Si tout ce passait bien, il devrait si ce n'est se sentir fautif, au moins la trouver craquante et tout ceci l'adoucirait un peu. Derrière cette expression penaude, Juliette jubilait à l'idée de berner aussi facilement un type qui croyait que son âge le rendait plus puissant. Elle releva la tête et et pris un air plus sérieux, elle ne devait pas trop minauder, au risque de perdre toute crédibilité. Elle releva la tête avec un petit sourire, et les joues toutes rouges, comme si tout d'un coup elle avait honte de parler à ce grand garçon, si beau, si ... Blond,

" En fait vu que tu es évidement plus grand que moi, je me demandais si tu pouvais m'aider, par hasard, à récupérer un truc dans le placard à balais. J'ai vraiment besoins d'aide et je pense que tu es la seule personne à pouvoir le faire. "

Elle conclu sa phrase avec un petit haussement au coin des lèvres. Les gens n'étaient pas tous dupes, dans ce cas là, la solution de rattrapage restait la complicité. On pouvait toujours inclure l'autre dans notre jeu, lui donner envie de s'amuser avec nous, et finalement obtenir ce que l'on voulait.
Joueuse dira-t-on ? Oui, Juliette était joueuse, surtout quand il s'agissait d'un tel challenge. Elle ne connaissait pas encore ce type, mais il était plutôt mignon, il se tenait bien droit et surtout; il était à serpentard. Certainement le genre qui a une haute estime de lui-même, ça ne valait vraiment pas le coup de jouer la sangsue avec lui. Ca tombait bien, car s'était le niveau que Juliette aimait le plus, pas étonnant qu'il ne se laisse pas avoir si facilement.

A partir de là, c'était en fait ce garçon qui avait les cartes en main, car Juliette pouvait aussi bien se laisser complètement entrainer dans son jeux si lui-même savait y faire. La petite fille restait encore une enfant, et elle avait dix mille choses qui lui passaient par la tête, son histoire de balais n'avait pas plus de chance de survit dans son cerveau qu'une autre.

C’est vrai qu’elle était petite, mais c'est normal, elle n’avait que onze ans. Barthélémy regarda la gamine un instant. Pendant une seconde peut être, il laissa paraître une impression d’incrédulité. Le visage enfantin de la jeune Serdaigle n'atteignait pas le moins du monde le coeur du garçon, bien au contraire, pourtant, une once de malice et d’intelligence traversa les yeux de la jeune fille malgré le fait que cette dernière ne tente de la cacher dernière un air triste. Ce fut cette malice qui surprit Barthélémy. Qu’essayait donc de faire la jeune fille ? Elle voulait son aide, ce point était clair, mais alors que venait faire ici cette jubilation soudaine dans ses yeux de petite fille ? Barthélémy n’eut pas vraiment le temps de poursuivre sa réflexion car déjà la Serdaigle reprenait un air sérieux. Le Serpentard fit de même sans même s’en apercevoir. La gamine poursuivit son monologue. L’aider, par hasard. Tiens; la jeune fille changeait de tactique, elle était enfin plus aimable. Besoin d’aide, seule personne a pouvoir le faire... La Serdaigle flattait à présent le garçon, bonne parole, juste au bon endroit, au bon moment, aucun doute, la gamine était intelligente et savait ce qu’elle voulait. Barthélémy aurait bien faire d’elle son apprentie si elle avait été à Serpentard. Aucun doute à cela, le gamine savait parler, bien parler, très bien parler. Barthélémy sourit. C’était une chose rare, mais il appréciait cette fille. Pas pour les raison visibles qu’elle tentait de montrer, c’est à dire sa gentillesse, son jeune âge, sa timidité, sinon pour tout ce qu’elle s'efforçait tant bien que mal de cacher.

A partir de ce moment là, c’était à Barthélémy de jouer. Il avait plusieurs possibilités. Il pouvait s’en aller, laisser la jeune fille en plan, cette idée lui plaisait, et c’est sans aucun doute ce qu’il aurait fait si la personne en face de lui n’avait pas été cette fille là. Mais il risquait de perdre toutes possibilités de faire de cette gamine une marionnette à sa merci... Il pouvait l’aider à récupérer le fameux objet qu’elle convoitait tant. Il pourrait même utiliser la jeune fille qui lui serait alors redevable, mais il la savait suffisamment malicieuse pour contourner la difficulté et lui filer entre les doigts. Barthélémy était très imbu de sa personne, mais il avait une très grande qualité qui était qu’il connaissait ses limites. Ce savoir lui permettait de ne pas avoir une confiance trop élevé de lui même et ainsi de gagner certaines parties s’avérant compliquées. Je m’égare, passons à autre chose. Il pouvait aussi continuer à jouer avec la jeune fille, la séduire et se la mettre dans la poche, il pouvait s’amuser un peu puis l’aider enfin. Il pouvait aussi... Une idée lui vient alors à l’esprit, c’était très ridicule comme idée, mais il sentait qu’il pourrait avoir besoin de cette gamine par la suite...

