Rencontre avec le démon [Prio Ambre]

Ce n’était pas une belle journée ! La pluie se jetait contre les fenêtres tel un taureau sur la cape rouge du toréador. Le ciel, d’un gris sombre et peu réjouissant laissait entendre sa plainte dans une valse d’éclairs piquants. L’humeur morose était à son apogée au sein du château. La fin de l’année se faisait sentir, et à l’approche des examens, on sentait un réel stress se propager d’élèves en élèves. Il n’était pas rare d’en voir réviser au détour d’un couloir, très tard dans la salle commune ou même durant les repas. Certains diront que le mauvais temps permettait d’être plus assidu dans les révisions, alors que d’autres avançait l’hypothèse de la mauvaise influence de la grisaille sur le système nerveux.

Mais là n’était pas le sujet du jour. D’ailleurs, là n’était pas la préoccupation du jeune homme arrivant à grandes enjambées de l’autre bout du couloir. Elancé, le menton haut et les mains dans les poches, il parcourait le dédale de couloirs qui menaient à la bibliothèque d’un pas rythmé. Habillé d’un jean noir et d’une chemise orange à rayures marron, il apportait un peu de soleil dans le château. Portant sous son bras droit un épais livre, il était en train de se gratter le nez de l’index gauche. Pas très classe, me direz-vous ! On n’a jamais dit qu’Apollinaire Gasher était le gentleman incarné, Dieu merci !

Il bouscula au passage une première année qui semblait perdue dans ses pensées et l’idée de s’excuser ne lui traversa absolument pas l’esprit et continua son chemin. Ne vous fiez pas aux apparences, le jeune garçon n’avait pas emprunté un livre qu’il devait maintenant rendre. En 5 années d’études, le nombre de fois où il était allé à la bibliothèque pouvait se compter sur les doigts d’une main. Non, s’il allait à la bibliothèque avec ce livre miteux sous les bras, se n’était ni plus ni moins pour se rentre à un rendez-vous galant. Nous allons vous passé les détails, afin de préserver votre bien être mental.


4ème étage ! Enfin ! Apollinaire posa un pied sur l’étage de la bibliothèque, légèrement en sueur. Un goute perla au coin de son front, mettant en valeur ses traits fins séduisants. Il fit un pas en direction de la grande porte, lorsqu’il n’arrêta brutalement ! NON ! PAS ELLE !
Devant lui se trouvait une fille. LA fille. La personne qu’il souhaitait plus que tout au monde éviter ! Celle qu’il l’avait anéanti, lui avait fait tant de mal.

Que faire ? L’éviter, alors qu’ils étaient l’un en face de l’autre ? L’ignorer ? Lui faire un de ses regards perçant, emplis de haines ? Lui lancer une remarque acerbe ?...
Se retrouvant en face du démon en personne, Apollinaire ne su que faire. Alors dans un élan de lâcheté masculine, il décida de la laisser agir en premier…

Apollinaire mâchait son chewing-gum à menthe depuis déjà deux bonnes heures, et le pauvre bout de caoutchouc n’avait déjà plus de gout. Notre jeune Serdaigle avait souvent un de ces précieux « déstressant » au sein de son espace buccal. Ca l’aidait à se calmer, à oublier tous les malheurs qui s’abattaient sur lui, ça lu remontait le moral… Et oui, il en fallait peu pour le jeune homme. Il y avait aussi un autre moyen pour le calmer, un moyen qui aujourd’hui avait pour nom Alexia, mais au cours des dernières semaines s’était aussi appelé Martha, Chloé, Aline, Casey, Rebecca, Fanny ou encore Anna. Aimant se rassurer auprès de ces nombreuses filles, et surtout passer du bon temps. Mais ce n’était qu’une carapace, qu’une image du garçon-pas-affecté-par-sa-tragique-rupture-avec-la-fille-qu’il-pensait-être-la-femme-de-sa-vie.

