Pas trop de farine s'il vous plait [RP ouvert à tous !]

23h37. La nuit était tombée depuis déjà plusieurs heures, les étoiles scintillaient dans le ciel dégagé et le quartier de lune accroché au plafond céleste éclairé une partie du parc de Poudlard. Apollinaire, assis en tailleur sur le rebord de la fenêtre du dortoir rêvassait en regardant à l’extérieur. La maison du garde chasse était éclairée par intermittence, comme si la flamme d’une bougie oscillait au rythme du vent. Les hauts arbres de la forêt interdite se balançaient doucement et le saule faisait bouger ses branches comme s’il avait des haltères.

Au fond du dortoir, un garçon ronflait sur le dos la bouche ouverte, laissant glisser un filet de bave le long de sa joue. Apollinaire le regarda quelques minutes, puis se décida à lui jeter une chaussette sale pour qu’il arrête sa chansonnette. Parcouru d’un frisson, il enfila une polaire turquoise sur son haut de pyjama et se leva. Il fallait absolument qu’il fasse quelque chose de sa nuit ! Il n’arriverait pas à dormir et le château tout entier s’offrait à lui !
Glissant ses pieds dans une paire de baskets et attachant sa cape autour de son cou, il s’enfila par l’ouverture menant à la salle commune des Serdaigles. Le feu de bois finissait de crépitait, quelques parchemins étaient éparpillés par-ci par-là et un chat était lové dans un des sofas.

« - Pss pss »

Apollinaire fit sursauter le chat qui s’en alla d’un élégant sot sur le sol en direction du dortoir des filles. Le garçon continua son chemin, et sortit par la grande porte en chêne. Les courants d’aires qui circulaient dans les couloirs le firent frissonner. Il retint un éternuement et partie dans une direction totalement inconnue.
Il marcha ainsi plusieurs minutes, à la lumière de sa baguette lorsqu’il arriva devant un grand panneau représentant une corbeille de fruit. Il fit les gestes appropriés et pénétra dans l’immense salle qui s’offrit alors à lui. Une douce lumière bleue réveilla ses sens et de nombreux petits êtres pas plus grands qu’un enfant de 10 ans lui firent fasse. Un torchon blanc aux emblèmes de Poudlard noué autour de leurs tailles, les elfes de maisons se prosternèrent devant Apollinaire.

« - Bonjour Monsieur, que pouvons nous vous servir ? »

Ce n’était pas la première fois qu’Apollinaire pénétrait dans les cuisines. Il y était déjà passé quelques fois, pour venir y chercher un gouter ou un en-cas. Mais de nuit, la physionomie de la pièce était totalement différente. Totalement propre, les tables étaient vides de tout met et boisson.

« - Hum, je vais prendre des éclairs à la vanille ! »

Apollinaire était précis, il n’aimait pas les éclairs au chocolat, trop écœurant à son gout. S’ils n’avaient pas son dessert préféré en rayon ? Et bien ils le fabriqueront, s’était leur boulot tout de même ! Quand on lui demandait de faire une dissertation sur les trolls nains unijambistes du moyen-âge en cours d’histoire de la magie et bien il le faisait, il ne se posait pas de questions !

Mais Apollinaire n’eut pas besoin d’en dire plus, les elfes, après avoir regardé dans le frigo et constaté qu’ils n’en avaient plus en stock, se mirent au fourneau. Ils sortirent farine, sucre, beurre, levure, œuf, … tous les ingrédients nécessaires pour concocter de merveilleux petits éclairs.
Satisfait de voir son désir se réaliser, Apollinaire s’assit contre le mur et attendit que la douce odeur de la pâte à chouchou envahisse ses narines.