D’un pas lent, un sourire au coin de ses lèvres, Barthélémy se dirigea vers le placard à balais situé quelques mètres plus loin. Il n’était encore jamais entré dedans et il fut impressionné par sa taille. Enjambant la porte, il regarda vers le haut, il n’y avait que des balais, rien que des balais vieux, moches, sales. Barth’ se retourna vers la gamine qui l’avait suivi.

« C’est le travail des elfes de nettoyer les dortoirs tu sais, il ne faut pas que tu te sente obligée de balayer sous ton lit.»

Il ne sourit pas. Il se moquait et lorsqu’il se moquait, Barthélémy gardait son sérieux.

Les choses se gâtèrent par la suite, un coup de vent ferma la porte du placard, en une seconde, Barthélémy sortit sa baguette et éclaira l’intérieur avec un «Lumos» informulé. Il se dirigea vers la porte, ou du moins l’endroit où celle-ci était censée se trouver. Je dis censée car à la place, contre le mur trônait une grande étagère semblable à celles qui entouraient déjà la pièce où logeaient d’autres balais plus vieux et inutiles les uns que les autres. Pendant une seconde Barthélémy oublia la saleté ambiante et comprit que les légendes sur le placard à balais qui ne s’ouvrait que de l'extérieur n’étaient pas vraiment des légendes. Il ne paniqua pas, ne s’énerva pas, mais il fallait qu’il avoue tout de même qu’il n’était pas vraiment dans une position avantageuse. Il jura dans un murmure.

« Yep Charlyn ! »

« Si c’est ton avis. De toute façon je peux encore nettoyer ma chambre de la manière que je préfère. Et puis nous sommes venu chercher un balais de quidd … »

*Bonne pioche*

« Bien, il est évident que la sortie ne se trouve pas ici, on devrait pouvoir la trouver de l’autre côté.»

« Allons par ici, mon balais de QUIDDITCH, et elle insista bien sur ‘Quidditch’. N’est pas très loin, il faut lever la tête. »

Tu parles trop.

On ne va nulle part.

Pour ma part du moins.

Tu as encore beaucoup à apprendre.

Juliette était bien décidée à trouver son balais. Certes l'ambiance était devenue étrange, et elle sentait que ce garçon était, d'une certaine manière au-dessus d'elle. C'est pourquoi elle cherchait désespérément à se sortir cette idée de la tête en fuyant vers plus d'action et en partant sans réflexion préalable dans ce réel labyrinthe, persuadée que son balais n'était pas très loin.
Elle fit semblant de ne pas relever sa remarque sèche et sévère de son ainée, mais cela l'atteint bien plus qu'elle ne le pensait. Elle sentait bien dans son ton, une sorte de reproche. Et cette phrase déclencha en elle ce qu'elle refoulait, par principe, depuis sans rencontre avec ce type, une sorte de peur mêlée de respect. Elle ne pouvait s'empêcher de frissonner à l'idée de lui déplaire, et ne voulais pas qu'il s'en aille sans avoir pu plus le connaitre. Il l'intriguait, pire, la fascinait et la maîtrisait. Un court, très court instant Juliette hésita, elle hésita à se stopper la et à attendre bien gentiment ces recommandations, car pour la première fois de sa vie quelqu'un qui ne portait pas comme nom Volepiaire lui semblait digne de respect.
Mais Juliette se retint, après tout elle ne le connaissait presque pas et ne pouvait pas le juger digne d'un tel respect aussi vite (et pourtant sachez que Juliette juge les gens aussi vite qu'elle ne démord pas de ce jugement par la suite), voila pourquoi, elle prit les devants et ne se soucia pas plus de l'opinion du garçon.
Un pas, deux pas, tr ... trois pas. Si Juliette avançait si doucement, c'est qu'elle attendait, un peu inconsciemment que le type lui fasse une autre remarque, qu'il lui dise ce qu'elle devait faire, car elle n'arrivait pas à se concentrer sur la suite des évènements. Elle avait l'impression dans un premier temps de pouvoir se reposer sur le garçon, mais en plus elle était tellement perturbée par ce sentiment, que ça lui saturait complètement l'espace disponible interneuronal pour s'intéresser à un autre sujet.