Mais ne vous fiez pas aux apparences trompeuses, car lorsqu’apparut la fille en question dans le champ de vision du jeune garçon, son cœur se mit à battre la chamade, ses jambes devinrent coton, et une énorme boule de billard apparut dans sa gorge. N’est-ce pas le signe d’un sentiment amoureux encore présent ?

N’ayant pas réellement le sens du contact humain, et surtout animé par un énorme orgueil, il ne voulu pas faire le premier pas.


- Ju’,



Apollinaire se revit, l’espace d’une seconde, dans le parc du château, aux côtés de la Gryffondor.



M’ignorer est une partie de ton plan pour me faire souffrir au maximum ?

Apollinaire testa un instant son interlocutrice du regard. Que voulait-elle ? Cherchait-elle à amener un dialogue ? Ou aimait-elle tout simplement le provoquer par rancœur ?

- Je te rappelle, que c’est toi qui a mis fin à notre relation, à cause notamment de ton orgueil surdimensionné. Ceci dit, ça nous faisait au moins un point commun… »

Apollinaire, macho et n’aimant pas montrer ses sentiments, n’avait pas l’intention de ramper à genou devant la jeune fille pour la récupérer. Et même s’il aurait donné tout l’or du monde afin de revenir quelques mois en arrière et retrouver leur parfait bonheur, il ne l’aurait admis pour rien au monde. Et surtout pas devant elle... Seulement, un sacré problème se posait. Car Apollinaire savait très bien qu’il y avait une personne encore plus butée et n’aimant pas avouer ses tords que lui ! Et elle se trouvait devant lui…

- Bien, si tu n’a rien d’autre à me dire, à part me mettre tous les tords sur le dos, et si ça peut soulager ton cœur de pierre, fais toi plaisir, je vais devoir te laisser, j’ai un rendez-vous ! »

Apollinaire avait lâché cette dernière information, dans le but de faire mal à Ambre. Son propre cœur était tellement brisé, qu’une immense rancœur en ressortait.

Il fit un pas en avant, montrant bien son désir de passer son chemin, même si au plus profond de lui, il espérait qu’elle le retienne, qu’elle lui parle, qu’elle le regarde…

L’ambiance du couloir du 4ème étage était électrique. Les deux jeunes élèves qui se trouvaient face à face, les traits durs, leur fierté en avant et surtout leur cœur brisé battant tant bien que mal à l’intérieur se sondaient du regard.
Toute personne capable de réfléchir un minimum, et passant dans le couloir à ce moment là aurait fait demi-tour. Car l’on sentait les éclairs virtuels qui passaient d’un regard à l’autre. On sentait la tension monter avec chaque parole proférée. Vous l’aurez compris, cette histoire entre Ambre et Apollinaire était loin d’être terminée. Et même s’ils s’étaient évités pendant des mois, cette période était révolue. Car il fallait se faire à l’idée qu’ils se recroiseraient bien un moment ou à un autre !

- Il a bon dos mon orgueil.

Réplique qui fait mal. En pleine dent Apollinaire ! Apollinaire prit cette remarque pour lui, comme s’il essayait de mettre tous les tords sur le compte d’Ambre. Mais pour lui, le problème ne venait justement pas d’Ambre. Ou du moins pas totalement…
Ok, s’était-elle qui avait rompu. Mais qui l’avait poussé à se révéler ? Qui lui avait demandé de se montrer au grand jour et de se comporter en tant qu’Ambre Stevens ? Et bien c’était notre Serdaigle. Et croyez-le ou non, mais il en éprouvait de forts regrets.

Retrouvant ses esprits, le garçon annonça qu’il avait un rendez-vous. Sacré coup dans le dos ! Faire mal à l’autre était une manière de se protéger. Et lorsqu’il la vit baisser le regard et soupirer faiblement, il su qu’il avait touché juste. Epris d’un remord qui se dissipa rapidement, il s’écarta de la Gryffondor et parti en direction de la bibliothèque le cœur lourd et l’esprit ailleurs. Il entendit derrière lui les pas d’Ambre, emprunter un chemin différent.

