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| | | [Libre / 2] Sucreries et Sourire ? |  |
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Lisbeth V. Ivy
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| Sujet: [Libre / 2] Sucreries et Sourire ? ![[Libre / 2] Sucreries et Sourire ? Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) Sam 22 Aoû - 2:43 | |
| Mortifiée, Lisbeth quitta l’établissement des Trois Balais, traînant la patte. Qu’y avait-il désormais d’attrayant, dans le village sorcier, maintenant qu’elle venait de disputer de manière brutale avec Matthew ? La boutique d’Honeydukes ne brillait plus du même éclat – elle serra dans sa main le paquet de Chocoballes que lui avait offert son ami avant que tout ne dérape. Avant qu’il ne lui avoue que depuis ces deux dernières années, il ne l’avait pas oubliée, il n’avait pas tourné la page, il n’était pas revenu à la case « ami ». Est-ce que, quelque part, elle s’en était doutée ? Toutes ces fois où il l’avait draguée, certes par jeu, mais jusqu’au moment où elle se fâche… N’était-ce pas… Elle secoua la tête, alors que la voix claironnante de sa sœur aînée s’insinuait dans sa tête, la prévenant du danger d’être aussi proche de son ex avec lequel une histoire amoureuse avait été si forte et passionnée. Après tout, Lisbeth n’avait-elle pas déjà l’exemple d’Ambre et de son ex, Apollinaire ? Depuis leur séparation, ils se haïssaient. A l’idée que ce soit peut-être ce qui l’attendait, Lisbeth trembla.
Il n’y avait encore pas beaucoup de monde dans la rue principale. Là-bas, sur un banc près de la librairie, se tenaient face à face Lysander et Cassandre, visiblement plongé en pleine discussion. La jeune Serpentard avait son corbeau sur l’épaule, le caressant, étrange collaboration pour un animal qui était tout sauf domestique. Son cœur se fit plus lourd encore. Même eux, que Hogwarts savaient ne pas être en bons termes, s’entendaient bien, tandis qu’elle, elle sentait glisser entre ses mains l’amitié de Matthew. Tout ça parce qu’elle ne lui retournait pas ses sentiments ! Prise d’un violent élan de colère impuissante, elle eut envie de casser un objet. Au loin, près de la Cabane Hurlant, résonna le craquement d’une planche de bois qui se brisait. Lisbeth su qu’il était là-bas, et qu’il était tout sauf indiqué de lui rendre visite.
Rentrer à Hogwarts, retrouver les murs austères de l’école et le silence de ses couloirs vides ne l’inspirait pas vraiment. Il était rare que des sorties au village sorcier soient organisées, et malgré tout, elle souhaitait en profiter – un minimum. De plus, elle savait qu’elle avait besoin de racheter certaines choses. Sortant la liste qu’elle s’était faite avant de venir, elle avisa les choses qu’elle avait inscrites – des livres, des plumes, des friandises et une nouvelle cape. D’office, elle raya pour le moment les livres ; avec Lysander qui faisait le pied de grue devant et qui ne manquerait pas de voir son visage décomposé, elle donnerait plus tard dans la discussion avec lui. Les plumes ; pourquoi pas, mais la boutique lui semblait bien morne, et ça allait la faire déprimer davantage. Soupirant, elle choisit de faire un tour chez Honeydukes. Avec un peu de chance, voir autant de friandises et tout autre chose lui remonterait un tant soit peu le moral…
La mort dans l’âme, les yeux secs de ne pas savoir pleurer tant ce qu’elle voyait était incroyable, tant ce qu’elle vivait n’était pas encore réalisable à ses yeux, trop gros pour être admis, elle entra, comme un robot, dans la boutique. | |
| | | | James I. Lowdown
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| | Sujet: Re: [Libre / 2] Sucreries et Sourire ? Mer 2 Sep - 21:06 | |
| James marchait d'un pas joyeux dans le village, la journée était merveilleusement belle. Il passa sa main dans ses cheveux pour dégager son visage et sentir le soleil lui éclairer le visage. Il soupira de bien être, il ne lui aurait fallu que quelques amis autour de lui pour que tout soit parfait. Cependant, il était seul... pour le moment. Il connaissait des gens, il suffisait qu'il s'incruste quelque part.