En réalité, oui, il avait réussit à s'emparer de Juliette Volepiaire. En deux trois mouvements, elle s'en remettait à lui. C'est pourquoi au premier " On ne va nulle part" - elle se stoppa, en fait elle n'attendait que ça, et ce qui vint après combla toutes ses espérances. La boule de lumière se détacha comme une goutte de pluie de la baguette et vint caresser l'ombre de la pièce, l faisant fuir, puis évoluant avec grâce dans la salle pleine de trucs et de bidules, mais surtout de balais de Quidditch, qu'elle avait pu confondre avec le sien. Juliette regardait cette boule de lumière avec à la fois, admiration et honte. Elle avait agit sans réflexion, et si Barthélémy avait été un type normal ils se seraient faits avoir. Seulement, en deux phrases il l'avait retenue, c'était comme s'il avait prononçait un sortilège de paralysie, Juliette avait le sentiment qu'a moins qu'il ne le lui accorde, elle ne pouvait faire aucun geste.
C'était tellement désagréable, d'autant plus que c'était la première fois que ça lui arrivait.

Elle souffla un coup puis se retourna vers lui, elle admettait sa défaite. Puis elle sentie quelque chose bouger à côté d'elle, huit balais, s'approchaient doucement. Sans le moindre mots, il avait fait bouger huit objets. Juliette restait pantoise, mais maintenant qu'il pouvait voir son visage, elle n'en montra rien et se contenta de faire face aux balais en fronçant les sourcils.
Elle allait prononcer une phrase, une formalité, ou une remarque ironique, histoire de se remettre en jambe, de reprendre un minimum ses esprits. Mais elle se rappela, * Tu parles trop.*, c'était typiquement le cas où il fallait la boucler. Il y avait des moments où ouvrir la bouche était légèrement superflu, mais pas idiot. La, ç'aurait été plus que crétin. Seule une Juliette un peu rouillée pouvait ne pas s'en rendre compte.

Elle se tint donc droite, face au trois balais. Elle reconnu tout de suite le sien, et resta une fois de plus admirative devant la clairvoyance du garçon qui savait aussi bien qu'elle celui qui lui appartenait, sans le moindre doute. Elle eu un simple sourire en coin, loin d'elle les regard brillants d'admiration. Non, Juliette était bien obligée d'admettre que ce type là était fort mais pas besoins d'en faire des caisses.
Elle tendit son bras vers un des balais du centre, et le ramena vers elle sans la moindre hésitation dans son geste.

Son balais en main, Juliette reprenait ses esprit, et était de nouveau prête à affronter la force mentale de ce type. Elle voulait le séduire, séduire son intellect, attiser son intérêt, ne pas avoir l'air d'une pauvre première année avec l'audace juste un peu au-dessus de la moyenne. Non, Juliette Volepiaire avait plus d'ambition que ça, et si elle avait déjà du respect pour ce type, elle ferait en sorte que lui aussi en ait pour elle.
Il n'était pas du genre à se laisser impressionner si rapidement, il aimait certainement les têtes dures, mais ne supportait pas la bêtise. Inutile donc de vouloir sans arrêt le contredire, reconnaître ses tords serait plus sage. Sauf que Juliette n'avait pas trop l'habitude de ça. Et le fait de se voir maitriser aussi facilement l'énervait considérablement.

Ce qui était sur, c'est qu'il avait conscience d'avoir un certain pouvoir sur elle maintenant. Mais ce qu'il devait surtout savoir c'est que son pouvoir n'était pas illimité, Juliette avait son libre arbitre.

"Tu as encore beaucoup à apprendre. "

Juliette se tourna vers lui, et lui fit un sourire entendu. Son visage prenait un air malicieux, presque machiavélique,

"C'est certain."

Le message était passé, et quelque part Juliette acceptait qu'un tel garçon se place au-dessus d'elle de cette sorte, elle l'acceptait, pour l'instant. Elle avait conscience de s'engager dans une relation qui pouvait la mener très loin, quelque part elle avait très peur. Jusqu'à quel point ce type était-il capable de la manipuler? C'était un challenge, elle devrait ne pas se laisser embobiner, tout en profitant au mieux de son enseignement.

Elle passa sa main dans ses cheveux, et épousseta ses affaires,

"Je te remercie pour le balais. Tu m'as bien aidé."

La première chose à faire était bien sur de le remercier. Mais c'était à lui maintenant de prendre les devants.

[Désolée, post court. Mais ce n'est pas vraiment un problème d'inspi, c'est plus que mon perso ne tiens plus vraiment à prendre des initiatives.]

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