Rage intérieure, emplit de colère ingérable, il jeta son livre de toutes ses forces contre le mur opposé. Il retomba sur le sol d’un bruit sourd et shoota dans le bouquin qui glissa sur plusieurs mètres avant de s’arrêter au beau milieu du couloir, abandonné… Tout comme lui l’était.

Etait-ce comme ça que ça devait finir ? Le destin avait-il décidé de les réunir une dernière fois pour des explications ? Il fallait retourner à la réalité et avouer que la séance explications était complètement ratée ! Serrant les poings, essayant de calmer sa respiration, Apollinaire jeta un œil par-dessus son épaule pour regarder une dernière fois sa belle s’envoler. N’était-ce pas le moment de faire un pas ? De laisser se fierté de côté ? D’aller enfin de l’avant au lieu de s’enfoncer encore et toujours dans le passé ?

Eprit d’une soudaine montée d’adrénaline, il se retourna et admira quelques instants la Gryffondor qui s’éloignait de plus en plus. Suspens grandissant, silence pesant, Apollinaire se mit à courir sans savoir ce qu’il allait dire. Sans savoir ce qu’il allait faire. Totale improvisation, il allait laisser parler son cœur… Ou sa rancœur !

Lorsqu’il arriva au niveau d’ambre, il lui attrapa le bras droit fermement, ne sentant plus sa force et la fit pivoter. A quelques centimètres l’un de l’autre, il pouvait sentir son odeur, son souffle, le battement de son cœur.

« - Ambre, tu n’as jamais pensé que même si je suis celui qui à cet instant présent tu détestes et te fait peut-être souffrir, je pourrais cependant rester à jamais l’amour de ta vie ? Je serais celui que tu verras lorsque tu regarderas un garçon, que tu sentiras lorsque tu te pencheras par-dessus l’épaule d’un prétendant, que tu pleureras à chacun de tes coups de blues ou dont tu marmonneras le prénom dans tes rêves les plus fous !»

Le garçon n’avait peut-être rien comprit à ce qu’éprouvait la jeune fille, il ne s’était surement pas assez attardé sur ce qu’elle pouvait ressentir, mais la rage rend aveugle, alors sans un regard, Apollinaire prit direction du dortoir des Serdaigles. Il ne voulait pas aller à son rendez-vous. Tout ce dont il avait besoin, s’était du calme et d’un mur contre lequel évacuer toute sa colère. Il prit donc les escaliers menant à la tour et s’en alla sans se retourner, laissant Ambre à sa réflexion.

Apollinaire s’enfuit par les escaliers menant à la tour des Serdaigles. Il ne voulait pas laisser le temps à Ambre de répliquer, il ne voulait pas lui laisser le temps de trouver les mots pour le blesser, il voulait fuir, oublier, cogner, se lamenter, et avoir le dernier mot… pour une fois !


Mais lorsqu’il mit le premier pied sur la marche en marbre gris, il entendit cette voix, cette réplique, ce ton…

NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON ! Tais-toi ! Laisse-moi rester sur un bon souvenir ! Laisse-moi partir, pour une fois avec le dernier mot. JE T’EN SUPPLIES NE DIS RIEN…

Mais Ambre ne sembla pas entendre la plainte intérieure du garçon. Il était fatigué de cette conversation qui avait fini par briser son cœur plus qu’il ne l’était. Il aurait voulu repartir, dans sa salle commune, laisser ses nerfs éclater… Mais il ne pouvait pas s’énerver maintenant… Pas devant elle… Pas à cause d’elle…

Respiration saccadée, cœur qui s’accélère, mains moites et poings serrés, Apollinaire décida de faire demi-tour. Il n’allait pas se laisser provoquer sans rien faire, il fallait qu’il réplique, qu’il se défende ! Seulement, le Serdaigle n’avait pas l’habitude de s’opposer avec une fille. D’habitude il sortait les poings, envoyait un bon coup droit et finissait à l’infirmerie. Mais là, il était évidemment hors de question de frapper une fille ! Hors de question de frapper Ambre !