23h39. Le château de Poudlard, semblait paisible et dormir au rythme des respirations des élèves dans leur dortoir. La nuit était belle et fraiche et on entendait au loin des loups qui hurlaient dans la forêt interdite. Malgré
cela, dans la maison de Poufsouffle, plus particulièrement dans un dortoir, un élève n’arrivait pas à trouver le sommeil. Il s’agissait du jeune James N. Pearl. Le jeune Poufsouffle n’arrêtait pas de tourner dans son lit sans pouvoir trouver une position qui lui plaise. D’un coup, James en eu assez et s’assit sur son lit. Il portait un pyjama vert pomme avec des petites souries qui faisant des grimaces, que sa mère lui avait acheté pour sa première rentrée à Poudlard. Il pausa ses coudes sur ses genou et se tenait la tête en poussant un grand et profond soupir. Il fallait que James trouve une occupation ou il allait craquer. James réfléchi sur ce qu’il pourrait bien faire à une heure aussi tardive. Il regarda autour de lui si par le plus beau des hasards il y avait un de ses compagnons de dortoir dans la même situation que lui. Il tourna la tête dans tous les sens et les trois personnes qui partageaient son dortoir semblaient dormir d’un sommeil profond. Le jeune garçon se leva et marcha dans la pièce en quête d’une idée. Il se dirigea vers la fenêtre, ferma les yeux et laissa la petite brise caressait son visage. Il commença à se calmer et se détendre, quand il se rendit compte que tout ce remue ménage lui avait donné faim. Il décida de descendre à la cuisine pour voir si par hasard il y aurait un petit quelque chose à se mettre sous la dent.


La chambre des 4 élèves, ressemblait à un véritable grenier. Il y avait une telle pagaille que l’on devinait tout de suite que 4 garçons vivaient en ses lieux. Et pourtant il fallait que James trouve sa robe de chambre parmi cet amas de vêtements. Il souleva des livres et autre babiole présent sur le sol quand il aperçu sous l’armoire, le tissu de sa robe de chambre qui dépassait. Il enjamba tout ce fourbi et l’attrapa. Il l’enfila et se dirigea vers la porte pour quitter le dortoir.


Une fois dans le couloir, James le traversa et alla jusqu’aux escaliers. Tous les habitants de la plupart des tableaux dormaient eux aussi. Il est marrant de constater la vie des tableaux a nuit et surtout de voir des personnes dans des vêtements assez étrange. James se rappela qu’un élève avait disparu dans l’un de ces tableaux. Ce souvenir lui donna des frissons dans le dos et parti en direction de la cuisine d’un pas pressé. Une fois devant la porte de la cuisine, James attendis un moment et poussa la porte. Quand il rentra dans la cuisine, il eu un recule. Il n’avait jamais pénétré dans la cuisine en pleine nuit. Toutes les tables étaient parfaitement nettoyées, les paillasses et les chaises rangées. Chaque casserole avait une place précise. Il y régnait une atmosphère chaude et chaleureuse et des éclairs à la vanille cuisaient dans le four. James s’avança dans la cuisine, quand un elfe lui adressa la parole :

« - Bonjour Monsieur, que pouvons nous vous servir ? »

James réfléchi et répondis à la question.

« Bonjour, Je voudrais une part de tarte au citron meringué s’il vous plait ! »

James se retourna et aperçu un jeune garçon assis à une table qui attendait surement qu’on le serve. Le jeune Poufsouffle s’approcha de lui.

« Salut, je suis James ! James N. Pearl et je suis de Poufsouffle. Je peux m’assoir à côté de toi ? Je n’arrivais pas dormir et je suis venu chercher à grignoter quelque chose. Et toi, comment t’appel tu ? Tu es de quelle maison ?