Il promenait son regard un peu partout, appréciant la présence du monde magique partout autour de lui. Peut être que le village lui faisait encore plus d'impression que le château. Lui qui n'avait presque pas connu ce monde merveilleux avant d'entrer à l'école, il se rappelait encore parfaitement ce qu'il avait ressentit la première fois qu'il avait pénétré dans le village.
*Heureusement que j'ai pu me souvenir de la sortie, je m'en aurai voulu de l'avoir raté. Ah, oui...je dois passer chez Honeydukes. Ma bourse !!!*
Prit soudainement d'une panique idiote, il fouilla ses poches et trouva un petit sac de cuir. Il soupira et la lança en l'air avant de la rattrapé. Il aurait été bien bête sans argent.
"-Imbécile." se chuchota t-il à lui même.
Il s'arrêta devant le magasin de bonbons et de friandises. Avant d'entrer, il aimait imaginer tout ce qu'il allait voir, tout ce qu'il allait pouvoir acheter et puis consommer. Souriant à l'avance, il hésita un instant. Il ne savait pas si à dix-sept ans, il était encore bien vu de se jeter sur des bonbons avec des yeux de gamin.
Cependant, après deux petites minutes où il laissa parler sa conscience sur les dangers du sucre, il revoyait ses enseignants à l'école primaire, il poussa la porte du magasin et entra, toujours souriant, sa bourse dans son poing fermé. Mais il était à peine entré qu'il aperçut Lisbeth de dos. Son cœur se mit à battre fort, il la trouvait de plus en plus jolie, gentille et tout autre adjectif qui pouvait aller avec. Il regarda rapidement pour voir si Matthew était dans le coin, mais il n'y avait pas de trace de l'autre Gryffondor. Il s'approcha alors de Lisbeth et s'apprêta à engager la conversation quand il se rendit compte que quelque chose n'allait pas. Il prit une grande inspiration et se demanda ce qu'il devait faire. James ne voulait pas voir cette fille dans cet état, pas seulement parce qu'elle était son amie, ni parce que c'était une fille, mais simplement parce qu'il la connaissait et qu'il n'aimait pas voir une connaissance ainsi. Il prit une voix un peu plus calme, puis recula pour ne pas trop surprendre son amie, et l'appela.
"-Bonjour, Lisbeth."
Dernière édition par James I. Lowdown le Mar 8 Sep - 17:36, édité 1 fois | |
| | | | Lisbeth V. Ivy
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| | Sujet: Re: [Libre / 2] Sucreries et Sourire ? Dim 6 Sep - 1:53 | |
| La voix de James lui parvint comme dans songe. Perdue dans le néant aussi collant que la poix de son esprit, Lisbeth avait à peine conscience de toucher, de saisir des friandises, ne s’entendait même pas se demander si elle allait acheter des Plumes en Sucre ou des Chocogrenouilles – pourquoi pas les deux ? Sa main s’était arrêtée sur un paquet de Dragées Surprises de Bertie Crochue, en caressait doucement le carton colorée, tandis que l’autre triturait machinalement le paquet de Chocoballes qu’elle tenait toujours. Elle se demandait très vaguement comment allait Matthew. Mais alors très vaguement – il lui semblait être dans un autre monde.
Il fallut que James lui touche l’épaule pour qu’elle revienne de cette dimension étrange, comme s’il avait un quelconque pouvoir pour la relier à la réalité juste en la touchant par sa propre réalité. La réalité du monde où elle était censée vivre – Hogwarts, les cours… Matthew. Matthew et elle, Matthew et sa dispute. Et James, là, juste à côté d’elle. Elle lui fit un pauvre sourire.
« Salut », dit-elle d’une voix un peu éraillée.
Elle l’avait toujours bien aimé, James. C’était un bon vivant, quelqu’un de plus discret qu’elle, certes, mais elle l’aimait bien. C’était un bon ami – un ami en qui elle avait une confiance étrangement aveugle, elle se sentait prête à répondre à toutes les questions qu’il pourrait poser sans la moindre contrainte – enfin, en théorie. Elle l’avait toujours ressenti de cette manière. James lui avait inspiré confiance dès le début. Si, avec Matthew, c’était fusionnel, avec James, c’était plus calme et détendu, c’était un jeune homme qui possédait une aura qui l’apaisait et la faisait sourire plus qu’elle ne la faisait sauter dans tous les sens, prête à exprimer sa joie de vivre, son bonheur constant, par tout moyen qui soit. Avec James, elle avait toujours été plus calme.