Alors qu’Ambre était en plein monologue très provocateur, Apollinaire revint sur ses pas. Il se posta devant la belle Gryffondor lorsque celle-ci prononça cette dernière phrase :

- Je sais que je te trouble beaucoup, mais je crois que ton rendez-vous est de l’autre côté.

Ambre, pourquoi tant de méchanceté ? Pourquoi appuyer sur ce qui faisait mal ? Car si nous étions encore ensemble, je n’aurais pas eu
besoin de me consoler auprès de tant de filles. Mais aucune d’elle ne t’arrivent à la cheville ! Aucune d’elle ne m’a jamais appelé Ju’ ! Aucune d’elle ne t’as et ne pourras jamais te remplacer ! Pourquoi est-ce toujours difficile avec les gens que l’on aime vraiment ?

La dernière remarque d’Ambre, heurta en plein cœur Apollinaire. S’il n’avait pas eu sa fierté de mâle, s’il n’avait pas tant été orgueilleux, il se serait laissé tomber aux genoux de la Gryffondor et aurait demandé sa rédemption. Seulement il était Apollinaire J. Gasher, la brute de service, le macho par définition et le je-m’en-foutiste né !

« - Je ne voulais pas te montrer mon succès auprès de la gente féminine et te rendre jalouse. Alors je comptais faire un petit détour ! Qu’est ce que je ne suis pas capable de faire pour garder intact ta fierté. »

Immense, inutile, pitoyable mensonge… S’enfonçant encore plus dans la puérilité et la nullité, Apollinaire ne se rendait pas compte qu’il se ridiculisait de plus en plus et qu’il était, peut-être, en train de perdre toute chance de renouer avec Ambre.


« - Pourquoi ? »


« - Merlin, mais pourquoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ? »

Pourquoi quoi ? Telle est la question.

Apollinaire s’approcha du mur de pierre du couloir et donna un grand coup de pied dedans, comme pour calmer cette soudaine rage qui faisait surface. Il donna un coup de poing dans la vitre qui se trouvait à côté, qui se brisa en milles morceaux de verres jaunâtres. La main toute ensanglantée, il prit sa baguette magique dans sa poche arrière, seul objet à portée de main, qu’il jeta de toutes ses forces sur le mur opposé. Elle rebondit et tomba aux pieds d’Ambre. Il piétina les bouts de verres qui s’incrustèrent dans la pierre dure du sol et donna un dernier coup de pied dans le mur.

Très en colère, et surtout fatigué de ce combat qui animait son cœur, il essuya sa main blessée contre sa chemise orange et se posta devant Ambre.

« - Pourquoi ? »

Il avait posé une troisième fois la question dans un murmure, dans une plainte, comme s’il était lasse de se répéter cette question matin, midi et soir. Comme si sa vie en dépendait.

Pourquoi les poissons rouges de la fête foraine meurent-ils toujours la semaine suivant leur mise en bocal.
--> Pour que tu reviennes en acheter la fois prochaine !

Pourquoi les raviolis en boites sont-ils si immangeables ?
--> Parce qu’on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre ! Ce
n’est pas cher mais infect.

Pourquoi le ciel n’est-il pas rose ?
-->Parce qu’aussi non la mer serait violette et les poissons se seraient
crues en discothèque 7j/7, 24h/24.

Pourquoi l’indifférence fait-elle plus de mal que la haine ?
--> Demandez donc à Ambre, elle saura surement la réponse…

Pourquoi les pêchers capitaux sont sept alors que les vertus cardinales sont quatre ?
--> Bon, je ne suis pas non plus l’encyclopédie universelle !

