Phœnix Hogwarts
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 Effaçons l'ardoise [PV Cassandre]

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Lysander De Cocytus
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Elève de 6ème Année
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Lysander De Cocytus


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MessageSujet: Effaçons l'ardoise [PV Cassandre]   Effaçons l'ardoise [PV Cassandre] EmptyMer 5 Aoû - 23:58

Lysander marchait le long de rue principale du village, vers l’extérieur. Il espérait y rencontrer une quelconque créature à la lisière de la forêt et s’en occuper pour passer le temps en attendant l’heure de son rendez-vous reporté avec Matthew. L’attitude de ce dernier avait d’ailleurs quelque chose d’étrange, en particulier quand il était avec Elisabeth. Le jeune Serpentard craignait que son ami n’ait pris un peu trop au premier degré ses conseils lors de leur dernière conversation.

* halala Mat’, par moment tu me semble irrécupérable ! Mais en même temps, j’envie ta candeur et ta spontanéité. Ma vie serait sans doutes plus facile si je n’avais pas cette manie de tout observer et disséquer du regard avant d’entreprendre la moindre action et de réfléchir longuement aux conséquences de mes actes. *

A dire vrai, seule la colère ou le besoin urgent de secourir un ami pouvaient pousser le jeune homme à agir sans réfléchir. La première, parce qu’elle exigeait toujours une satisfaction immédiate exprimée par une brutalité hors norme. Le deuxième parce que peu importait pour Lysander de souffrir ou de se faire réprimander si c’était pour le bien d’un être cher

Alors qu’il allait atteindre le bout de la rue, l’élève aperçut Cassandre qui cheminait en sens inverse. Ils se croisèrent sans qu’elle ne lui adresse un regard alors que lui-même ne put s’empêcher de l’observer furtivement : ils avaient visiblement opté pour des styles diamétralement opposés ce jour là. Il songea un instant à poursuivre sa route comme si de rien était mais la tentation fut trop forte.

* Non, si je n’en profite pas maintenant une situation aussi favorable ne se représentera peut-être jamais ! Et puis ce n’est qu’une fille après tout… Arg ! Matthew je te déteste ! Toi tu serais déjà en train de lui parler en souriant. *

Il rebroussa donc chemin et tendit la main vers la jeune fille, comme s’il cherchait à l’atteindre alors qu’elle le précédait d’environ deux mètres. Heureusement que personne n’était là pour le voir aussi hésitant et mal à l’aise, sans quoi sa réputation en aurait pris un sacré coup. Il souffla un grand coup et tâcha de reprendre un minimum de contenance avant de l’interpeller.

« Heu… Bonjour Cassandre… »

* Diable ! J’ai hésité à haute voix. Je commence mal, le seul point positif c’est que ça va me donner un air un peu plus humain. Allez, retourne toi…*


Lysander craignait que la demoiselle ne lui accorde aucune attention, aussi était-il prêt à se satisfaire d’un regard suspicieux, voir méprisant. A peine la cadence de son interlocutrice ralentissait qu’il poursuivait déjà avec un rythme qui lui était fort peu coutumier.

« On pourrait parler… enfin, je veux dire… »

L’élève se gratta l’arrière du crâne, visiblement gêné.

« On ne se connaît qu’à travers de longues et ennuyeuses réceptions de la noblesse sorcière et les fantasmes de nos parents pour obtenir toujours plus de pouvoir, d’argent ou d’influence. Or, pour ma part du moins, j’aimerais bien te connaître sur un plan plus personnel, sans avoir à se conformer à tous ces codes poussiéreux. Qu’en dis tu ? »

L’adolescent venait de retrouver son rythme de parole calme ainsi que sa prononciation toujours si précise avec toutefois un brin supplémentaire de chaleur dans la voix qui ne devait pas être désagréable.
Il était temps de laisser son sens de l’observation et de la déduction faire son office pour essayer de convaincre l’élève aux cheveux platine d’accepter sa proposition. En parlant d’observation, il avait redoublé d’effort pour ne pas fixer son œil plus que de raison, s’attardant tour à tour sur ses long cheveux lisses, son maquillage habillement appliqué, sa tenue sobre mais élégante ou encore sa baguette rangée dans la poche arrière de son pantalon.
Un léger sourire orna son visage quand il se présenta à elle pour la deuxième fois, sans aucun intermédiaire :

« Donc voilà, je m’appelle Lysander, élève de 6ième année à Poudlard dans la maison Serpentard, on me surnomme parfois le glaçon. Enchanté de te rencontrer. Accepterais-tu que je t’invite quelque part ? »

Ce que tout le monde savait en somme, une manière sûrement un peu maladroite mais pleine de bonne volonté pour effacer une ardoise lourdement chargée en préjugés idiots, mensonges éhontés et autres rumeurs infondées.
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Cassandre J. Slyfeld
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Cassandre J. Slyfeld


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MessageSujet: Re: Effaçons l'ardoise [PV Cassandre]   Effaçons l'ardoise [PV Cassandre] EmptyJeu 6 Aoû - 3:36

    La solitude n’avait jamais dérangé Cassandre. Toujours harcelée par ses frères et sa sœur chez elle, jamais tranquille à cause de Gregory et ses farces ridicules, jamais en paix à cause de Séraphin et de sa curiosité candide, jamais seule à cause de Danaé et de son admiration infantile, elle aimait ces moments où on la laissait devant son piano, ou sur la glace, puisque personne ne savait tenir dessus. Malade comme un chien et alité à l’Infirmerie, Pharaon n’avait pu profiter de l’occasion de retourner à Pré-au-Lard, lui qui raffolait tant ces sorties où il dévalisait Honeydukes. Le point positif dans cette situation était son absence : Cassandre ne l’avait pas continuellement sur le dos, elle pouvait profiter du calme de la matinée dans ce village sorcier assumé, sans complexe de discrétion ; en contrepartie cependant, elle lui avait promis – sa bonté la perdra… – de passer dans son magasin favori pour refaire le stock qu’il avait descendu en l’espace de quelque jours à peine. A l’idée de pénétrer dans cet endroit qui empestait la friandise, à l’image de ces parcs d’attraction où, quelques fois, ils se rendaient quand bien même ce serait contre l’étique de se « mêler au peuple », comme dirait d’autres nobles pompeux et baveurs, Cassandre en avait des frissons dans le dos. Que l’odeur était écœurante…

    Les mains dans les poches, libérées de ses chaînes qu’elle ne portait pas vraiment, la jeune Serpentard déambulait, sans but précis, retardant sa visite à l’endroit tant honni le plus possible, dans les rues de Pré-au-Lard, et flânait, le nez en l’air, au bord des vitrines. Elle caressa un instant l’idée de faire un tour dans la librairie mais se raisonna, certainement pas en tempérant son envie de fouiner dans les rayonnages et d’acheter trois volumes qui iront prendre la poussière après avoir été dévorés, mais en se disant que justement, ces trois bouquins allaient l’encombrer dans sa petite visite. Aussi douée pourrait-elle être en Sortilège, elle avait eu tout simplement un manque de motivation flagrant pour apprendre à bien lancer le sortilège de réduction, et n’osait pas trop se risquer à l’utiliser sur des bouquins qu’elle chouchouterait comme ses peluches qu’elle affectionnait tant.

    « Heu… Bonjour Cassandre… »

    N’était-ce pas là un brin d’hésitation qu’elle entendait dans la voix de ce cher Lysander de Cocytus ? Inutile pour la jeune fille de se retourner pour savoir qui l’appelait par son prénom – d’une, on ne venait jamais la saluer, il paraîtrait qu’elle ferait fuir les autres, de deux, ils étaient rares. Lysander, quand bien même elle ne ferait rien pour donner un meilleur atour à leur relation mal partie, faisait partie de ceux-là – alors même qu’elle ne lui accordait pas le bénéfice de l’appeler par son propre prénom.

    « De Cocytus », salua-t-elle froidement sans même prendre la peine de se retourner.

    Et s’il se contentait de cette simple salutation ?

    « On pourrait parler… enfin, je veux dire… »

    Voilà qui était amusant. Lysander de Cocytus, le grand Lysander, celui qui n’a peur de rien ni personne, dont la réputation le précédant vante ses mérites et son calme, son assurance naturelle et sa confiance en lui admirable, était en train de bégayer, d’hésiter, alors qu’il abordait, qu’il essayait d’engager la conversation avec un membre de sa maison d’un an sa cadette. Lui qui réussissait pourtant à s’attirer l’admiration et le respect des septième années par sa force de caractère semblait avoir du mal à tenir sur ses jambes tremblantes face à une simple cinquième année. Cassandre s’en serait moqué si seulement il était dans sa nature de rabaisser les autres en les tirant par leurs faiblesses – et si seulement ça ne l’avait pas agacée. Allez, elle pouvait encore faire celle qui n’avait rien entendu, parce que plongée dans ses pensées – il paraîtrait qu’elle était forte à ce jeu-là.

    « On ne se connaît qu’à travers de longues et ennuyeuses réceptions de la noblesse sorcière et les fantasmes de nos parents pour obtenir toujours plus de pouvoir, d’argent ou d’influence. Or, pour ma part du moins, j’aimerais bien te connaître sur un plan plus personnel, sans avoir à se conformer à tous ces codes poussiéreux. Qu’en dis-tu ? »

    Très bien. Le fait qu’il parle de sa famille comme de toutes les autres familles nobles la décida à s’arrêter, cependant suffisamment brusquement pour que Lysander, lancé, manque de peu de lui rentrer dedans. Cassandre faisait une tête de moins que lui, remarqua-t-elle alors qu’elle se retournait pour lui faire face, et le dévisager de cet unique œil émeraude à l’éclat si inhabituellement blasé qu’il en était effrayant – quoique Lysander, en tant que privilégié, avait le droit à cette étincelle clairement hostile, accentué par son froncement de sourcil mécontent. D’autant que, fort fâcheusement, elle sentait que l’absence de l’un de ses yeux le perturbait, malgré que son regard papillonna tout autour, sur son visage, sa tenue, sa baguette… En voilà des manières ! Le regard de Lysander descendait bien bas, au goût de la jeune fille.

    Cependant, malgré tout cela, Lysander semblait satisfait de la tournure que prenait la situation. L’arrêt de Cassandre ainsi que son demi-tour sur place devaient avoir été bien espérés, car il enchaînait sur des présentations officielles, plus sûr de lui :

    « Donc voilà, je m’appelle Lysander, élève de sixième année à Poudlard dans la maison Serpentard, on me surnomme parfois le glaçon. Enchanté de te rencontrer. Accepterais-tu que je t’invite quelque part ? »

    Pour le coup, elle haussa un sourcil dubitatif. S’il continuait sur sa lancée, il allait faire la conversation tout seul, comme un grand, puisqu’il n’attendait aucune de ses réponses pour en ajouter davantage. Elle savait qu’elle ne parlait pas beaucoup, mais cette fois, il la priait de se la fermer. C’était intéressant, comme approche.