« Je ne savais pas que tu venais, aujourd’hui… », dit-elle sur un ton évasif. « Tu vas bien ? »
Complètement déconnectée de sa propre réalité, assommée par son choc émotionnel. Sa main demeurait sur le paquet de Bertie Crochue ; l’autre était devenue inerte, le paquet de friandise toujours serré dans la main. | |
| | | | James I. Lowdown
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| | Sujet: Re: [Libre / 2] Sucreries et Sourire ? Mar 8 Sep - 17:35 | |
| James ne savait pas très bien comment comprendre le comportement et l'attitude de la Lisbeth qu'il avait devant lui. Il était heureux de la voir, mais sa voix quand elle l'avait salué lui avait blessé le cœur, sans compter le sourire de la fille. Mais si elle pouvait encore sourire, alors rien n'était perdu selon James. Car pour le jeune homme, aussi triste ou cassé que pouvait être un sourire, c'était l'expression d'une joie, une joie vaillante qui ne demandait qu'un peu d'aide pour revenir hanté la personne. C'était sa mère qui lui avait dit ça, c'était la façon dont sa mère lui avait dit que malgré la mort de sa sœur, la vie continuait et que se laisser aller n'était qu'une faiblesse de son âme.
« Je ne savais pas que tu venais, aujourd’hui…Tu vas bien ? »
"A vrai dire, j'avais oublié qu'on pouvait venir au village aujourd'hui. Mais je vais bien. Et toi?"
Il aurait voulu ajouter quelque chose, lui dire qu'elle n'avait pas l'air d'aller bien. Mais une sentiment se fit entendre dans son cœur, une voix lui disant qu'il ne devait pas brusquer la jeune fille qu'il avait devant lui. Il devait la laisser répondre sans la forcer, la laisser mentir si elle en avait besoin, la laisser avouer ses problèmes si elle avait envie. Dans tous les cas, il serait là pour elle. Il avait remarqué ce manque de vie dans la jeune Gryffondor, tout comme il venait de voir qu'elle tenait un paquet de chocoballe dans sa main, friandises qui tentaient de se glisser hors de la prise de la main relâchée. Voyant que cela risquait de tomber, James attrapa le fond du paquet, touchant par hasard la peau de Lisbeth au passage. Répriment son envie de retirer son bras pour avoir touché la belle Ivy, il remonta les chocoballes et la main de la fille en même temps.
"-Fais attention, tu va les laisser tomber."
Il lui sourit gentiment. Espérant que Lisbeth sorte de cet état de transe qui la rendait si bizarre et si différente. Au fond de lui, James se demandait quand même ce qui avait pu lui arriver pour qu'elle devienne ainsi, elle était presque dans un état de choc. | |
| | | | Lisbeth V. Ivy
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| | Sujet: Re: [Libre / 2] Sucreries et Sourire ? Lun 21 Sep - 20:49 | |
| C’était une drôle de protection contre la douleur morale de la réalité que d’être amorphe, une coquille vide mue par les habitudes rodées par les années. La voix de James lui parvenait, elle enregistrait ses dires et préparait des réponses toutes faites, trop machinalement. Elle lui répondit que ça allait, alors que ce n’était pas vrai – enfin, théoriquement. En pratique, le résultat était très différent. Lisbeth promena son regard sur les étalages qu’il y avait à côté d’elle, soupesa un paquet de Chocogrenouille, paraissant presque pensive. Avait-elle oublié la présence de James ? Non, pas vraiment. Son corps s’occupait d’elle tandis qu’elle se contentait d’observer, mais elle savait que James était là. C’était juste qu’elle n’avait rien à lui dire. Lisbeth n’avait jamais rien à dire lorsqu’elle était énervée, triste, ou sans émotions. Comme actuellement.
