[Miss Joke] Ce n'est pas une blague.

"Fascinant. "

* Enfin ma chère, reprend-toi un peu! *

« Ohoh ! Tu vois Charlyn, là bas ? Sur un fauteuil ? »

«Bonjour mademoiselle. Tu révises ? »

Un sourire se dessina sur le reflet du visage fatigué de Miss Gloss Joke, première du nom, et certainement dernière vu l’originalité presque absurde du patronyme. Un sourire quasi- imperceptible dans le grand miroir, à cause de la buée qui avait envahi toute la salle d’eau. Quand la rouge et or veut évacuer la fatigue d’une course trop longue, elle le fait à grand renfort d’eau brûlante. Quitte à se noyer, vu le temps qu’elle passe sous la douche. Après s’être enroulée dans une serviette blanche, mademoiselle fait sa coquette. Et que je me sèche les cheveux, et que je fais un brushing plus ou moins réussi, et que je me maquille, et que je me démaquille... Mais ça y est. Elle était prête. Enfin, pas encore habillée mais ce n’est qu’un petit détail qui risque de lui prendre encore quelques heures. Coquette la miss? Parfois oui, parfois non. Il peut lui arriver de sortir aussi apprêtée qu’un billywig en furie. Toujours est-il que ce matin là, la demoiselle avait choisi l’option “Entre la salle de bain et mon armoire, j’en ai pour un siècle et demi”. Après avoir sorti la moitié de sa garde-robe, pourtant pas très fournie, elle opta pour sa tenue habituelle du week end: une petite jupe marron, des bottines à légers talons en cuir et un simple débardeur rouge. Enfin habillée, la demoiselle prit son sac et le fourra de parchemins, bouquins et autres trucs non rangés.

*Je fais quoi maintenant?*

C’était la question que Gloss se posait tous les Samedis et Dimanche matin. Rah, Erwan et Bliss n’étaient certainement pas levés. Les voir levés si tôt le matin était aussi improbable qu’un Serpentard décide d’apprendre le tango avec la prof d’étude des Moldus. La sixième année occupait très souvent ses matinées de liberté à travailler à la bibliothèque à lire tranquillement ou à voir son petit copain quand elle en avait un. En bref des activités qui étaient impensables en compagnie de ses trois gryffons préférés. Sauf que ce matin, rien ne la tentait spécialement. Son devoir de potions était tout sauf attirant, elle avait terminé son livre la veille au soir et sa vie amoureuse était aussi vide que la cervelle d’un Veracrasse attardé. Ses yeux parcoururent son lit, et elle trouva enfin ce qu’elle cherchait: son livre fétiche: Les Hauts de Hurle Vent. Elle le fourra au fond de son sac, sachant avec certitude qu’elle ne s’ennuierait pas, ce matin.

Autre question. Où aller? La demoiselle ne se sentait pas d’humeur solitaire, mais elle n’avait aucune envie de bavarder. Pourquoi tout est toujours aussi compliqué? Toujours indécise, Gloss sortit de la salle commune et se dirigea machinalement dans la grande salle. Quelques élèves petit-déjeunaient, d’autres bavardaient, d’autres encore travaillaient. La rouge et or salua quelques connaissances mais ne s’approcha pas, n’ayant aucun envie de blablater. Elle se posa sur un fauteuil, balança son sac dans un coin après avoir pris son livre. Elle se plongea bien vite dans l’histoire de Heathcliff et Catherine, ignorant le brouhaha environnant. Certes elle aurait pu choisir de sortir dans le parc pour être plus au calme, mais notre amoureuse ne voulait pas rater Erwan, qui finirait bien par grignoter quelque chose, à un moment ou à un autre.

«Bonjour mademoiselle. Tu révises ? »

Ce ne fut pas Erwan qui la sortit de sa bulle mais une espèce de petite créature ressemblant à un humain, si on exceptait la grenouille qui chevauchait la tête de la petite fille. Gloss ne put réprimer un sourire. Partagée entre agacement d’avoir été dérangée, et envie de savoir pourquoi une première année lui adressait la parole, la rouge et or posa son livre sur les genoux, signe indéfectible de défaite. Elle allait devoir parler avec cette créature si mignonne.