    « Tiens, tu me laisses répondre ? », s’étonna-t-elle ironiquement, une fois que Lysander n’eu rien ajouté pendant une minute – un record, depuis qu’il l’avait interpellée.

    Bonne volonté ou pas, il causait à Cassandre, c’était aussi à prendre en compte.

    « A l’avenir, j’aimerais que tu évites de mettre dans le même sac que les autres familles de nobles ma famille », claqua-t-elle pour commencer. « Penses ce que tu veux de la tienne, et de tous les principes collants de notre sang, mais pas de la mienne. Pouvoir, argent et influence, nous sommes armés, et il n’y a de mariage arrangé que parce que les traditions leur sont chères – et le sang, cela va sans dire. »

    Si la qualité du sang n’avait que peu d’importance aux yeux de Cassandre, elle concevait l’idée de ses parents que de conserver un sang qui soit d’essence et de nature noble. Quant à savoir si le fait que le pouvoir, l’argent ou l’influence ne jouait pas dans les décisions que prenaient Wilfried et Alice quant à l’épouse de Pharaon et à son époux, à elle… Possible. Pas autant qu’un sang d’excellente qualité, cependant.

    Bien. Maintenant que cela était dit, qu’allait-il se passer ? Allait-elle tourner les talons en souhaitant une bonne journée à Lysander ou allaient-ils se regarder en chien de faïence pendant cinq minutes jusqu’à ce que l’un d’eux se décide à partir ? Cassandre allait opter pour la première solution lorsque le dernier ordre de sa mère lui revint du fin fond de sa mémoire, un ordre fort désagréable que la jeune fille avait enfoui si loin qu’elle n’aurait pu le retrouver – sauf si Lysander le lui rappelait, ce qu’il venait de faire. Alice lui avait expressément demandé d’entretenir de bonnes relations avec Lysander. Et Cassandre savait qu’elle avait chargé Pharaon de surveiller tout cela, elle en était sûre ! Bon, d’accord, Pharaon était à l’Infirmerie avec une fièvre de cheval, et à moins d’avoir dépêché un espion, il ne pouvait pas savoir que sa sœur avait délibérément tourné le dos à celui avec lequel elle était censée entretenir de bonnes relations. Et puis, ce ne serait pas la première fois que Cassandre userait d’une ruse pour faire croire que… que quoi ? Qu’elle avait fait connaissance et qu’elle appréciait Lysander ? Difficile de faire avaler ça, connaissant sa mère, Cassandre savait qu’elle irait demander à l’intéressé lui-même. Visiblement coincée, la première solution s’évaporait.

    « Cassandre Jézabel Slyfeld », se présenta-t-elle alors, résignée et fonctionnelle, réglée comme une machine. « Pour ce qui est de l'invitation, je préfèrerais qu'on reste dehors. Je n'aime pas les bars et les restaurants. »

    De bonnes relations, cordiales, rien de plus, Cassandre… Et puis, ils avaient quand même l'air stupide, debout dans la rue, plantés l'un devant l'autre...
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Lysander De Cocytus
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MessageSujet: Re: Effaçons l'ardoise [PV Cassandre]   Effaçons l'ardoise [PV Cassandre] EmptyJeu 6 Aoû - 18:59

[tu es vache, tu aurais pu intercaler tes réponse entre ses tirades Soit, on va faire comme si il avait vraiment était très maladroit.]

Le moins que l’on pouvait dire à propos de Cassandre, c’est qu’elle savait se montrer cassante, voir désobligeante. Néanmoins, elle semblait prendre la peine de respecter ses propres conseils, en tout cas en matière de conversation, puisque elle-même n’enchaîna que quelques tirades avant de laisser à son interlocuteur le temps de répondre.
Une explication assassine et révélatrice d’ailleurs : mademoiselle Slyfeld tenait sa famille en haute estime à n’en pas douter, ce qui lui avait fait mettre en avant des arguments bancals. Il était en effet idiot de croire que la famille De Cocytus avait encore besoin de se préoccuper d’argent ou d’influence, ils n’aurait pas assez de 10 générations pour dilapider leur fortune et même des moldus allaient les courtiser en proposant des services et des arrangements divers. Mais le danger avec le pouvoir, c’est obsession d’en vouloir toujours plus et son père, Scion de Cocytus, était tombé en plein dedans. Quand à cette histoire de pureté du sang, il était vrai que le lignage du jeune homme était irréprochable. Donc, autant ne pas relever la remarque et passer autre chose, il lui suffirait accéder à cette demande pour être tranquille.

Cependant, Lysander choisit de prendre cela pour une leçon et, paradoxalement, la situation le ravi. Pas qu’il soit un inconditionnel de l’épanouissement dans le conflit mais il avait réussi à provoquer une réaction vive chez la jeune fille, ce qui prouvait qu’il avait son attention. Il pouvait alors poursuivre avec calme et confiance, sûr de son talent pour reprendre les choses en mains.

« Cela me semble une bonne idée, le temps est superbe, il serait dommage de ne pas en profiter en ayant un toit sur la tête. »

* C’est un bon début ma foi. Même si pour l’instant elle a l’air de se forcer, j’ose espérer qu’après quelques heures, elle aura pris un peu de plaisir en ma compagnie. Quitte à ce que je doive me plier à ses quatre volontés pendant un moment histoire de briser la glace… Je pense à cette expression maintenant ? Quelle ironie ! *


A présent en pleine possession de ses moyens, l’élève de Serpentard pouvait oublier de ne pas regarder l’œil de son interlocutrice et demeurer naturel, profitant réellement cette fois de la beauté et de l’élégance de celle qui se tenait devant lui. Il lui adressa un sourire discret mais sincère, faisant fi de la pointe d’agressivité qu’il avait remarqué dans son regard.

« Mon intention était d’aller aux abords de la forêt profiter du calme et peut être d’y rencontrer une créature magique téméraire. Tu prenais la direction opposée, tu avais peut être à faire en ville ? Alors, je te laisse décider, ordonne et je te suivrai ! »

Il hocha la tête élégamment. Certes il avait proposé de s’éloigner du carcan des règles de la noblesse mais de là à en oublier les règles les plus élémentaires de la bienséance, il ne fallait pas exagérer non plus. D’un autre côté, il était plus qu’inhabituel de le voir laisser quelqu’un d’autre décider pour lui mais il espérait ainsi se rendre plus accessible. Combien de fois Matthew lui avait fait remarquer que son caractère bien trempé et sa tendance à se montrer parfait en toutes circonstances avaient quelque chose d’intimidant, voir de repoussant. Lâche toi ! Lui disait-il tout le temps pour essayer de lui faire comprendre.
Alors, pour la première fois depuis longtemps, pour la première fois avec une fille surtout, il accepta de baisser sa garde et de se montrer pour ainsi dire vulnérable. Il y avait enfin une faille dans le bloc de glace qui permettait d’aller jusqu’à lui.

* Grrr ! Chaque fois que je pense à mon pote je perds tout mes moyens ! Allez, j’arrête de me demander ce qu’il ferait, s’il choisirait ça ou ça… On va négocier l’affaire à la Lysander ! *

« Je te trouve magnifique dans cette tenue. »


Confessa-t-il simplement avant qu’ils ne se mettent en route.

* voilà, n’ajoute rien, reste court, sinon, elle va encore essayer de te mordre les doigts sous prétexte que tu parles trop. Ma parole, est ce que ce petit bout de bonne femme me ferait peur ? Je devrais avoir passé l’âge pourtant ! Comme quoi, je suis bien loin d’être aussi invincible qu’il n’y paraît. *

Le jeune homme leva les yeux au ciel, le soleil brillait, seuls quelques nuages éparts relevaient le bleu du ciel. D’ordinaire il préférait la pluie ou l’orage mais aujourd’hui, il trouva le beau temps à son goût.
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Cassandre J. Slyfeld
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MessageSujet: Re: Effaçons l'ardoise [PV Cassandre]   Effaçons l'ardoise [PV Cassandre] EmptySam 8 Aoû - 0:52

    « Cela me semble une bonne idée, le temps est superbe, il serait dommage de ne pas en profiter en ayant un toit sur la tête. »

    Oui, franchement dommage… Le temps importait peu à Cassandre, la seule chose qui la motivait à se tenir éloignée de tout établissement de ce type était l’inévitable cacophonie de la peuplade qui les faisait tourner. Leurs bavardages incessants et leur incroyable puissance de voix horripilaient la jeune fille qui se réfugiait dans le silence feutré des salons moquettés et des tables dressées à l’argenterie, où l’on payait pour la qualité plus que pour la quantité moitié moins importante que la somme déboursée. Ces endroits où la croyance populaire plaçait la légende du petit doigt levé lors de l’heure du thé. Cassandre préférait passer pour une fille de bourge – ce qu’elle était, on ne pouvait le nier – plutôt que de ressortir d’un bar avec la tête comme une citrouille et empestant la cigarette froide.

    Et puis, quelque chose changea dans le comportement de son vis-à-vis. S’il était apparu quelque peu mal à l’aise au début de leur… « conversation »… et maladroit, désormais il avait récupérer cette clarté de paroles qui le caractérisait tant, cette voix claire et précise qui faisait de lui un grand orateur au sein de la maison des Serpentard, certainement l’héritage de son sang. Lysander s’était rengorgé ; visiblement, elle lui avait permis de passer une étape dans son approche qui lui donnait des sueurs froides. Son débit de paroles était redevenu naturel, et il semblait désormais sûr de lui ; en témoignait son soudain sourire – personne ne souriait jamais à Cassandre ! En tout cas, pas si on n’était pas dans ses petits papiers – et pour cela, il fallait ne pas avoir peur d’elle. La jeune fille se sentait déjà lasse.

    « Mon intention était d’aller aux abords de la forêt profiter du calme et peut être d’y rencontrer une créature magique téméraire. Tu prenais la direction opposée, tu avais peut être à faire en ville ? Alors, je te laisse décider, ordonne et je te suivrai ! »

    Une dernière phrase qui lui hérissait les poils. Des grands mots ! Une phrase à la tournure ampoulée telle qu’elle les déteste. Il n’était pas nécessaire qu’il appuie sur sa soudaine servitude, elle l’avait bien compris dès l’instant où il ne lui avait proposé aucun endroit précis où ils allaient pouvoir s’installer et… discuter. Une remarque acerbe au bout des lèvres, Cassandre lança une œillade cassante à son interlocuteur, mais se ravisa quant à la souligner par ces mots pressés. De la diplomatie, Cassandre, il ne vaudrait mieux pas commencer à se frotter à ce Lysander, quand bien même tu éprouverais de la rancœur à son encontre, quand bien même il semblerait que tu exerce sur lui un étrange ascendant ! De la bonne volonté, que diable ! Ce serait certainement ce que lui dirait Pharaon – ce qu’il lui avait déjà dit, en réalité, même s’il n’avait jamais prononcé la deuxième partie de la dernière phrase. De la bonne volonté… Elle n’en regorgeait pas, c’était le moins qu’on puisse dire.