24h20. Voila environ quarante minute que Kevin avait été réveillé par un mouvement dans le dortoir. Il n’avait pas eu envie de suivre ce mouvement, pour découvrir qui en était l’auteur, mais maintenant, il n’arrivait plus à se rendormir. Le jeune serdaigle entendit même son ventre gargouiller, ce qui le décida à aller faire un petit tour dans les cuisines. Il prit la porte de sa chambre, en découvrant que le lit d’Apo était vide. Il descendit dans sa salle commune puis sortit. Il avança longtemps silencieusement, de peur d’être repéré par le concierge ou pire, l’esprit frappeur, qui trahirait sa position. Cette fois, Kevin eu de la chance et aperçut le concierge avant qu’il n’arrive à sa hauteur, s’offrant ainsi le temps de se cacher derrière une armure. On eut l’impression que le concierge avait entendu quelque chose, puisqu’il s’arrêta, scrutant les environs, mais il repartie finalement, sûrement en quête d’élève dans le cas de Kevin, ne respectant pas le couvre feu. Il arriva dans les sous-sols, puis se posta devant un tableau, plein de fruit qui firent saliver d’envie le serdaigle. L’apprenti sorcier chatouilla la poire et entra dans le paradis culinaire de Poudlard, où il eu une heureuse surprise.

_Oh, Apo, Edward !

Il vit que le septième année était penché sur une casserole avant de remarquer un nouvel élève qu’il avait déjà vu quelque part mais qu’il ne connaissait pas personnellement.

_Et… James ! dit Kevin.

_Bonjour Monsieur, que pouvons nous vous servir ?

Le serdaigle n’avait pas vu une horde d’elfe se ruer sur lui, mais il n’en fut pas mécontent et leur demanda une pomme au caramel, sans oublier les formules de politesses, même si elle n’était pas indispensable. Pendant que ses bienfaiteurs s’affairaient au fourneau, Kevin s’approcha d’Edward pour mieux l’entendre dans le fracas des instruments métalliques. Il l’entendit murmurer un nom complètement loufoque désignant le contenu de la casserole. Kevin s’approcha encore et analysa la soupe, cloitré dans la casserole, non sans dégout.

_Edward, c’est ce qu’il on du trouver en nettoyant les toilettes après ton passage, lança sur un ton chargé d’humour Kevin à son ainé, pensant que c’était lui qui l’avait tiré du sommeil.

Apollinaire regardait le petit tas d’elfes s’affairer autour d’un grand pot rempli de pâte à choux. Le jeune garçon en avait l’eau à la bouche, il entendait la cuiller taper contre la porcelaine, le fouet raisonner contre le rebord du plat, le four vrombir… Cette jolie musique emplissait de joie notre Serdaigle, qui tapota du pied en signe d’impatience.

Cependant cette jolie musique fut interrompue par un élève qui s’invita dans les cuisines. Le jeune garçon se présenta, Apollinaire le regarda à peine et répondit sur un ton neutre :

« - Apollinaire, Serdaigle, 5^ème année »

Il ne daigna même pas répondre à la dernière question du garçon et reporta son attention sur les elfes. Il avait faim, ce qui le mettait manifestement de mauvaise humeur.

Quelques minutes de silence s’en suivirent, puis le tableau bascula encore une fois pour laisser entrer cette fois-ci un Serdaigle qu’Apollinaire connaissait bien.

« - Lu’ Ed ! »

Le garçon paraissait en très grande forme car à peine entrée, il fit une blague. Apollinaire se leva pour voir ce qu’il désignait et laissa échapper un ricanement. Il fallait se l’avouer, c’était vraiment peu appétissant.

Puis pour compléter ce magnifique tableau de jeunes garçons noctambules, un quatrième fit son entrée. Il s’agissait cette fois-ci de Kevin, le meilleur ami d’Apollinaire. Le visage de ce dernier s’éclaira et un fin sourire fit son apparition. Il se dirigea vers son ami et lui donna une grande claque dans le dos au moment où celui-ci s’exclamait :

« -Edward, c’est ce qu’il on du trouver en nettoyant les toilettes après ton passage, lança sur un ton chargé d’humour Kevin à son ainé, pensant que c’était lui qui l’avait tiré du sommeil.