“Non, petite demoiselle, je lis. Tu peux m’expliquer cette intrusion?”

Son ton faussement agacée ne dura pas. Elle saisit la grenouille qui était plantée en haut du crâne de la petite Serdaigle et frémit légèrement à son contact. Elle n’appréciait pas outre mesure ces créatures gluantes et froides, et décida de poser très vite l’animal sur l’accoudoir, surtout qu’il commençait à se débattre furieusement. L’adolescente lâcha doucement:

“Sale bête...”

Les yeux marrons de Gloss croisèrent le regard de la première année, toujours penchée vers elle, et elle ajouta:

“Désolée... Les grenouilles c’est pas mon truc. Je préfère les chats...”

« C’est toi qui a raison. Moi au début j’aimais bien les grenouilles, mais celle la elle est trop nulle, elle ne comprend rien de ce que je lui dit en plus elle ne sait pas sauter très haut. Elle s’appelle Charlyn. »

*Désinvolte ma petite Ju’, désinvolte … *

« Je suis venue parce que je m’ennuie. C’est Samedi matin, et il n’y jamais rien à faire dans le château. Normalement je suis superforte en quidditch, mais comme c’est le début de l’année et que les équipes ne sont pas encore faites je peux pas trop jouer. En plus j’ai un exposer à faire sur ;.. Sur les philtres de manipulation mentale et toi tu as l’air intelligente donc je me suis dits que tu pourrait m’aider. »

Neuneu, bien sûr que Gloss l’était un peu. Comme toutes les adolescentes de son âge. Sauf que la demoiselle a toujours vécu entourée de trois garçon. Et elle a vite appris à réprimer ses instincts plein de sensibleries et de niaiseries dégoulinantes. De plus sa nature ne lui commande pas d’enlacer la première personne plus petite qu’un gnome et avec une bouille de lutin facétieux. Pas toujour sociable notre Joke, un peu sur la défensive. Et puis c’est Rah qui aide les premières année. Pas Gloss. Chacun son rôle après tout. Et puis elle attendait Erwan. Elle n’avait pas le temps de discuter avec qui que ce soit, fût-il le capitaine des Tutshill Tornadoes.

Tous ses arguments faisaient pencher la balance du mauvais côté pour la petite Serdaigle. Mais bon, parfois vaut mieux ne pas tenter de comprendre la rouge et or qui, contre vents et marées, commençaient à entamer une discussion avec le Serdaigle. Bon, certes le sujet restait assez banal: sa grenouille.

« C’est toi qui a raison. Moi au début j’aimais bien les grenouilles, mais celle la elle est trop nulle, elle ne comprend rien de ce que je lui dit en plus elle ne sait pas sauter très haut. Elle s’appelle Charlyn. »

Gloss haussa un sourcil puis regarda la dénommée Charlyn. enfin “C-h-a-r-l-y-n,” puisqu’apperemment il ne fallait pas prononcer le “Tch”. Une connaissance très française, qu’elle reconnaissait puisque dans son enfance, la mère de Rah parlait français de temps à autres.

“Tu as des origines françaises.”

Ce n’était pas une question, juste une affirmation. C’était un des traits de son caractère qui pouvait énerver certaines personnes: Gloss affirme. Elle ne demande pas. Quand elle sait quelque chose, elle le dit. Point final. Gloss plongea ses yeux artificiellement marrons dans ceux bruns-orangés de la petite demoiselle et lui dit, d’un ton quelque peu accusateur:

“Elle a pas l’air si nulle ta grenouille. Et puis je suis sûre que toi aussi tu sautes pas très haut.”

La dernière phrase était très enfantine, mais Gloss s’en moquait. La Serdaigle pouvait penser ce qu’elle voulait, elle s’en moquait comme de son premier chaudron.

Enfin la petite fille expliquait ce qu’elle fichait là. Longue explication qui ne voulait pas dire grand chose finalement. D’accord elle s’ennuyait, d’accord il n’y avait rien d’autre à faire. Mais pourquoi elle? La grande salle était encore fréquentée, et elle ne voyait pas ce qu’elle avait de plus que ce groupe de Poufsouffle par exemple. Et puis son exposé, elle pourrait le faire avec quelqu’un d’autre de sa maison. Les Serdaigles étaient là pour ça. Certes elle-même était bonne élève, mais de là à dire qu’elle avait “l’ait intelligent” il y avait un grand pas. Gloss la suivit du regard quand la première année s’installa à côté d’elle, soulignant ainsi sa volonté de rester et de parler. Elle se résigna et se tourna vers la demoiselle.