    La jeune fille croisa les bras sur sa poitrine. Est-ce que ça allait réellement la tuer si elle lui accordait un peu de son temps ? Non seulement ça satisferait sa mère qui serait enchantée d’apprendre que sa fille a tout de même pris contact avec ce futur époux potentiel – il était toujours mieux que cet imbécile d’Hector – mais en plus, ça retardait sa visite dans le temple honni – entendez Honeydukes. Deux en un, elle choisit de faire preuve de bonne volonté.

    Tout est relatif… songea-t-elle. Il faudrait qu’elle informe son frère de sa nouvelle « relation » dès son retour, que ça en vaille la peine.

    L’orée de la forêt ? Peut-être, elle aimait bien la nature, et s’asseoir à l’ombre d’un arbre, loin des autres et de leurs tendances bruyantes, faisait partie de ses activités favorites, mais cette fois, ça ne la tentait pas vraiment. La Cabane Hurlante ? Il lui semblait avoir aperçu, courant dans sa direction, le Gryffondor toujours fourré avec Lysander. Il avait l’air tout chamboulé… Un miracle, d’ailleurs, qu’elle l’ait vu. Un instant d’inattention. Bref. Sinon ? Cassandre regarda aux alentours, et seul un banc sembla lui faire de l’œil. Oui, c’était pas mal. D’un geste, elle le désigna ; il se situait tout juste devant la devanture de la librairie. Au moins, s’il lui prenait l’envie de fuir ou de faire semblant d’écouter sa conversation, elle aurait toujours l’excuse de la boutique.

    « Ici, ça me semble convenable. Inutile d’aller si loin, même si la forêt demeure un endroit agréable. »

    Elle s’y dirigeait quand la voix de Lysander, dans son dos, lui parvint, claire et assurée :

    « Je te trouve magnifique dans cette tenue. »

    De la diplomatie ! Rien à faire. Ce n’était pas nouveau : elle ne portait pas Lysander dans son cœur. Allez savoir pourquoi, la première présentation n’avait pas été la bonne. Oh, bien sûr, ils auraient pu s’entendre ; Cassandre s’entendait si bien avec Ptolémée qu’il était difficile de comprendre pourquoi elle appréciait si peu l’héritier des de Cocytus. Et pourtant. Ils avaient été présentés en termes de possibilité de mariage, et simplement, le fait de savoir que son existence pourra être à jamais liée à la sienne, Cassandre avait du mal à digérer l’idée, surtout après la remarque qu’il avait faite alors, sur l’un de ses proches amis. Maintenant, il parlait de sa famille sans la connaître, et se risquait à être naturel face à elle, dont il ne connaissait rien ! Et il cherchait à la flatter. Cassandre avait horreur qu’on la flatte de cette manière. Froide ? Oui. Si le compliment était quand même agréable, il était arrivé à un moment où il aurait mieux fait de rester au fond de l’esprit de son possesseur. Cassandre détestait ces personnes qui flattaient alors même qu’ils ne se connaissaient que de titre et de vue, c’était pour elle une marque de grand parleur, de quelqu’un qui cherchait à l’amadouer ; Cassandre détestait l’assurance de Lysander.

    Pourtant, le ton qu’elle emprunta n’avait rien d’agressif, alors même que ce type de sentiment aurait dû déclencher une brûlante réaction – seulement, il s’agissait de Cassandre. Son œil unique vrilla le sien, après qu’elle eu fait volte-face, brillant d’un éclat froid mais qui n’avait finalement rien d’hostile. On aurait même pu dire qu’elle était calme, pour quelqu’un qui avait horreur des beaux parleurs et qu’on la complimente de manière si « cavalière » - du moins, d’après elle. Pharaon l’avait souvent réprimandée de refuser de cette manière les compliments qu’on lui faisait – et qui, pour lui, signifiait que le tort qu’il lui avait causé alors qu’ils étaient encore enfant ne gâchait pas les chances de sa sœur de plaire aux autres, et allégeait ainsi sa culpabilité. D’un ton calme et détaché, elle mit en garde :

    « Je te prie, de Lysander » – notez l’effort ! – « de garder ces flatteries pour toutes celles qui se damneraient pour partager l'espace d'une nuit ta couche pour autre chose que rejoindre les bras de Morphée. Je n’aime pas ce genre de méthode à l’abord d’une personne que tu connais à peine. »

    Clair et net ; on ne disait pas d’elle qu’elle ne parlait pour ne rien dire pour rien. Quand elle se retourna pour se rendre définitivement sur le banc, elle eu – à moitié – la surprise d’y découvrir Scar, son corbeau, les serres agrippant le dossier sur lequel il s’était posé. La jeune fille s’en approcha, tendit la main et l’oiseau y grimpa sans se faire prier. La douceur dont fit preuve Cassandre en aurait étonné plus d’un ; personne ne l’imaginait jamais avec une quelconque attention pour quelqu’un d’autre que les membres de sa famille, Alena, Ptolémée et son petit ami. L’animal lança une œillade méfiante à Lysander et croassa. Cassandre lui caressa avec beaucoup de douceur sa petite tête noire. Lysander n'avait pour l'instant, pas bouger depuis qu'elle l'avait - légèrement - repris. Cependant, avec Scar avec elle, tout ne pouvait qu'aller mieux, non ?

    ...

    Pourquoi avait-elle choisi de discuter avec lui plutôt que d'aller à la rencontre d'Honeydukes, rappelez-lui ?
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MessageSujet: Re: Effaçons l'ardoise [PV Cassandre]   Effaçons l'ardoise [PV Cassandre] EmptyLun 10 Aoû - 22:36

Le regard contrarié de Cassandre n’échappa une seconde à Lysander. Décidément Cassandre s’accordait bien avec cassante et, même si le jeune homme appréciait qu’elle fit preuve de caractère, son agressivité injustifiée n’allait pas l’amuser longtemps. D’autant plus qu’il était clair qu’elle avait quelque chose en tête, Que cherchait-elle exactement ? Etait-elle en train de se forcer la main sans toute fois y parvenir totalement pour obtenir une faveur où se servir de lui ?
Elle finit par lui proposer un banc non loin. Pourquoi pas après tout, ils étaient près de n’importe quel autre endroit où ils pourraient avoir envie d’aller par la suite et l’endroit étant plutôt calme, il était peu probable qu’on vienne les déranger. Quand bien même, le jeune homme n’était pas du genre à tenir compte des curieux s’ils savaient se tenir… S’ils commettaient un impair en revanche…

Puis il y eu se regard après son compliment gratuit, suivi de sa réplique acerbe, pour le pas dire carrément insultante. Certes le jeune homme désirait se rapprocher de l’élève de Serpentard mais pas à n’importe quel prix. Et ce genre d’insultes à peine voilées ne constituait évidemment pas un payement à son goût.

* Alors comme ça tu veux jouer au plus froid de nous deux ? Soit. Mais tu n’es qu’un courant de rivière au début du printemps face à un flot d’azote liquide. *

A peine eut-il eut cette pensée que l’aura de Lysander se gela littéralement, elle l’avait irrité. Finalement, c’était peut être ce qu’elle voulait : voir l’héritier des De Cocytus dans sa splendeur glacée même s’il se demandait à quoi bon ? Pour ça il suffisait de le voir croiser Barthélémy de St Ici-bas et de laisser leur rancœur faire son office. Et puis de toute façon il y avait des moyens moins dangereux, tant physiquement que politiquement, de s'offrir le grand frisson. Pour qui se prenait-elle à la fin ? Comme si elle était si mystérieuse et difficile à cerner ! Pour un Poufsouffle de quatrième année niais et gras d’accord mais là on parlait de l’un des élèves les plus perspicaces de Poudlard, qui avait eu plusieurs fois l’occasion de décrypter les comportements de la jeune fille. Sans parler des membres de sa famille qui l'avaient contacté pour lui confier qu’elle appréciait ou n’appréciait pas telle ou telle chose. Manœuvres maladroite pour le rapprocher d’elle sans doute, surtout dans la mesure où la décision ne lui appartenait qu’à lui. Il savait par exemple, qu’elle détestait la nourriture sucrée, aimait la nature et les créatures magiques, la musique, en particulier le piano, et le patinage. Des détails certes, mais pas des détails à la portée de n’importe qui.

« Crois tu que je ne sois là que pour t'ajouter au nombre d’ailleurs restreint de mes conquêtes ? »

Demanda-t-il, trahissant sa surprise et sa déception.

« A ton tour d’éviter de me mettre dans le même sac que le premier De St Ici-bas venu, je te prie. Ça nous fera un impair chacun comme ça. »

* Au moins, chacun aura prouvé à l’autre qu’il n’est pas infaillible. *


Une pour Barthélémy, c’était peut être mesquin, mais ça soulageait.
Le jeune homme se décida enfin à rejoindre la demoiselle sur le banc, adressant au passage un geste de la tête à Scar, comme s’il s’agissait d’une personne qu’il connaissait avant de s’asseoir à une distance respectant toutes les convenances. Mais il n’avait pas entrepris tout ça pour que tout finisse en échanger de piques sanglantes. Ainsi, sa tension retomba comme un soufflet.