Pourquoi la poésie de Baudelaire est-elle celle que je préfère ?
--> Moi c’est Du Bellay, m’enfin chacun ses goûts !

Pourquoi a-t-on choisi la guillotine pour tuer Louis XVI ?
--> Parce que c’était le moyen le plus populaire pour la mise à mort des gens du peuple. Et le peuple voulait justement qu’il meurt comme un citoyen normal !

C’est bon, questions finies ? Bien, nous pouvons revenir à la scène où Ambre répond enfin à la question posée par Apollinaire. Enfin question, il fallait le dire vite. En effet il y avait un point d’interrogation mais pas de verbe, pas de sujet, pas de complement. Rien quoi ! Si vous voulez en savoir plus, demandez à Cucune inc, elle peut vous donner des cours de français !

Après un lourd silence, chargé de sous-entendus, de non-dits, de remords, …, Ambre entrouvrit les lèvres, et laissa échapper ces paroles. Ces quelques paroles qui, cela va peut être vous étonner, remirent du baume au cœur. Leur relation était évidente ? Simple ? Apollinaire aurait eu envi de rajouter inoubliable, irremplaçable. Mais il redescendit bien vite sur terre lorsqu’elle l’appela une fois de plus par son surnom. Ce surnom qu’il n’acceptait que d’elle. Ce surnom, qui à ses yeux était porteur d’une valeur, d’un amour inépuisable.

Un court silence s’en suivit. Comme si elle n’arrivait plus à parler. Comme si elle était soudain étouffée par la lourdeur des paroles qu’elle allait proférer. Malheureusement, pour Apollinaire, ce qu’elle essayait de dire depuis plusieurs secondes sorti. D’un bloc, cette phrase arriva aux oreilles d’Apollinaire abasourdi. Son cerveau mit plusieurs minutes à remettre les mots dans le bon sens. A les analyser séparément puis à donner un sens à la phrase. Le temps lui échappa, Ambre en rajouta en disant qu’elle était désolé. Mais l’information n’arriva même pas jusqu’aux neurones du garçon. Il était comme sur pause. Ne bougeant plus, ne respirant plus, ne réfléchissant plus, il regardait dans le vide. Car à ce moment là, toute forme de rage dont il avait fait acte ultérieurement s’était dissipé, et vous vous en doutez surement mais c’est une immense tristesse qui s’était emparée de son âme toute entière. Cependant il ne voulait pas le montrer, il voulait être fort. Il était fort d’ailleurs ! Mais cette fille, ce petit bout de femme pouvait lui retourner le cœur avec deux paroles. Ce petit corps cachant cet
énorme caractère pouvait le faire flancher en un rien de temps.

Il ferma les yeux, essayant de réprimer un cri de douleur dû à sa main et prit sa baguette et la photo qu'elle lui tendait, sans un regard de plus. Trop anéanti, trop blessé, il ne savait plus quoi dire. Plus quoi faire. Ambre avait eut une fois de plus le dernier mot. Elle l’avait une fois de plus émasculée et heurté sa fierté masculine.

Et après un dernier souffle, Ambre tourna les talons et s’éloigna. Apollinaire n’allait pas la rattraper. Elle était allée trop loin. Elle avait gagné le combat trop rapidement. Jetant les armes au sol, pas de l’amour qu’il éprouvait mais de la volonté d’arranger les choses, il déchira la photo en plus petits morceaux qu’il pu et les laissa tomber au sol dans une pluie de bout de papiers. Le dernier vestige de leur amour passé s’éparpilla sur le sol, au milieu des bris de verres, ruines de l’intercalation qui venait de se produire.

Puis, à son tour il tourna les talons, pour une destination inconnue, le cœur lourd et l’esprit sombre, comme le ciel.


Car aujourd’hui ce n’était pas une belle journée…