“C’est plutôt vaste comme sujet, les philtres de manipulation mentale. Et ça m’étonnerait beaucoup que tu sois venue me parler de ça. Tu es venue pour me manipuler mentalement en fait, petite fourbe!”

Un sourire en coin se dessina sur son visage. La serdaigle était plutôt douée dans son genre, mais malheuresement pour elle, Gloss Joke avait vécu avec Rah Myst, Erwan Keys et Bliss Joke, trois experts en chantage affectif et autres manipulations mentales pour arriver à leur fin. Si elle s’était fait avoir une bonne centaine de fois, elle avait aussi appris une certaine méfiance, qui lui avait appris de se débarasser d’un peu de sa naïveté.

“Tu viens pourquoi alors?”

Toujours aussi directe notre gryffonceuse. Pas de jeu de manipulation ici. Juste la vérité. Gloss ne se complique pas la vie. Elle l’est déjà bien assez pour entamer des jeux de manipulation et de double-sens. Pas drole? Peut-être. Mais personne n’a dit qu’être une Joke était drole.

"C'est sur que je sautes plus haut qu'elle! Et déjà je sais monter sur un balais! Mais Charlyn, elle est pas si nulle, c’est vrai. »

« Je suis désolée. »

« Ne vas pas croire que je suis une trouillarde mais … En fait je sais que c’est parfaitement stupide tu vois. »

« Je suis en première année, et il y a un garçon qui me plait assez en fait. Tu le co … Tu le connais bien … »

« Rah … Rah Myst … »

« C’est un ami à toi non ? »

[Dizoulée pour le retard... Et le mess un peu pourri ^^']

Rougissements, yeux qui se baissent. C’étaient des signes très manifestes. On les retrouve chez toutes filles un tant soit peu sensibles. Et c’était encore plus flagrant chez une fillette de onze ans. Avec l’âge on apprend à contenir nos émotions. Et surtout à dédramatiser les petits béguins. Car Gloss donnerait sa baguette si c’était fou: c’était d’histoires amoureuses dont voulait s’entretenir Juliette. Suffisait juste de deviner qui. Si la Serdaigle avait choisi de parler à Gloss, il était aisé de deviner qu’il s’agissait de Rah, Erwan ou Babyliss. Les mots de Juliette vinrent confirmer les pensées de la rouge et or.

Rah? Erwan? Babyliss? La gryffondeur imaginait mal l’impétueuse première année remarquer le doux et calme Erwan Keys. C’était Rah ou Babyliss. Plutôt Râh. Il était tout de même le type même du garçon adoré par une masse de groupies en folie. Elle adorait d’ailleurs taquiner le garçon à ce sujet. Et puis Râh était le garçon le plsu adorable du monde avec les premières années. Lui qui était si égocentrique avait vraiment développé une attention toute particulère aux plus jeunes. Il était probable que Râh ait aidé par hasard la Serdaigle, un jour ou l’autre. Une fois encore, les paroles de la demoiselle confirmèrent ses réflexions. Si elle savait à quel point elle se trompait...

“Oui, c’est un ami à moi... Très bon même.”

Que lui dire? Qu’elle était trop jeune? Elle devait le savoir, elle n’était pas idiote. En tout cas elle n’en avait pas l’air. Que Râh était la personne la plus égocentrique au monde. Certainement pas, elle aimait trop Râh pour s’être rendue compte de ce défaut, et même si elle le savait, elle ne le crierait pas sur tous les toits. Gloss ne savait pas trop comment répondre. Elle n’avait jamais eu l’occasion de discuter ses déboires amoureux avec une autre fille, s’étant toujours confiée à Râh. Elle garda pendant quelques instants une mine songeuse, un sourire plus haut que l’autre, comme si elle réfléchissait à une devoir particulièrement ardu avant de planter son regard dans ceux de la fillette:

“Tu attends quoi de moi? Tu veux que je t’aide? T’es prête à aller jusqu’à où? Car je te préviens, la chasse au Râh c’est pas facile! Tu devras traverser des gouffres, escalader des montagnes, affronter des monstres sauvages comme Babyliss et Erwan...”