« Je te présente mes excuses. J’imagine que j’ai passé trop de temps avec des gens de peu de tenu. Mais les motivations que j’ai avancées sont sincères, j’aimerais te connaitre sans le filtre des réceptions ou de l’amour inconditionnel de ton frère. Et peut-être aussi savoir pourquoi tant d’hostilité ? »

* Il est vrai que même si je ne désirais pas la connaître, entre ma mère qui relie les correspondances qu’elle entretient avec la sienne et son étrange grand frère, je n’aurais pas pu faire autrement. Mais je préfère prendre mes informations à la source. Si elle aime tant que ça le patinage par exemple, mon talent pour la magie de glace pourrait me servir… Les habitants du lac noirs risquent de ne pas appréciait mais bon. *


En tout cas, la bombe était lâchée ! Pourquoi tant de haine en effet ? Lui ne l’avait évité que par réaction, parce qu’il avait bien vu que ça seule présence l’irritait et peut-être un peu aussi parce que la perspective d’un mariage arrangé de l’enchantait guère depuis que sa mère lui avait raconté ses débuts difficiles avec son père. Il était vrai qu’il avait, sans le vouloir, bousculer verbalement un élève qui s’avéra être un ami de la demoiselle mais même en étant rancunière, elle n’aurait pas pu lui en vouloir autant. Aussi, la réponse à cette question l’intéressait au plus haut point, ne serait-ce que pour pouvoir repartir sur des bases saines avec cette Cassandre, dont il avait décidemment bien du mal à ne pas tenir compte. D’ailleurs, son sourire revenait déjà.
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MessageSujet: Re: Effaçons l'ardoise [PV Cassandre]   Effaçons l'ardoise [PV Cassandre] EmptySam 15 Aoû - 2:41

    La tension entre les deux Serpentard était à couper au couteau tant elle était palpable. Cassandre avait dans l’idée qu’ils ne seraient certainement pas dérangés tant que l’un et l’autre se montrait réciproquement les dents ; que l’aura de Lysander change de cap et choisisse de se montrer particulièrement hostile n’ébranla pas la jeune fille. Elle avait fait ses armes dans le monde hostile de l’aristocratie ou le moindre grain de poussière pouvait altérer une réputation, alors avec un œil crevé… A ce stade, elle ne craignait plus ses aînés qui se permettaient de se rengorger face à elle, simplement parce que son accident l’avait discréditée, alors faire face à Lysander, quand celui-ci faisait honneur à sa réputation, ce n’était qu’une question d’habitude. Loin de se laisser impressionnée, elle resta aux mêmes positions et supporta sans une difficulté le regard glacé et contrarié qu’il lui jetait désormais.

    « Crois tu que je ne sois là que pour t'ajouter au nombre d’ailleurs restreint de mes conquêtes ? A ton tour d’éviter de me mettre dans le même sac que le premier de St Ici-Bas venu, je te prie. Ça nous fera un impair chacun comme ça. »

    Cassandre tiqua à la mention du nom de la famille des de Saint Ici-Bas. Il était de notoriété publique, dans la maison de Serpentard, que Lysander entretenait une relation orageuse avec Barthélémy de Saint Ici-Bas, et bien qu’elle ne doutât pas un instant qu’il s’agisse de lui dans cette allusion, elle ne pouvait s’empêcher de penser à Kurt, ce coureur de jupons connu et reconnu, avec lequel elle avait eu une aventure morte aux premières lueurs du matin. Au-delà de cet état de fait, dont Lysander ne pouvait avoir conscience faute d’avoir été ébruité – même Ptolémée, Alena et, plus encore, Shiki n’en savaient rien – Kurt était aujourd’hui l’ami de Cassandre, et malgré tout, malgré qu’elle sache pertinemment qu’il ne s’agissait pas de lui, elle ne pu s’empêcher de penser qu’une fois de plus, lors de leur deuxième prise de contact, il s’en prenait à son entourage. Devait-elle tourner les talons maintenant, promettant à n’importe qui qu’ils n’auront pas plus de contacts que ce que leur scolarité et leur appartenance à la même maison exigeaient, ou bien devait-elle rester là, plantée devant lui, la boucler en serrant les poings, lui donnant, peut-être, une chance de s’amender ? Ce n’est pas de Kurt, pas de ton ami, qu’il parle, sois raisonnable. Oh, la ferme, Pharaon de poche.

    Néanmoins, elle resta là, silencieuse, et l’observa aller prendre place sur le banc qu’ils auraient dû rejoindre un message auparavant. Le hochement de tête qu’il adressa à Scar l’intrigua ; l’animal, sur son épaule, se tendit devant l’indifférence de Lysander. Cassandre savait que son corbeau, fier et orgueilleux, aimait voir la gente masculine ployer le genou ou reculer d’un pas lorsqu’il imposait sa présence et venait revendiquer, en s’installant confortablement sur son épaule, la propriété de la jeune fille ; alors, que Lysander ne tienne pas tant compte de lui et continue d’agir comme s’il n’était qu’un chat de compagnie ou tout autre hibou stupide, bon qu’à livrer du courrier, l’irritait prodigieusement. Cassandre posa une main prévenante sur ses ailes, alors que l’animal claquait furieusement du bec.

    « Je te présente mes excuses. J’imagine que j’ai passé trop de temps avec des gens de peu de tenue. Mais les motivations que j’ai avancées sont sincères, j’aimerais te connaitre sans le filtre des réceptions ou de l’amour inconditionnel de ton frère. Et peut-être aussi savoir pourquoi tant d’hostilité ? »

    Occupée à changer les idées de son corbeau, Cassandre ne s’était plus occupée de son interlocuteur, et n’avait pas fait attention à son changement d’humeur. Quand elle se tourna vers lui, elle s’étonna de le trouver bien plus décontracté que quelques minutes auparavant, toute trace d’irritation envolée pour laisser place à la naissance d’un sourire au coin de ses lèvres. L’évidence ne supportait pas qu’on l’ignore plus d’une fois, et maintenant qu’elle avait laissé Cassandre douter de la sincérité de Lysander la première fois, ce qui pouvait se comprendre, elle ne se laissa pas faire et ordonna, força Cassandre à la regarder bien en face, là, dans les yeux. Lysander irradiait de sincérité ; la seule chose qu’il voulait, en cet instant, c’était, innocemment, de connaître Cassandre.

    Alors oui, pourquoi tant d’hostilité ? La question restait en suspens dans l’esprit de la jeune fille, qui demeurait debout, à quelque distance de Lysander, prodiguant d’absentes caresses à son corbeau, par mécanisme, et dévisageant son interlocuteur. Pourquoi Cassandre gardait-elle contre lui une rancune tenace, qu’elle prenait, visiblement, soin de nourrir ? Elle l’avait rencontré lors d’une soirée mondaine ; enfin, la véritable version serait qu’elle aurait commencé une relation avec lui lors de cette soirée, puisqu’elle le connaissait déjà auparavant, pour fréquenter la même maison que lui. Et puis, ils avaient pris conscience que ce n’était pas par sympathie entre les deux familles qu’ils avaient été présentés l’un à l’autre. Et alors ? Elle connaissait d’autres sorciers qui constituaient autant que lui un époux potentiel. Elle l’acceptait et l’intégrait à merveille. Pourquoi était-ce si différent avec lui, dans ce cas ?

    Cassandre secoua la tête. Ce n’était pas tellement un problème, qu’il soit dans les petits papiers de sa mère. Bien au contraire, elle savait, et admettait, qu’elle préférerait passer la bague au doigt à Lysander plutôt qu’à l’autre français de pure souche niais, imbécile et fleur bleue, malheureusement éperdument amoureux d’elle. Au fond, ce n’était qu’une excuse, simplement pour maintenir leur relation actuelle, ce qui paraissait, aux yeux de Lysander, une raison suffisante, légitime, pour qu’il lui permette d’être désagréable avec lui – dans une certaine limite cependant. Elle n’avait pas supporté sa remarque sur son meilleur ami – mais pouvait-il seulement savoir qu’il s’agissait là de son meilleur ami ? Il n’était pas sorcier, à l’époque, elle ne connaissait pas encore Ptolémée suffisamment pour le considérer comme tel à présent. Lysander ne connaissait même pas son existence. Alors, elle avait fondé, injustement, une rancune sur ce qui ne l’expliquait pas. Simplement, aussi, parce que l’assurance de Lysander l’énervait ; il respirait la confiance en lui, suintait la bonne estime de soi, comme à cet instant, où il s’était refroidi et où il avait dévoilé ses crocs, irrité, comme à cet instant où ses yeux avaient parlé pour lui. Tu ne le connais pas, tu ne peux pas le juger sur une première impression, Cassandre. Oui, oui, tu es la voix de la raison. Te fatigue pas.

    « D’accord », finit-elle par répondre, d'un ton simple, dénué d'hostilité et de chaleur, en allant prendre place à ses côtés.

    Elle lâcha sa résignation et mit toute la bonne volonté qu’elle pouvait, juste parce qu’elle n’aimait pas s’en tenir à ses propres impressions. Elle se révélait souvent mauvais juge, on le lui reprochait souvent, et elle-même n’appréciait pas s’arrêter à peu. Si elle voulait continuer de le détester, il fallait qu’elle se trouve, désormais, une raison vraiment valable – outre qu’elle continuait de déprécier vertement son assurance flirtant avec la mégalomanie. Elle replaça une mèche blonde derrière son oreille, et demeura silencieuse – il savait, visiblement, mieux s’y prendre qu’elle, en terme de conversation de prime abord.
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MessageSujet: Re: Effaçons l'ardoise [PV Cassandre]   Effaçons l'ardoise [PV Cassandre] EmptySam 15 Aoû - 14:29

En temps normal, nul doute que Lysander aurait foudroyé Scar sur place, littéralement, à l’aide d’un sort de stupéfixion ou d’un sort capable de le figer dans la glace. Pourquoi ? Parce qu’il s’agissait là de l’ordre naturel et que pour prendre une métaphore grecque : un mortel ne défi pas un titan sans qu’il ne lui en cuise. Car il ne fallait pas oublier que le jeune homme était d’un tempérament violent, pas du genre à battre sa femme ou ses enfants, non, il laissait ça aux lâches en mal de virilité. Mais il n’avait pas peur de se faire respecter à la cravache et de pratiquer la loi du talion dans des proportions démesurées : malheur à ceux qui s’en prendraient à ses amis ou sa famille !

Mais fort heureusement, ce genre de pensée de le traversa même pas. A cet instant, l’enjeu était trop grand pour qu’il laisse un pareil détail altérer son jugement déjà nettement diminué par la seule présence de Cassandre. Il regarda alors l’animal un moment en espérant transmettre ce message :

* Ne t’inquiète pas, je ne vais ni la dévorer, ni te la voler. *

Il se demanda un instant si c’était du mimétisme par rapport à sa maitresse où si le corbeau piaffait pour des raisons disons, plus personnelles. Cependant, l’élève était trop préoccupé pour s’attarder à comprendre le comportement de l’oiseau.

Après ces quelques secondes, il était déjà tant de se consacrer de nouveau à la demoiselle qui venait de le gratifier d’une réponse certes outrancièrement laconique mais bien plus encourageante qu’il n’osait l’espérer en premier lieu : pas de long discours sur ses défauts insupportables où ses impairs insoupçonnés et, parfois, insoupçonnables, pas de remarques acerbes voilées derrière un sourire en coin, juste un « d’accord » finalement très engageant. Il allait donc lui falloir se montrer à la hauteur et rester naturel puisque visiblement cela marchait. En même temps, il avait tellement de mal à forcer le trait avec elle, qu’il ferait bien de ne pas essayer.
Il se tourna afin de lui faire face et s’inclina élégamment devant elle, bien qu’assis, sans la perdre du regard, son petit sourire toujours rivé aux lèvres.