- Fais gaffe à ce que tu dis KevKev aussi non tu risques de t’en prendre un bout entre les deux yeux vu comme je connais cette crapule… »

Apollinaire contourna ses amis et prit deux œufs qui se trouvaient sur le plan de travail et qui allait sans doute servir à la préparation de la tarte au citron.

« - Un peu comme ça, tu vois… »

Et il écrasa les deux œufs sur le cuire chevelu de James qui dégoulinèrent sur le long de son visage.

« - Enchanté de faire ta connaissance James… »

Content de sa petite blague, Apollinaire enfourna un éclair à la vanille que venait de lui tendre un elfe et s’assit sur une des tables en attendant la suite des événements… Le Poufsouffle allait peut être mal le prendre de se retrouver avec une omelette sur la tête, mais Apollinaire n'en avait que faire. Il aimait les conflit et surtout les provoquer...

James n’attendit pas la réponse d’Apollinaire qu’il s’assit à coté de lui et remarqua que le jeune Serdaigle semblait de mauvaise humeur. La faim avait raison de lui, il ne bougea pas et resta figé sur les vas et viens des elfes qui s’activaient dans la cuisine. L’odeur des éclairs à la vanille que ce dernier avait commandée, remplissait toute la cuisine et creusa un peu plus l’appétit nocturne de nos deux jeunes hommes. Les elfes venaient de sortir des œufs qui serviraient sans doute à faire la tarte au citron meringué de James.

Tout d’un coup, un autre élève fit sont apparition au sein de la cuisine. Il s’agissait du jeune Serdaigle Edward Swann. A peine fut il mit le pied dans la pièce qu’il interpella les deux jeunes hommes qui étaient assis sur une des tables de la cuisine.

-Apollinaire, James! Venez voir ça! Vous donneriez quoi comme nom à ce truc? Moi, ça serait un truc du genre : Rôti de poulpe sauce marécage sur son lit de bave de carpeau au paprika! Pas terrible, hein?

James suivi Apollinaire qui venait de se lever en direction d’Edward pour voir de plus près à quoi cela pouvait bien ressemblait. La vision de ce rôti sur cette sauce verdâtre toute gluante, dégouta le jeune Pousouffle qui se força à penser à sa bonne tarte pour oublier cette vision.

Kevin arriva quelque minute plus tard. Il rejoignit le petit groupe et lança :

Edward, c’est ce qu’il on du trouver en nettoyant les toilettes après ton passage, lança sur un ton chargé d’humour Kevin à son ainé, pensant que c’était lui qui l’avait tiré du sommeil.

Sur ces mots, James éclata de rire, car cette vision le dégouta encore plus. Cependant, notre jeune garçon s’arrêta net de badiner quand Apollinaire lui écrasa sur sa tête les œufs qui destinaient à sa bonne tarte aux citrons qu’il attendait depuis un moment.

« - Enchanté de faire ta connaissance James… »

Apollinaire enfourna un éclair à la vanille que venait de lui tendre un elfe et s’assit sur une des tables en attendant la suite des événements… Le blanc de l’œuf mélangé avec le jaune, dégoulinaient le long du nez et des oreilles de James et finissait sur son pyjama vert pomme. James resta immobile un moment, n’osant plus bouger, se demandant si autre chose aller lui tomber sur le coin du nez.

Notre jeune Poufsouffle à la chevelure jaune se retourna vers la table ou était posé le délicieux rôti avec sa somptueuse sauce à l’aspect de bave de crapaud. Il saisi un grand verre qui été posé juste à coté de lui puis le remplit de sauce à bave. Puis se retournant vers Apollinaire, il lui versa le contenu en pleine tête. Cependant, l’aspect gluant de cette fameuse sauce, laissa le verre s’échappé de la main de James qui atterri sur la tête d’Apollinaire. Des éclaboussures parvinrent également sur Edward et Kevin.

La température de la pièce semblait monter face à cette dernière action, mais James était content de lui et s’apprêtait à recevoir une représaille d’un côté ou de l’autre.