Oui c’était absurde. Peut-être aussi un peu cruel de se moquer des amourettes de la petite demoiselle. Et Gloss était loin d’être méchante. Bon, avouons-le si on la cherche un peu, elle peut devenir un poil dangereuse pour les autres. Mais passons. Le but de la gryffondor n’était pas de blesser Juliette.

“Désolée... C’est pas très drole en fait... Bon, concrètement, si tu veux adresser la parole à Râh, le mieux c’est le lasso... “

Incapable d’être dérieuse. On ne peut pas en demander beaucoup plus à une Joke. Mais il fallait avoure que la plus petite des Joke était déstabilisée. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien faire pour aider Julitte? Oui, la demoiselle avait assez de charme à son actif pour rendre béat à peu près normalement constitué, mais de là à être une experte sur ce sujet il y a un pas. Grand même. Voire même un pas de géant. Gloss soupira. Elle n’avait pas pu s’empêcher de penser à Erwan. Pourtant ce n’était pas le moment. Erwan amoureux de Râh. Elle-même amoureuse d’Erwan. C’était déjà bien assez compliqué comme ça. Evidemment, elle se doutait que l’amour de Juliette était plus proche d’une amourette de petite fille.

“C’est pas facile hein?”

La question s’adressait à la Serdaigle, mais aussi à elle-même. Tout serait tellement plus simple si on pouvait tomber amoureux de la bonne personne. Mais, Gloss ne se laissait jamais aller longtemps dans le négatif, et reprit bien vite son large sourire habituel, ses yeux fixés vers l’entrée de la grande salle.

Juliette n'en revenait pas, elle jubilait presque de voir que cela marchait aussi bien. Sans aucune préparation, elle avait réussi à duper cette fille qui n'était pourtant pas des plus naïves. Elle était assez fière d'elle, mais surtout, cela l'amusait beaucoup. Son expression pourtant restait la même, penaude, malgré un plaisir immense, elle ne devait pas montrer à quel point elle était contente de voir tout cela si facilement fonctionner.

“Oui, c’est un ami à moi... Très bon même.”

C'était tout ce que Juliette obtint comme réponse immédiate.
Ce qui l'inquiétait le plus, c'était le silence de Gloss, elle devait vite dire quelque chose, car le temps jouait contre Juliette, et plus son interlocutrice restait perplexe, plus elle avait envie d'exploser de rire. C'était la dernière chose à faire, elle le savait très bien.
Non, jusqu'aux prochaines paroles de Gloss, elle devait avoir l'air très mal alaise, que la perplexité de la gryffondor la fasse rire gâcherait tout son magnifique jeu.
Malgré l'attente insoutenable, il n'était pas difficile de voir que la jeune fille était en train de réfléchir à une réponse valable. Cela rassura Juliette et elle en profita pour souffler un peu, elle laissa doucement tomber sa mine de petit gamine qui confiait un béguin, pour prendre un air plus blasé, qui montrait qu’elle ne savait pas comment faire pour contourner le problème de la différence (ce qui dans la version officielle ou officieuse était de toute façon un vrai problème.).
Gloss ne tarda pas à enfin ouvrir la bouche. Juliette était curieuse de savoir ce que cette fille pourrait bien trouver à la lui dire.

Mais au fur et à mesure que les mots sortaient de sa bouche, les yeux de Juliette s’agrandirent de surprise. Le ton de la jeune fille était vraiment ironique, et Juliette le sentit bien, mais son cœur de petite fille innocente était impressionné part toutes ces épreuves. Quelque par, la conquête d’un homme ça devait bien ressembler à ça non ?
La petite était scotchée, elle s’était considérablement approchée de Gloss, buvant littéralement ses paroles. D’un côté elle le faisait un peu exprès, mais de l’autre elle réalisait que ce que disait la Joke, n’était vraiment pas une simple blague. Peut être ne s’en rendait-elle elle même pas compte. La gamine tiqua brièvement sur la fin de l’énoncé, lorsqu’elle entendit,

**Babyliss ? …**

Peu importait, ce devait être un surnom. En tout cas tout ceci inquiéta notre petite Juliette qui soupira très fort, et Gloss repris.