« Je te remercie Cassandre. »

* Si seulement j’avais su que j’obtiendrai ce dénouement, j’aurais rassemblé mon courage plus rapidement. Encore que le plus troublant soit justement que j’ai eu besoin de rassembler mon courage. Moi que l’on envoyer affronter des horreurs sous prétexte de m’endurcir un mois à chaque vacances d’été depuis ma deuxième année. Si mon père savait qu’une jeune fille a réussi là où il a échoué… Je ne sais même pas comment il réagirait ! *


Une image de sa mère s’imposa alors à lui, souriante et chaleureuse comme à son habitude. Etait-ce un message ? Evidemment ! Elle lui rappeler qu’il n’était pas temps de penser à la rigueur de l’éducation de son père mais plutôt à un sujet à même de susciter l’intérêt de sa charmante interlocutrice et sans la faire attendre qui plus est ! Il choisit de commencer en toute simplicité :

« J’aime la tranquillité de ce village, le temps semble s’y écouler… Plus à mon rythme…

Un peu d’autodérision ne pouvait pas lui faire de mal, être conscient de ses défaut était essentiel quand on évoluer dans sur un terrain aussi miné que le milieu aristocrate.

… Mais j’avoue que la perspective de pouvoir partager ce moment avec quelqu’un est plutôt réjouissante. Excuse le trivial de cette question mais je suppose que tu n’as pas choisi ce banc complètement par hasard, n’est ce pas ? »

Car en effet, il avait remarqué la librairie et savait, par Pharaon, ou peut être par dame Slyfeld qui avait commandité Pharaon, que Cassandre aimait beaucoup la lecture. Il c’était alors demandé s’il ne l’avait pas interrompu juste un instant avant qu’elle ne se décide à entrer. Quoi qu’il en soit, cette perspective avait en soi quelque chose de réjouissant : elle n’était pas du genre à fréquenter les boutiques enfantines sans intérêt tel que Florian Fortarôme à Londres ou Honeydukes ici même. Pas qu’il ne soit dégoûté des friandises comme son interlocutrice, il avait même une certaines tendance à se laisser séduire par des bonbons au citron mais le brouhaha, les chamailleries, et le trop plein des autres élèves l’agaçait tout autant, voir plus.
Bref, son but était d’orienter la conversation vers la lecture ou la littérature, voir la philosophie. Des sujets dans lesquels les deux jeunes gens pouvaient se sentir à l’aise et donc, développer une conversation innocente qui leur permettrait de s’apprivoiser mutuellement.
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Cassandre J. Slyfeld
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Cassandre J. Slyfeld


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MessageSujet: Re: Effaçons l'ardoise [PV Cassandre]   Effaçons l'ardoise [PV Cassandre] EmptyJeu 20 Aoû - 1:54

    Le Village hors du Temps. C’était ainsi que Cassandre aimait appeler Pré-au-Lard. Depuis sa troisième année, depuis qu’elle avait l’âge requis pour se rendre au village sorcier, la jeune fille n’avait presque jamais manqué une sortie, et attendait toujours fébrilement l’annonce de la prochaine visite, et y allait souvent seule – les rendez-vous n’étaient pas monnaie courante chez les Serpentard, et encore moins pour elle. La plupart du temps, lorsqu’elle était accompagnée, c’était uniquement par pure coïncidence – comme maintenant. De toute façon, pour qu’elle soit à Pré-au-Lard avec Lysander, ce n’était que le fruit du hasard – forcé par Lysander, puisqu’il ne l’avait pas abordée, elle ne se serait certainement pas gênée pour passer son chemin.

    « J’aime la tranquillité de ce village, le temps semble s’y écouler… Plus à mon rythme… Mais j’avoue que la perspective de pouvoir partager ce moment avec quelqu’un est plutôt réjouissante. Excuse le trivial de cette question mais je suppose que tu n’as pas choisi ce banc complètement par hasard, n’est ce pas ? »

    Cassandre arqua un sourcil alors que ses doigts se perdaient dans le plumage de Scar, devenu tout ronronnant depuis qu’elle entreprenait de lui prodiguer milles attentions avec soin et application ; le corbeau levait le cou de plaisir quand son doigt le lui gratouillait, il l’arquait quand elle redescendait sur son dos pour masser sa colonne vertébrale – avec le temps, elle était devenue experte en caresses minutieuses. Ainsi, la jeune fille pouvait tirer deux conclusions des dernières paroles. D’une, aussi arrogant Lysander était-il – elle n’en avait que des preuves et encore des preuves, quand son sourire, parfois, laissait à penser qu’il marchait sur un territoire conquis quand il cherchait à faire connaissance avec elle – il savait parfaitement qu’il était parfois d’une lenteur affligeante. Lui aussi, était hors du temps – et ce n’était pas un prétexte de plus pour lui reprocher et lui demander pourquoi elle ne l’appréciait pas. Bien que ça ne change en rien ce qu’elle pensait de lui – Cassandre était difficile à abattre, ce n’était pas un secret –, gardant toujours cette image d’un Prince de suffisance oppressante, c’était, quelque part, un bon début. Pas suffisant, mais quelque chose de pas si mal. De deux, Pharaon n’avait pas lésiné sur les renseignements sur son compte.

    « J’aurais dû me douter que Pharaon jouait dans l’ombre. Sans doute y a-t-il beaucoup de ma mère là-dessous… Je suppose alors que tu as connaissance de mes passe-temps favoris, dans lesquels se trouvent précisément les livres… »

    Et il lui demandait de faire plus ample connaissance avec elle ? Il lui suffisait d’aller discuter cinq minutes avec son frère aîné, et il aurait immédiatement toutes ses réponses à ses questions. Elle secoua légèrement la tête, alors qu’elle songeait à son frère aîné, aussi étouffant qu’il était adorable ; il savait pourtant qu’elle avait horreur que d’autres en sachent sur elle alors qu’elle n’avait, pour toute relation avec ces personnes, qu’un minimum de courtoisie. Cependant, malgré toute la dévotion qu’il portait à sa famille et à sa mère, obéissant à ses ordres, Pharaon ne manquait jamais de donner son avis sur tel ou tel candidat potentiel, et, de fait, acceptait ou non de donner des renseignements complémentaires sur sa jeune sœur – or, cette fois, il était resté silencieux, et renseignait consciencieusement le Serpentard, Cassandre n’en doutait pas, mais sans qu’elle ne sache ce qu’il pensait de lui. Ca la troublait. Pour que Lysander se doute qu’elle avait une idée derrière la tête – bon, il ne fallait pas non plus être devin, mais savoir au moins quelques petites choses – il fallait qu’il y eut une taupe dans son entourage. Qui mieux que son frère aîné, qui savait presque tout d’elle, pour remplir cet office ? Cassandre se demandait ce qu’il savait d’elle, et ne manqua pas de lui poser la question.

    « Peut-être pourrions-nous nous simplifier la tâche », déclara-t-elle, un rien irritée. « Qu’est-ce que tu ne sais pas encore ? Pharaon a dû t’en dire davantage, ou ne serait-ce que Mère, la connaissant. »

    Scar s’agita sur son épaule nerveusement, et claqua du bec, une fois de plus. Il frôla de l’une de ses ailes le bandeau qui maintenait dans l’ombre l’orbite creux de son œil disparu, lui rappelant subitement les comportements étranges au premier abord de Lysander. A leur première rencontre, il avait fixé son bandeau avant de bafouiller quelques paroles confuses, et se concentrer, peut-être trop, sur son visage, ses lèvres, son cou ou tout autre détail décent. La seconde fois, cette fois-ci, à Pré-au-Lard, son regard avait papillonné un peu partout, sauf sur son œil. Il serait intéressant d’en savoir davantage, et puisqu’il voulait qu’ils fassent connaissance…

    « Non, j’ai une meilleure idée », reprit-elle avant que Lysander n’ait eu le temps de dire quoique ce soit, vrillant son œil unique dans ses yeux. « Réponds avec sincérité. Mon handicap te gêne-t-il ? »

    Cassandre avait toujours réussi à percer quelqu’un en lui posant une telle question. Personne n’avait su, jusqu’ici, mentir sur l’effet qu’exerçait son œil manquant sur eux, et ceux qui avaient soutenu qu’il n’en avait cure avaient tous été décelés menteurs. Même si Cassandre posait rarement la question, elle l’avait déjà fait, et ça avait toujours été très concluant.
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Lysander De Cocytus
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MessageSujet: Re: Effaçons l'ardoise [PV Cassandre]   Effaçons l'ardoise [PV Cassandre] EmptyJeu 20 Aoû - 23:29

Lysander était toujours attentif, non seulement aux paroles de Cassandre qui semblait enfin vouloir user de sa langue, mais aussi à tous les autres signaux autour de lui. Visiblement, sa question sincèrement triviale avait porté bien plus loin que prévu, révélant des détails sur elle et sur lui de manière imprévue. Soit, elle savait maintenant que Pharaon avait parlé avec lui et il venait d’apprendre qu’elle était elle aussi redoutablement perspicace.
Le spectacle de Scar profitant et abusant des attentions de sa maîtresse ne l’amusa pas assez pour qu’il perde le fils de sa pensée et ne prépare ses réponses mais un éclair de sympathie traversa son regard.

* Elle est rapide ! Et bien soit, ce n’est pas un drame de toutes façons, même si j’aurais préféré dénoncer le grand frère moi-même. *

Mais le jeune homme n’eut pas le temps de répondre à la première question que déjà la demoiselle la remplaçait par une autre, bien plus redoutable !

* Diable ! Je savais qu’elle me ferait avancer en terrain miné mais là, c’est la force de frappe nucléaire d’entrée ! Je ne vais cependant pas rater une aussi belle occasion : ça me permettra de clarifier pas mal de choses et surtout ça fera sûrement passer ce nœud que j’ai sur l’estomac. De toutes façons, je n’ai plus vraiment le choix. *

« Non Cassandre, ton handicap ne me gène nullement. J’avoue que ce bandeau m’a torturé à plusieurs titres mais il ne me gène pas. Mais vois-tu, si mon sens de l’observation et l’avers d’une médaille, son revers est une fascination anormale pour tout ce qui sort de l’ordinaire. Mais il aurait été gravement impoli de te dévisager sans ton accord, ce qui explique mes regards parfois fuyants. Et puis, il n’y a pas que ça… La plupart des gens se seraient empressés de revêtir un masque de douleur pour apitoyer les autres, ou un masque de courage pour les impressionner et, dans un cas comme dans l’autre, en tirer des privilèges. Alors que toi, tu n’es que Cassandre… Non, excuse moi, l’expression juste serait plutôt… Tu restes avant tout Cassandre. Tu vis avec comme avec n’importe quelle autre part de toi et, je l’avoue, ça m’impressionne d’une certaine manière. »


Il pris une courte pause avant de poursuivre sur un autre axe, constatant qu’en effet, plus il parlait plus il se sentait soulagé.