-James… Je pensais rester en-dehors de tout ça, mais… Vu que tu m’as éclaboussé, je me dois de répliquer !

A peine eut il eu le temps de réagir à ce qu’Edward venait de dire, que ce dernier prit un paquet de sucre et le jeta sur notre jeune Poufsouffle. Les sucres sortirent du paquet et arrivèrent de tous les côtés sur la tête de James. Ses lunettes volèrent au travers de la pièce due au mouvement de tête qu’il donna pour éviter les projectiles. Mais tout d’un coup, James fit volt face et attrapa le classeur de cuisine que les elfes venaient de poser sur la paillasse et le lança sur Edward qui essayait de ce défiler, mais il le rata. Notre jeune garçon est assez maladroit quand il s’agit de lancer des objets. Il saisi une poêle, avec du coulis de tomate dedans, qui passait par là et la lança sur cet ogre qui partait s’assoir pour manger. Mais cela ne se passa pas vraiment comme il le souhaitait. En effet, la poêle atterri sur la tête du jeune Apollinaire qui était toujours assis sur sa table avec son éclair à la vanille. Non seulement il venait de recevoir un poêle en pleine tête, mais le coulis de tomate commençait à dégouliner comme du sang le long du visage du jeune Serdaigle.

James repris son souffle et analysa ce qu’il venait de faire. Il était assez fier de son œuvre et laissa échapper un petit sourire dans le coin. Plus personne ne bougeait dans la cuisine à part les elfes qui continuaient leurs vas et viens autour des fourneaux. James se retourna, et saisi une pancarte où été inscrit le menu du lendemain midi, et s’en servi de bouclier pour parer à toutes représailles. Il regarda autour de lui, les produits qu’il pourrait utiliser pour éventuellement se défendre contre l’assaut qu’Apollinaire allait surement lancer face à notre jeune Poufsouffle. Il aperçu au loin un ananas et des graines de tournesol.

James recula et se cala contre une armoire pendant que tout le monde semblait figer comme si quelqu’un venait d’arrêter le temps. James pensa ce qu’Apollinaire pourrait lui faire pour se venger de cette attaque à la poêle. Il s’imagina se faire secouer comme un yoyo ou lui faire apparaitre une énorme blessure avec du pus qui sortait et des asticots. Bon ok, là il exagère un petit peu tout de même.
Il resta calé contre son armoire et attendit la suite des événements tout en sentant sa tarte au citron crépiter dans le four juste à coté de lui.

-Mais non, Kevin. Tu confonds avec ce que ta mère a utilisé pour te fabriquer. Ca a dû donner pas mal de défauts.

Kevin s’apprêta à répliquer, mais, avant qu’il est pu ouvrir la bouche, les « selles » d’Edward le touchèrent. Le jeune serdaigle fut donc satisfait du sort que ainé avait réservé au fauteur de trouble, qui n’était autre que James. Après avoir assisté à la réplique du seul poufsouffle présent, Kevin se décida à participer au conflit, il s’empara d’un sac de farine à l’aide de sa main droite et d’un autre rempli de sel cette fois avec sa main gauche et s’écria :

-SUPER TECHNIQUE DES ARCANES SECRETE DE…

Se rendant compte qu’il s’était légèrement laissé emporter, le serdaigle se reprit.

-Bon, enfin bref, F-U-M-I-G-E-N-E !!!!!!!

Sur ces mots, le cinquième année jeta le sac qu’il tenait dans sa main droite. Ce geste fut suivi d’une brume intense provoqué par l’ingrédient de cuisine. Kevin, étonné d’un effet si puissant, jeta un œil au sac vide et observa l’inscription 5kg, qu’il n’avait pas senti, sûrement grâce à l’entrainement de quidditch. Pour ne pas tuer sa prochaine victime, le sorcier observa cette fois le sac plein et y lut 200g.

-HéHé !