Mais l’enfant n’écoutait presque plus, elle était perdue dans ses pensées. Au-delà de se que cela impliqué pour Rah ou même pour Bliss, les relations amoureuses, étaient peut être la chose la plus fascinante que l’on puisse analyser, décortiquer, manipuler.
Les yeux de la gamine se remplirent de mille étoiles devant les nouvelles perspectives que cela apportaient.
D’un autre côté, l’urgence de ne pas dévoiler au grand jour son REEL béguin était plus forte encore. Mais si elle n’était pas vraiment amoureuse de Bliss, il ne fallait pas que cela puisse être interpréter comme une faiblesse. Peut être même qu’un amour pas très important, puisse grandir si il était dévoilé.

**Ohlala … dans quoi je m’embarque.**

Tout d’un coup elle avait l’air apeurée. Ses idées étaient allées très vite, et c’est l’arrêt de la voix de Gloss qui la fit reprendre le fil de la conversation.

« Woauw … »

Oué, c’est tout ce que Juliette trouva à dire, pas besoins de jouer la gamine naïve à outrance. Elle comme Gloss savaient très bien, qu’il ne s’agissait pas vraiment de gravir des montagnes, mais l’idée y était.
Juliette allait reprendre sur un ton plus sérieux, pas que les explications farfelues de Gloss ne soient pas amusantes, mais le plus drôle restait encore à venir et il y avait du chemin.
Cependant c’est la jeune fille qui repris en première un air sérieux, son regard sembla légèrement se flouter. Cette discussion lui faisait-elle, elle aussi penser à un garçon ?
Si c’était le cas, cela rendait la situation plus facile encore pour Juliette. Si elles se trouvaient toutes les deux dans une impasse amoureuse c’était une formalité que de ses rapprocher de la jeune fille.
La serdaigle adopta l’attitude de sa voisine, et souffla un bon coup en se fourrant un peu plus profond dans le siège. Juliette ne manqua pas de voir que Gloss reprenait bien vite sa mine joyeuse. C’était normal, elle ne pouvait pas se confier ainsi à une petite fille qui ne comprenait pas grand chose. Mais Juliette, elle, voulait encore se rapprocher d’elle pour avoir une vraie aide de sa part,

« C’est sur que c’est pas facile. »
« Je sais bien que je ne peux rien faire, et je ne viens pas te voir dans l’espoir que ça résolve tout le problème. Mais, tu vois, j’aimerais bien lui parler pour de vrai une fois, pouvoir, je sais pas … Avoir au moins une discussion avec lui ou … Enfin, le connaître quoi. »

La confusion de Juliette, était réelle, elle n’avait pas besoins de feindre quoi que ce soit, car en réalité, elle ne savait pas exactement ce qu’elle attendait de Gloss. Rien de particulier en fait, Gloss était une sorte de pion quelque part. Et ça elle ne pouvait pas vraiment le lui dire. D’un autre côté c’était évident non. Elle ne serait jamais venue lui adresser la parole si elle n’avait pas rencontré Bliss. Donc en fait Juliette pouvait dire la vérité, mais en la déguisant un peu pour ne pas trop vexer Gloss.

Elle posa sa joue sur la paume de sa main et fixa son regard sur Gloss, avec un regard sérieux et profond. Allé ma fille ! C’est pas le moment de se lamenter !

« Tu es dans la même situation que moi ? Tu en pinces pour un type qui ne joue pas dans la même catégorie ? »

Et c’était peu dire ! Bref, deuxième question,

« Au fait, c’est heum … c’est qui Babyliss ? C’est marrant comme nom !»

Introduction du frère. Ah tout de même ! Et dire que c’était précisément le sujet qui avait conduit Juliette vers Gloss.

» « Haha I told a Joke ! » « -__- hahahaha.... » [Bliss Joke]
» {-Bliss Joke-}
» Do you want some Gloss? Ah! It was a joke!!! -Finie-