« Tout ça pour te dire que je me considèrerais comme gravement insultant si je n’arrivais pas à passer outre. Maintenant, si tu veux éprouver la sincérité de mes mots, tu n’as qu’à retirer ton bandeau et me regarder bien en face. Je peux t’assurer que mon visage ne changera pas. »

L’élève de serpentard se replaça pour pouvoir faire parfaitement face à son interlocutrice, sans toutefois avoir l’air de la défier, ce n’était qu’une proposition, certes étrange mais honnête. Il n’y avait pas une pointe d’arrogance ou de triomphe dans ses mots, elle avait demandé une réponse parfaitement sincère et elle l’avait eut : il avait parfait cédé à son travers certes, mais jamais il n’avait était gêné par son handicap, cet œil qu’il imaginait blanc laiteux comme un oeuf de serpent. Il lui souriait toujours mais pas de son sourire en coin habituel, réservé à ceux qu’il méprisait comme des insectes. Non, c’était un sourire simple et sincère qu’il ne contrôlait absolument pas en réalité. Lui ne s’en rendait pas compte, mais il avait subtilement changé de comportement lors de cette conversation : il était plus souple avec ses principes ou encore plus doux dans le choix de ses mots… Plus chaleureux, tout simplement. Un comportement qu’il n’avait qu’en de très rares occasions, avec les gens qu’il appréciait beaucoup, comme Matthew par exemple.

Espérant, car pour une fois il n’était pas sûr, avoir satisfait la curiosité de la jeune fille, il décida de répondre, rapidement à sa première question.

« Afin de ne pas avoir à y revenir, oui Pharaon est venu me parler de toi plusieurs fois. Mais il ne m’a appris que deux choses que je n’avais pas pu constater par moi-même : tes passions pour le patinage et le piano. Ceci dit, je ne prends rien pour argent content et préfère prendre mes renseignements à la source. »

Il s’inclina respectueusement.

« J’espère que tu es satisfaite, Cassandre. »

Et elle pouvait l’être ! Parce qu’une fois de plus elle avait fait mouche : sa question lui avait permis de chasser toutes traces de doute ou de mensonge de la part du grand blond, l’obligeant, même si c’était son intension dès le départ, à avancer à découvert, sans son armure de glace ni sa lame verbale enduite de fiel.
Instinctivement, il s’était mis à frotter son pouce contre son index, comme pour apprécier la finesse d’un tissu entre ses doigts.

* Qu’est ce qui me prend là ? *

Le geste instinctif s’arrêta.
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Cassandre J. Slyfeld
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MessageSujet: Re: Effaçons l'ardoise [PV Cassandre]   Effaçons l'ardoise [PV Cassandre] EmptySam 22 Aoû - 0:59

    Il était presque mielleux, empêtré dans sa sincérité ampoulée. Pourquoi fallait-il qu’il s’exprime en ces termes ? Bien sûr, pour une oreille étrangère, c’aurait paru tout à fait naturel, mais pour Cassandre, rôdée aux conversations hypocrites entre aristocrate, quand bien même elle savait Lysander sincère dans toutes ses paroles, ça l’agaçait plus que ça ne les calmaient, elle et ses premières impressions du fils de la famille de Cocytus. Elle détestait cela – mais Lysander ne pouvait pas le savoir. Au fond, il ne semblait pas en savoir autant qu’elle l’aurait cru, connaissant les préventions de sa mère, renseignant, quand son fils aîné refusait de le faire, ses éventuels prétendants. De toutes manières, c’aurait été un détail négligeable – eh, depuis quand elle cherchait des excuses à Lysander ? Merlin, voilà qu’elle se mettait de son côté désormais, une bonne volonté qu’elle n’avait que rarement s’imposant de son propre chef. Sans mot dire, elle l’écouta, notant le moindre de ses gestes, toutes ces mimiques propres à leur milieu, et tous les mots qu’il employait et qu’elle n’aimait pas entendre quand elle n’y était pas obligée.

    Quand il s’inclina, elle soupira, excédée.

    « Tu voulais toi-même me connaître hors du carcan de l’aristocratie, alors cesse de t’incliner à tout va. Et ne me demande pas si je suis satisfaite de ta réponse ou pas, tu n’es pas ici pour me plaire, enfin, je l’espère. »

    La servilité est méprisable car elle exclut la franchise. C’était une des phrases qui l’avait marquée, alors qu’elle entreprenait la lecture française des Rois Maudits, qu’elle avait achevé l’été passée. L’idée que Lysander lui réponde dans le but de la satisfaire ne la satisfaisait pas. S’il voulait réellement qu’ils repartent sur de bonnes bases, qu’il ignore si ses réponses étaient susceptibles de lui convenir. Elle préférait milles fois qu’il la blesse plutôt qu’il la satisfasse. Au moins, elle aurait eu une preuve qu’il avait été lui-même – ou qu’il avait cherché à la blesser pour lui donner l’illusion de cette nature. Qu’importe que ce soit un labyrinthe sans fin, elle avait ses idées, et celle-ci lui tenait particulièrement à cœur. Avoir été mise à l’écart simplement parce qu’elle avait eu un œil crevé lui avait, paradoxalement, éclairci la vue ; dans la noblesse sorcière, on cherchait à satisfaire l’autre plutôt qu’à être soi-même. C’était répugnant. Elle-même devait continuer à jouer à ce jeu, bien malgré elle. Alors, quand elle avait l’occasion de ne pas être obligée de rester entre quatre murs, elle s’échappait.

    « Sinon… », reprit-elle d’un ton moins à bout de patience, « je dois bien avouer que je n’avais jamais entendu pareille réponse. Au moins, elle a le mérite d’être sincère, mais je n’irais pas jusqu’à satisfaire ta curiosité en soulevant mon bandeau. Pharaon ne me le pardonnerait pas. »

    Il se sentait suffisamment coupable de ce qu’il lui avait fait quand ils étaient petits pour qu’elle n’aille pas jusqu’à dévoiler l’étendue de sa maladresse. Cassandre adorait son grand frère, quoiqu’on en dise, qu’importe leurs disputes quant à l’air qu’elle exigeait qu’elle lui laisse, elle avait parfaitement conscience de la culpabilité qui le rongeait depuis ce jour où on avait annoncé qu’on ne pourrait sauver son œil parce qu’elle avait refusé qu’on lui applique une solution magique qui lui permettrait de recouvrer la vue, mais pas avec l’œil avec lequel elle était née. Déjà qu’elle affichait à tout le monde son handicap, elle n’allait pas en plus découvrir la cicatrice.

    Elle ne se rendit compte qu’après qu’elle venait de révéler, certes de manière implicite, à Lysander, qui était à l’origine de son handicap. Elle savait qu’il n’était pas assez bête pour ne pas comprendre ce que sa phrase impliquait. Elle eut un léger soupir, détournant son œil sur Scar, se nettoyant désormais les ailes consciencieusement ; au moins, c’était toujours ça de dit et d’appris sur son compte ; cependant, ça la gênait d’avoir ainsi révélé ce que son frère avait toujours du mal à digérer. Oui, Cassandre était capable d’avoir des émotions et d’éprouver de la gêne, de se sentir elle aussi coupable vis-à-vis des autres, surtout des membres de sa famille, tout glaçon qu’elle avait la réputation d’être.

    Pendant les quelques secondes que durèrent le silence qu’elle posa, elle se rappela la réponse que lui avait fournie Lysander, ainsi que de son comportement avec elle. Il était totalement différent de ce qu’elle avait pu voir ou entendre sur son compte. Loin d’être maintenant le Serpentard froid et hautain, il lui souriait presque chaleureusement. Quel étrange garçon. Après la distance qu’elle avait mis volontairement entre eux, beaucoup ne se serait pas risqué au jeu et se serait tenu à cette distance, surtout quand elle avait clairement fait comprendre, comme c’était le cas pour Lysander, qu’elle ne désirait entretenir aucune sorte de relation avec la personne concernée. Un effet redoutable de son œil, paraît-il, que de pouvoir se vanter d’être au moins un peu crainte. Cependant, pas Lysander, qui revenait, sincérité sous le bras, à la charge. Cassandre en déduisit qu’elle l’intéressait. Jusqu’où, elle l’ignorait. Allait-elle pousser le vice jusqu’à le découvrir ? Elle ne savait pas encore si elle était d’humeur. Manipuler, c’était bien pour servir ses intérêts, mais elle n’en voyait pour le moment aucun – à part satisfaire sa mère, et peut-être un peu sa curiosité. Il y viendrait peut-être tout seul, qui savait ?

    « Et toi ? », demanda-t-elle en se tournant vers lui et s’installa au fond du banc, dos droit et jambes croisées. « Il n’est pas de bonne guerre que tu le saches pour moi et que j’ignore ce qui te passionnes. »
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Lysander De Cocytus
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MessageSujet: Re: Effaçons l'ardoise [PV Cassandre]   Effaçons l'ardoise [PV Cassandre] EmptyDim 23 Aoû - 1:34

Et une petite cinglante pour la route ! Visiblement, ce que Lysander considérait comme de la simple bienséance était déjà trop aristocratique au goût de Cassandre. Bien, il était prévenu et, même s’il devrait un peu lutter contre sa nature, il allait alléger son style et tâcher de se montrer moins maniéré.

« Je ne suis pas là pour te plaire mais pour apprendre à te connaitre, ne t’inquiète pas. »

Voilà pour les excuses. Au moins, elle semblait effectivement satisfaite de sa réponse, satisfaite de ne pas avoir à supporter une nouvelle fois le même flot de mensonges éhontés ou les même sempiternelles excuses bredouillantes de tous ceux qui s’avéraient incapable d’affronter son handicap. Son moral allait donc en s’améliorant légèrement. Mais la réaction de Cassandre à sa proposition attira particulièrement son attention.