Vous savez, parfois, quand on mélange deux éléments, une réaction chimique peut se produire, et le résultat dépend totalement de ce que vous avez mélangé. Les Moldus sont friands de ces expériences, car c’est leur forme de magie. Les sorciers, eux, appliquent cela matière en termes de Potions. Lisbeth constituait, dans notre exemple, le chaudron ; les Chocoballes d’une part, et les paroles de James d’autre part sont les éléments que nous nous apprêtons à mélanger. Le fait qu’il lui ait touché la main ne signifie pas grand-chose, une valeur sans importance dans notre équation chimique – Lisbeth était elle-même très tactile, qu’on la touche n’était qu’un élément de son quotidien, habituel, même si ça revêtait une toute autre importance aux yeux de James. Une fois tout cela en main, laissez le tout tomber dans le chaudron – dans l’oreille de Lisbeth. La réaction ne se fait pas attendre.
Comme foudroyée, Lisbeth se retrouva projetée dans la réalité duquel son instinct de protection l’avait volontairement éloignée. Des Chocoballes – offertes par Matthew. « Laisser tomber » : c’était une des solutions de leur litige, c’était ce qu’elle redoutait, c’était sa peur, sa phobie. Qu’il la laisse tomber. Dans un esprit dont la phobie était de perdre son meilleur ami, cette phrase innocente, prévenante, prenait une toute autre allure, une toute autre ampleur. Elle aurait pu signifier qu’à l’instar des Chocoballes, Matthew lui glissait entre les mains pour qu’elle le perde définitivement.
Ses idées la claquèrent sauvagement ; des larmes grimpèrent à ses yeux comme l’eau dégringolait des chutes du Niagara. Convulsivement, sa main resserra le paquet – l’écrasa soudainement. Lisbeth, incapable d’un simple désespoir, envoya les Chocoballes avec une force insoupçonnée dans un des rayonnages, détruisant une pile de paquets de Patacitrouilles qui s’étalèrent sur le sol. Ses larmes roulaient déjà sur ses joues, sa respiration était saccadée, coupée par des sanglots qu’elle refoulait, son cœur cognait contre sa poitrine. Son regard fuyait.
« Je… »
Sa gorge se noua.
« Désolée », murmura-t-elle au bout de quelques minutes de silence, pendant lesquelles elle évita consciencieusement de regarder James. « Je… Matthew et moi, on s’est engueulés. Vraiment. »
Dans ces cas là, elle n’aimait jamais tourner autour du pot. Et James était son ami. De toute façon, tout Gryffondor serait au courant dès ce soir que quelque chose clochait, et n’aurait aucun mal à savoir quoi ; alors… | |
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| | Sujet: Re: [Libre / 2] Sucreries et Sourire ? Mar 29 Sep - 18:16 | |
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James fut surpris de la réaction de Lisbeth quand elle sembla reprendre contact avec la réalité. Il la savait pleine d'énergie, mais de là à ce qu'elle jette si violemment ce paquet de chocoballes dans les rayons, c'était autre chose. Cependant, il était trop préoccupé par les multiples larmes qui coulaient de ses yeux.
Son cœur se serra, il se sentait en détresse car il ne savait pas que faire. Il avait souvent les mots pour réconforter les gens, amis ou simple connaissance, mais dans ce cas-ci, il se sentait complètement désemparer. Il avait peur de faire une gaffe, il avait peur d'aggraver la situation. Il se représentait cette fille en face de lui comme un être fragile, comme une chose ou plutôt un être si fragile que la moindre perturbation allait la fissurer un peu plus.
Il aurait voulu la rassurer d'un coup d'œil, il aurait voulu lui faire comprendre qu'il était la pour elle, que peu importe ce qui arriverait, elle aurait quelqu'un sur qui s'appuyer.
*Mais comment lui dire ça, comment lui dire que je veux être avec elle alors qu'elle vient de se disputer avec Mat'...je suis bloqué!*
Il n'aimait pas non plus le fait qu'elle le fuit du regard, comme si elle se sentait coupable, ce qui n'était pas vrai. Une envie lui prit de la tenir par les épaules, ou mieux, de la prendre dans ses bras, mais cette images de petite chose fragile revenait rapidement. Comment pouvait-il lui dire que tout finirait par s'arranger ou du moins se tasser s'il ne le voulait pas vraiment?
Il prit alors un paquet de dragées surprises, et le tendit à la jeune fille en souriant.
"-Si tu veux en parler..." proposa t'il
[désolé de faire ca court, mais je ne vois pas comment faire autrement.]
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