Regardant autour de lui, le serdaigle distingua une silhouette, qui, manque de chance pour elle, allait subir son envie de rire. Il s’approcha silencieusement, saisit le visage de la l’ombre, s’assura qu’elle était assez grande pour ne pas être un elfe, chercha un à tâtons sa bouche et y versa tout le contenu du sac de sel.

_Tout bien réfléchi, c’était peut-être trop, m’enfin, tu es un sorcier. Le lavabo est tout droit, chuchota Kevin en riant à sa victime.

Il s’éloigna, et, en attente de représailles, s’écria :

-Désolé pour le dérangement, aimables elfes, sans une pointe d’ironie dans la voix.

[Un peu court peut-être]

Mmmmh, qu’il était bon, qu’il était savoureux, qu’il était tendre et réconfortant cet éclair à la vanille. Apollinaire mastiquait tranquillement sa sucrerie, le cœur léger et l’esprit vagabond. Il s’imaginait au bord de la plage, le soleil couchant, avec sa bien aimée au creux de ses bras dorés. Sirotant un cocktail à la goyave et caressant le sable du bout des pieds.

Comment ça vous ne m’avez pas cru ? Vous pensez vraiment qu’Apollinaire est incapable d’avoir ce genre de pensés ? Bon ok, je vous l’accorde, s’était une mystification. En fait le jeune Serdaigle était assis sur la table en train d’engloutir l’éclair à la vanille d’une façon peu élégante. Il regardait du coin de l’œil James, qui allait sans doute tenter une approche, et de l’autre les elfes qui enfournaient des choses bien appétissantes dans le four.

C’est alors qu’il fit tomber de la crème sur son t-shirt préféré. Apollinaire était en pyjama. Enfin quand on vous dit pyjama, ne pensez pas tout de suite le gros vêtement molletonné en coton avec des ours faisant du ski ! Non, le pyjama d’Apollinaire était un peu plus original que ça. Il avait un caleçon marine avec des lapins faisant du rollers (Pas de rire s’il vous plait…) et un T-shirt noir avec un photo de son groupe préféré : The All American Reject. Son T-shirt préféré…

Et c’est ce moment précis que choisi James pour lui renverser une casserole remplie d’un liquide suspicieux sur la tête.


Colère

Apollinaire sauta à terre pour riposter, mais Edward s’en chargea à sa place. Puis tout alla très vite, des cris, des aliments qui volent et… la pénombre !

Panique totale, oreille tendue au moindre bruit, les mains en avant à la recherche d’un mur, des souffles, des pas léger, et soudain…

« - AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA »

Un cri sauvage, un cracha salé qui s’écrase à terre, et un garçon qui cours de partout.

« - Espèce de sorcier du dimanche, ça me brûle la langueeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee »

Apollinaire se mit à courir en direction des lavabos étincelants de propreté. Ouvrant le robinet à son maximum, il se mit la tête tout entière sous l’eau qui calmait son mal.

Apollinaire n’aimait pas vraiment qu’on se foute de lui. Cependant, lui adorait se foutre des autres… Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais…

Il resta quelques minutes sous l’eau, savourant la fraicheur qui l’envahissait. Puis, il attrapa un sac de farine, gisant sur le côté et le jeta de toutes ses forces au visage de Kevin espérant le prendre de surprise. Puis de l’autre main, il prit un second sac qu’il ouvrit d’une rage sans comparaison et le vide sur la tête de James qui se trouvait à porté de main.

« - T’as abimé mon plus joli t-shirt crétin des marais ! »

Content de sa petite blague, même sans savoir qui en était la victime, Kevin était collé à un mur observant la scène. Pendant un instant, tout fut silencieux, puis un cri déchira le calme qui s’était instauré dans les cuisines, un cri qui ressemblait à ceux de son meilleur ami, Apollinaire. Ooops, ce n’était pas vraiment son inséparable acolyte, son partenaire de toujours qui était visé, mais bon, après tout, Apopo n’en voudrait à Kevin que pendant deux jours au maximum, après tout, ils entretenaient une amitié sans faille, ou presque. A moins que se soit un sac de sel qui ai tout détruit entre Ambre et l’apprenti médicomage, mais, évitons de plaisanter là-dessus.