* Mais qu’est ce qu’elle raconte !? Je suis du genre à avoir ce genre de curiosité malsaine ? Une blessure est une blessure, je ne faisais que lui proposer un test de confiance. Peu importe, j’imagine que c’est normal quand on vit avec depuis tant de temps. Notre milieu est bien cruel. Mais… Qu’est ce quel vient de dire !?... Alors comme ça, Pharaon n’est pas étranger à son handicap. Quand j’y pense, ça explique bien des choses : autant leur complicité que leurs disputes et son tempérament horriblement protecteur ! Est à dire qu’il souhaite que je sois bien placé dans la course aux prétendants s’il me fait toutes ses confidences sur sa sœur ? Diable, tout mes pas ça ! Mon destin n’appartient à personne d’autre que moi, n’en déplaise à la noblesse et à mon père. *

Le grand blond décida cependant de ne pas partager ses réflexions et de ne pas faire remarquer qu’il avait pris des notes mentales, d’autant qu’elle avait l’air gênée par cet impair, son regard fuyant en était une preuve accablante, même si peu de personnes aurait pu remarquer cette fuite.
Mais la voilà qui rassemblait déjà sa contenance et s’apprêtait à lâcher une nouvelle bombe. Elle avait visiblement décidé de mener le débat à présent, peut-être pour se protéger. Il fallait dire qu’après un premier assaut douteux il avait littéralement pulvérisé sa première ligne de défense : ses préjugés. En fait, il avait osé s’avancer dans le no-mans-land qu’elle érigeait entre elle et ceux qu’elle jugeait… Quel était le mot juste ? Dangereux ? Non. Méprisable ? Non plus. Indigne, tout simplement.
Toutes cette réflexion n’avait pris que quelques secondes mais il fallait à présent qu’il réponde à la question passionnante quoi que piégeuse de son interlocutrice.

« Mes passions… C’est facile, il n’y en a que trois : la mythologie, la nature et la glace. Mais présenté comme ça, ça mérite quelques explications. J’aime la mythologie pour tout ce qu’elle apporte : elle permet de transmette le savoir d’un peuple ainsi que ses traditions mais plus que tout, j’aime sa porté philosophique. Elle pousse les gens à réfléchir et à se poser des questions et très souvent, les bonnes questions. Et puis, les histoires de héros qui pourfendent de grands monstres en dépit de la logique, c’est cool ! Je reste un adolescent malgré les apparences. »

Il se permit de rire à cet innocent très d’humour. Il était vrai que souvent le serpentard ressemblait à un adulte prisonnier d’un corps d’adolescent.

« La nature… Je crois que tu comprends déjà plutôt bien la passion qu’elle m’inspire. Elle a ses codes, sa hiérarchie et l’homme y tient une place tellement fluctuante. Nous nous vantons de la dominer avec notre intelligence et notre magie, de la plier à notre volonté. Mais privez nous de nos baguettes et nous sommes à la merci du premier chien enragé qui croisera notre route. Enfin, ce n’est pas tout à fait exact mais l’idée est là. Et puis, il y a sa beauté : les couleurs qu’elle invente et nous montre, les créatures majestueuses qu’elle imagine et qui portent en elles plus de noblesse et de droiture que toute l’aristocratie d’Angleterre. »

Pour Lysander, l’être humain, moldu ou sorcier, était bien peu de chose face à la nature et il avait un peu trop tendance à l’oublier. D’une certes manière, il redoutait le jour où elle reprendrait ses droit et déciderait de les balayer en un instant. Car il ne lui faudrait pas plus d’un battement de paupière pour revenir à l’ère sauvage.

« Et enfin la glace… Une sacré ironie puisqu’on me surnomme déjà le glaçon ! Mais la glace est la mémoire du monde, elle garde en elle des fragments de tous les événements, même ceux que l’on aimerait oublier. Et puis, elle est pleine de paradoxes ! Fragile comme un pétale de rose ou solide comme un mur de béton. Lisse et réfléchissante comme un miroir ou granuleuse et opaque comme de la poix. On peut en faire des sculptures délicates ou une arme mortelle. Bref, elle est à la fois délicatesse et puissance, je trouve ça fascinant. »

* Il y a mes amis aussi, ils ne sont pas nombreux mais je pourrais mourir pour eux. J’imagine que ça peut en faire une passion. Mais il est trop tôt pour parler de ça, elle m’en a déjà fait dire assez. *


Il prit une pause et souffla, comme pour finir de vider l’air de ses poumons.

« Merlin ! Qu’est ce que tu m’as fait parler. Je parierais que maintenant tu es la mieux renseignée de nous deux ! »

* J’estime avoir été intéressant, j’espère juste que je n’ai pas était trop long ou trop assommant ! *


Une inquiétude légitime lorsque l’ont devise avec miss Slyfeld.
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Cassandre J. Slyfeld
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MessageSujet: Re: Effaçons l'ardoise [PV Cassandre]   Effaçons l'ardoise [PV Cassandre] EmptyJeu 27 Aoû - 2:34

    « Je ne suis pas là pour te plaire mais pour apprendre à te connaitre, ne t’inquiète pas. »

    Oh, je ne m’inquiètes pas, je me contente de constater, eut-elle envie de répliquer, mordante, mais il était peut-être tant de ranger un peu ses épines et de les utiliser à bon escient. Il semblerait que ça ait le don d’agacer Lysander et de lui plaire à la fois, voilà qui constituait un outil intéressant pour le reste de la discussion. Tout en lissant les plumes de Scar, elle écouta avec attention, l’œil pensif, la tirade de Lysander sur le sujet de ses passions. Elle ne s’attendait pas, en lui demandant de se décoincer un minimum, à l’entendre parler comme un véritable adolescent moyen de l’école. Elle arqua un sourcil moqueur et désabusé, son unique œil scintillant subrepticement, lorsque, de la bouche si polie et aux mots si soigneusement choisis de Lysander s’échappa un « c’est cool » d’une sincérité naïve désarmante. De ce qu’elle savait de lui, et surtout pour cette part de lui-même qui restait si intimement plongée dans les mécanismes de l’aristocratie, c’était presque une aberration qu’il sache l’usage d’un tel mot, et qu’il se permette de le dire. Que diraient les de Cocytus, s’ils savaient que leur fils faisait actuellement preuve d’une telle trivialité ?

    En revanche, elle cessa de s’amuser de lui quand il se permit une remarque qu’il devait sûrement trouver drôle. Au contraire, cela exaspérait prodigieusement la jeune femme dont l’œil roula et se perdit dans la contemplation de la vitrine de la librairie, brillant d’un éclat agacé acéré. Son arrogance, une fois de plus, se rappelait à son bon souvenir – oh, c’était peut-être un peu poussé, mais Cassandre étant Cassandre, et sa relation avec Lysander étant loin d’être idéale, la jeune fille était plus sensible à ce genre de remarque telle que « une sacrée ironie, puisqu’on me surnomme déjà le glaçon ! ».

    « Quelle ironie, en effet… », maugréa-t-elle suffisamment bas pour que Lysander ne puisse capter qu’un murmure sans pouvoir en connaître le contenu.

    Il semblerait que la moindre remarque ait vocation d’entraîner chez la jeune fille des réactions parfois peu expliquées. Au moins le reste de sa tirade sur ses passions avait été plus intéressante que cette corrélation entre cette passion pour la glace – fort étrange de nourrir une passion pour un élément inchangé et immobile – et le fait qu’on le surnommât, de part le château, le glaçon ; il savait se montrer passionné et il ne faisait aucun doute que ces trois sujets happaient immanquablement son attention lorsqu’il en était question. Cassandre fut quelque part surprise de ne pas entendre une quelconque pratique – musique ou sport – dans ses passions, mais fut intéressée par la vision que Lysander avait de la nature – et la comparaison avec l’aristocratie était plus que bien placée. Malgré sa désagréable impression qu’il savait plus ou moins par où commencer s’il désirait l’apprivoiser, elle concéda de lui laisser cette petite victoire – mais à quoi tournait cette conversation ? Etait-ce devenu un jeu, ou à celui qui arriverait à faire renoncer l’autre ? Entre lui qui désirait effacer l’ardoise et elle qui semblait vouloir adapter le tout à ses conditions, cela commençait à prendre des allures de compétitions.

    « Nous ne sommes que les hôtes de la nature et s’il lui convient de nous jeter dehors, elle a tous les pouvoirs pour nous y contraindre », déclara-t-elle doctement. « A ce rythme, il me semble évident que tu dois sympathiser avec le professeur de Contes et Légendes Mythologiques, entre ta passion pour la matière et la nature. Pour un nouveau professeur, il a su séduire son milieu… »

    La jeune fille se tut quelques secondes avant de reprendre, l’œil dans le vague :

    « La mythologie est paradoxale, elle aussi. Au-delà de ces légendes auxquelles on ne croit pas, au-delà de ces croyances auxquelles nous n’avons plus foi, se cachent des vérités plus claires et tranchantes que tout ce que la philosophie peut nous apprendre aujourd’hui, en passant par des phases de réflexions vaseuses. On ne peut prêter de crédit à la mythologie, puisque ce qu’elle raconte ne peut être vrai, mais au fond, elle en sait plus que nous sur nous-mêmes, et c’est elle qui est dans le vrai. »

    Qu’elle soit claire ou non n’avait pas beaucoup d’importance. Lysander était sans doute suffisamment intelligent pour comprendre ce qu’elle entendait par là. Elle remonta sur le garçon en face d’elle son œil, redevenu aussi indifférent qu’auparavant.

    « Finalement, il semblerait que ce soit toi qui en sache plus sur moi que je n’en sais sur toi. »

    Après tout, son avis sur la mythologie sortait du cadre des passions dont ils parlaient depuis tout à l’heure.

    J'suis désolée pour la médiocrité de cette réponse, mais j'ai dans l'idée que je n'obtiendrais pas mieux...
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Lysander De Cocytus
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MessageSujet: Re: Effaçons l'ardoise [PV Cassandre]   Effaçons l'ardoise [PV Cassandre] EmptyJeu 27 Aoû - 23:40

Du coin de l’œil, Lysander s’efforçait de ne pas rater la moindre réaction de Cassandre. A l’affût de moindre changement dans les traits de son visage ou de la moindre lueur dans son œil tout en restant discret. Intéressée, presque amusée et soudain agacée, elle traversait le spectre des émotions de manière assez désordonné, il aurait presque eut envie de l’appeler le yoyo pour sa peine. Mais il savait aussi que sans son sens de l’observation particulièrement développé il n’aurait vue qu’une Cassandre égale à elle-même, sauf qui il avait parlé de la glace, le fond primant sur la forme, son agacement s’était clairement fait sentir bien qu’il ne soit pas capable de dire pourquoi. Pensait elle qu’il était fier de son surnom et était elle agacée par cette fierté ? En réalité il n’en avait cure mais quitte à choisir… Il savait le mépris et les reproches silencieux qu’il y avait derrière cette appellation. Donc non, il n’aimait pas qu’on l’appelle ainsi et il eut préféré que son interlocutrice n’ait pas cette réaction. Mais c’était peut être beaucoup demander, après tout il devait jongler entre ce qu’il était, l’image qu’il donnait et celle qu’il aurait aimé donner, en général et à ce moment précis. Et il n’y avait guère qu’Ambre qui soit capable de manier quatre masques à la fois. Bref, il allait devoir faire avec et profiter que pour l’instant son bilan était plus positif que négatif.