En bref, Kevin attendait que la suite arrive, comme on attend au restaurant le dessert après avoir manger le plat, sauf qu’au restaurant, on ne sert pas en dessert un sac de farine dans la tête, ce qui faisait toute la différence entre cette métaphore et la situation actuelle.
Les sacs de farine avaient de diverses manières d’être utilisé, on pouvait s’en servir comme fumigène, on pouvait les catapulter sur ses amis, et, en dernier recours, on pouvait toujours s’en servir pour cuisiner. Malheureusement pour Kevin, son ami n’avait pas choisi la dernière solution, il avait opté pour la seconde, ce que le serdaigle sentit passer. Il ne pouvait pas voir sa tête, mais il s’imagina, couvert de farine avec le même résultat que quand il s’était amusé à attraper un bonbon dans un bol de farine, voir pire.

Après quelques crachat d’un étrange mélange de salives et de farines, l’enfariné put enfin parler.

-Tu parle de ton T-shirt, mais moi, qu’est ce que je devrais dire ?

En effet, l’apprenti sorcier ne pourrait pas remettre les vêtements qu’il portait avant trois lavages intensifs, le contenu du sac était même parvenu sous les aisselles du malheureux. Finalement, peut-être qu’Apopo lui en voudrait un peu plus que deux jours. Kevin ouvrit un four géant à porté de ses mains contenant une vingtaine de poulets, dindes ou autres viandes diverses et les jeta sur son inséparable ami, cuisses comme ailes. Après le dessert, on avait droit à un deuxième plat en option.

L’effet produit par le sac de farine qu’avait jeté Kevin s’était depuis longtemps dissiper et le jeune sorcier put apercevoir des visages d’elfes extrêmement mécontents malgré l’excuse de celui-ci. Il savait que les cuisiniers ne diraient rien, mais si un professeur arrivait maintenant, ça risquait de chauffer pour les quatre humains présents, pour leurs maison aussi, mais on ne pouvait pas arrêter de rire maintenant, c’était trop passionnant, hilarant pour cela, c’est pour ça que Kevin ne réagit pas aux elfes et lança d’une voix assez forte pour que tout le monde l’entende sans qu’il ai besoin de crier.

-Le restaurant est vraiment de mauvaises qualités ce soir, n’est ce pas ?

Phrase que les autres êtres vivant présent dans la salle ne comprendrait pas, ou du moins, pas entièrement. A l’exception peut être d’Apollinaire, qui connaissait l’auteur de la phrase mieux que les autres.

Dans la nuit,une jeune fille ne trouvait pas le sommeil.Les lits de Poudlard étaient,certes,confortables mais Jocunda avait le ventre vide.Elle se leva et commença à lire un exemplaire de Sources magiques et autres légendes anglaises.Finalement,elle décida de descendre dans la salle commune des Poufsouffle.Le feu crépitait et son ventre criait toujours famine.Jocunda s'empressa de mettre sa cape et sortit de la salle.Elle descendit les étages et arriva devant le tableau.Elle chatouilla la poire et entra dans les cuisines.Étonnée,elle recula.Le sol était jonché de moutarde,d'oeuf et de sauce gluante.
D'autres garçons étaient là aussi,ainsi que le professeur Sky.Elle reconnut James N.Pearl,un garçon de Poufsouffle.

P...Professeur,je suis désolée de vous déranger.... hésita Jocunda.

Elle attrapa une part de choux à la crème,gisant par terre,et courut vers la porte.Jocunda remonta les étages tellement vite qu'elle faillit tomber.Elle avait avalé entre-temps son mince repas.La jeune fille se recoucha rapidement et attendit.