Puis elle répondit enfin. Une réponse intéressante d’ailleurs, à plus d’un titre. Il semblait en effet qu’ils partageaient un point de vue semblable sur la nature et sa toute puissance, peut être de quoi nourrir de futures conversations.

* Qu’elle drôle de petit bout de bonne femme ! Je ne suis pas près d’avoir exploré toutes les circonvolutions de sa personnalité. Ça ne serait déjà pas facile si elle était pleinement consentante et comme en plus elle résiste. Ma foi, c’est plutôt plaisant. *

Le grand blond n’avait rien d’un masochiste mais il aimait les défis et tout ce qui pouvait le sortir de l’ennui de l’ordinaire. Donc, même si se frotter à Cassandre impliquait d’avoir à subir quelques piques parfois cinglantes, le jeu en valait la chandelle. Mais les piques ont ceci d’intéressant que si elles sont douloureuses à une extrémité, elles ont souvent accroché à l’autre bout un élément important de la personnalité du lanceur.

« J’avoue, je ne connais pas Hidalgo de Mercure autant que je le voudrais. Mais de là à dire qu’il m’a séduit, il y a tout de même un grand pas. Je suis très intéressé par son point de vue sur les choses et par ses connaissances c’est vrai, mais je ne saurais dire si je m’intéresse aussi à… sa personne. »

Difficile de trouver le terme approprié quand on parle d’un centaure. Il ne pouvait décemment pas dire qu’il s’intéressait ou pas à l’homme, et encore moi à l’équidé.

* Je comprends tout à fait son point de vue sur la mythologie mais pourquoi est elle aussi confuse ? Je ne vais tout de même pas lui apprendre la définition du mot parabole !? *

Puis il remarqua qu’aucune autre question ne venait. Etait elle lassée ? Elle n’en avait pas l’air. Etait elle disposée à lui laisser la main ? Peut être mais il y avait cette réflexion comme quoi elle pensait être celle des deux qui en savais le moins. Il réfléchit un instant afin de trouver un compromis.

« Il est vrai que j’ai à ma disposition une source d’information intarissable… Voir incontrôlable, En la personne de ton frère Pharaon. Mais pour être honnête, je trouve cela assez gênant. Si cette conversation se passe bien et que nous souhaitons faire plus ample connaissance, nous n’aurons pas besoin d’intermédiaires. Je sais que je suis venu de mon plein gré et pourtant j’ai quand même l’impression que l’on m’a forcé la main, c’est dérangeant. »

Ce dont l’adolescent n’avait pas encore conscience, c’est qu’aussi libre que soit son esprit, ce dernier avait tout de même un maître, discret, presque muet mais irrésistiblement autoritaire. Un maître qui pour une fois venait de faire entendre sa voix. Bien entendu, il ne s’agissait nullement de Pharaon, ni même des parent de Cassandre ou des siens.

« Et bien, je n’ai rien à cacher Cassandre et puisque je n’ai personne pour te livrer des informations, je suis prêt à continuer à répondre à tes questions. D’autant que leur pertinence est bien agréable, comparée à la débilité de celle dont on abreuve d’habitude. »

Une fois encore, Lysander était parfaitement sincère et innocent dans sa proposition. Après tout, on ne pouvait pas faire confiance à quelqu’un qui vous cachait des choses ou qui avait une trop grande part de mystère.
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MessageSujet: Re: Effaçons l'ardoise [PV Cassandre]   Effaçons l'ardoise [PV Cassandre] EmptyJeu 3 Sep - 2:27

    Aux oreilles de la blonde, cela sonnait comme la fin de la conversation. Depuis son accident, cette dévorante curiosité qui l’avait animée lorsqu’elle était petite n’avait plus montré le bout de son nez ; elle s’était désintéressée des autres et du monde, se renfermant sur elle-même sans pour autant passer son temps à se préoccuper d’elle. Lysander ne faisait pas partie de ses amis mais n’étaient plus catalogué dans la partie obscure de ses relations ; mis en attente, il bénéficiait cependant d’un peu plus que l’attention limitée de Cassandre pour ses connaissances, mais pas encore suffisante pour qu’elle lui pose des questions. Elle n’était, autant le dire, pas encore intéressée par lui, autant qu’elle l’avait été par Ptolémée. De toute façon, Cassandre était de ces personnes qui préféraient observer et apprendre naturellement plutôt que poser des questions éphémères et factices. On pouvait mentir en répondant aux questions, pas en vivant ; et tout aussi sincère Lysander se montrait-il actuellement, Cassandre était décidée à mettre fin à leur discussion.

    D’un mouvement souple, elle se leva et rejeta ses mèches blondes derrière ses épaules. Scar se réveillait sur son épaule et semblait bien excité à l’idée que c’était – peut-être – fini.

    « Crois-moi, la source d’informations dont tu disposes est désormais silencieuse », commença-t-elle. « Pharaon ne se hasarde pas à en dire trop sur moi, en général, il s’en tient au strict minimum, contrairement à ce que Mère désire, et laisse les autres se débrouiller seuls. »

    Cassandre faisait toujours attention à ce qu’elle disait ; dans la noblesse sorcière, chaque mot était pris au pied de la lettre et quiconque ne savait pas maîtriser les mots s’en mordait les doigts. Lysander n’était pas bête ; elle lui signifiait délibérément qu’il était parvenu à son but, mais qu’elle n’allait certainement rien faire pour l’aider à percer son propre mystère. Cassandre demeurait Cassandre, toujours propice à laisser les autres qui n’étaient pas de son cercle d’amis patauger dans leurs problèmes… Quelque part, elle était réconfortée que Lysander s’intéresse à elle autrement que par obligation aristocratique, d’autant qu’ils avaient été présentés en potentiels époux, cela arrivait si peu – à part une fois, un imbécile de français étudiant à Beauxbâtons. Les autres jeunes aristos étaient tous rebutés par son œil crevé, son comportement de temps à autre cavalier et son sang mêlé ; elle ne les aimait pas et eux ne l’appréciaient pas beaucoup. Que Lysander, malgré la puissance de sa famille, son sang-pur, les idées reçues auxquelles il a été sans doute sensibilisé, s’arrête sur sa personne, de sa propre volonté… et même dirigé par un quelconque instinct, avait quelque chose d’agréable. Au moins, elle trouvait quelqu’un qui savait déroger à leurs codes, et le faisait, pour elle, à sa demande. C’était une première, et elle avait apprécié.

    « J’apprécie ta franchise », déclara-t-elle. « Je me demande encore pourquoi tu tiens tant que cela à ce que nous nous connaissions, à vrai dire, avec mon sang mêlé, mes frères et ma sœur sans pouvoirs, et mon œil crevé, je n’ai en général que peu de succès envers les fils d’aristocrates – même s’il y en a d’étonnant – mais qu’importe. »

    Elle repensa furtivement à la conversation qu’elle avait eu, un soir, avec Shiki, au bord du Lac ; quand il avait pensé plus qu’il n’avait dit qu’elle n’était pas faite pour être avec lui, parce qu’elle n’avait pas le sang pur. Même si son cœur se serra, son ton resta égal.

    « Je suppose que les occasions de se croiser ne manqueront pas. »

    Et sur ce, après l’avoir salué d’un respectueux mouvement de tête agrémenté d’une légère courbette souple et légère, elle tourna les talons et s’éloigna dans la grande rue, Scar sur l’épaule. Au final, cette conversation avait tourné au test plus qu’à la compétition ; il avait cherché à l’apprivoiser, et une fois approchée, elle l’avait testé. Ils étaient tous les deux gagnants.
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Lysander De Cocytus
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MessageSujet: Re: Effaçons l'ardoise [PV Cassandre]   Effaçons l'ardoise [PV Cassandre] EmptyJeu 3 Sep - 20:12

Lysander écouta les remarques de Cassandre avec son attention habituelle. Alors comme ça, sa source d’information allait se tarir ? Il n’en avait pas besoin de toutes façons et quand bien même, il saurait extraire toutes les informations dont il aurait besoin de quelqu’un, part la flatterie, la ruse ou même la menace. Il était néanmoins agréable de savoir qu’il ne serait plus importuné par le grand frère de la demoiselle car Pharaon avait l’art de se montrer aussi utile qu’encombrant.

* Ma foi, je n’aurais qu’à venir te poser des questions moi-même maintenant. D’ailleurs, si j’avais était certain d’obtenir ce résultat, cette conversation aurait eu lieu il y a longtemps déjà. *

Puis elle se leva, signal sans appel de son désir de clore la conversation. Mais elle resta pensive un instant et fit part de sa satisfaction au grand blond, accusant au passage les jeunes hommes de l’aristocratie sorcière de se laisser rebuter à cause de vieux codes poussiéreux et autres jugements aussi hâtifs qu’idiots. Il avait donc peut être là un atout à faire valoir pour leur future relation. Son visage se fendit d’un grand sourire sans qu’il ne s’en rende vraiment compte et ses yeux brillèrent d’un éclat inhabituel.

* Si tous ses imbéciles qui me servent de confrères savaient ce qu’ils ratent en se conformant à leur codes et à leur étique sans réfléchir… Ma vie serait moins facile ! Alors autant les laisser à leur bêtise et profiter des fruits qu’ils ne daignent pas toucher. *

« Merci pour ta sincérité. »


Le jeune homme se redressa à son tour avant de rendre à la demoiselle sa révérence. Puis il leva les yeux vers le ciel et se surprit à en apprécier le bleu sans tâche. Elle le salua d’une courte phrase.

« Ce sera toujours avec plaisir. »

* En espérant que tu auras assez vite l’envie de provoquer l’une de ces rencontres ! Je ne doute pas une seconde que tu saches où me trouver si le désir t’en prenait. *


S’il avait su, s’il avait seulement imaginé les images qui passait dans l’esprit de la demoiselle Slyfeld à ce moment là, il serait allé trouver son rival sur le champ pour lui faire cracher sang et tripes jusqu’à ce que mort douloureuse et humiliante s’en suive. Comme quoi, il y a quelques avantages à ne pas être légimancien.

Tandis que la jeune fille blonde s’en allait à ses affaires, il ne lui restait plus qu’à rejoindre le lieu de son rendez-vous avec Matthew d’un pas alerte et l’esprit incroyablement léger comparé à l’ordinaire.

[FIN]
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